Au quatrième jour, comparaîtra Ndèye Diodio Seck (43 ans, ménagère demeurant au quartier Modou Ngom de Pikine Wakhinane 3) qui s’est retrouvée derrière les barreaux depuis le 19 décembre 2006, pour avoir mis fin à la vie de ses jumeaux. Triste confidence d’un enterrement en catimini, le 15 décembre 2006 à Pikine, devant les enquêteurs de la police de Thiaroye : ‘Lorsque j’ai accouché des nouveau-nés, je les ai secoués, mais un seul d’entre eux a réagi et il n’a pas pleuré. J’ai étranglé l’autre qui semblait bien portant. Je les ai alors enveloppés dans un morceau de tissu avant de les mettre dans un sac en plastique. J’ai ensuite requis les services d’un jeune garçon qui a creusé pour moi un trou dans lequel j’ai enseveli le sac’.
Au cinquième jour, Anna Sène (30 ans, femme de ménage domiciliée à Grand-Médine) répondra du même crime, après quatre années de détention. Mis au monde au terme de sept mois de grossesse le 25 septembre 2006, le bébé de sexe masculin a été trouvé enrôlé soigneusement dans un sachet plastique sur un tas d'ordures, près du stade Léopold Sédar Senghor. L'arrestation d’Anna Sène est intervenue suite à une dénonciation anonyme. A l'enquête, elle avancera la thèse d'un accouchement prématuré, en soutenant que son bébé ne présentait aucun signe de vie lors de sa naissance (mort-né).
Au septième jour, Déguène Seck (30 ans, ménagère domiciliée au quartier Mamadou Sall de Thiaroye Gare), sera fixée sur son sort, au terme de trois années de détention préventive. La police de Diamaguene Sicap-Mbao a procédé à son arrestation grâce à l’agent de sécurité Justin Dione qui a été intrigué par le comportement suspect de la dame qu’elle a interpellée lorsque cette dernière avait déposé le corps sans vie de son nouveau-né étranglé après sa naissance, à côté d’un dépôt d’ordures. Deguène Seck justifie le fait d’avoir étouffé son bébé, le 19 décembre 2007, en invoquant une grossesse non désirée. Révélations pathétiques sur le film du crime : ‘Je suis tombée enceinte des œuvres de mon amant qui a refusé de reconnaître la paternité de l’enfant. Aussitôt après l’accouchement, j’ai décidé de me débarrasser du bébé que j’ai étranglé avec un morceau de tissu pour ensuite emballer le corps dans un sachet gardé dans ma chambre, en attendant le moment propice’. Devant les policiers, l’auteur présumé de la grossesse, Ibrahima Diop, a catégoriquement nié.
Au huitième jour, Aïta Guèye (25 ans, domiciliée à Mont Rolland) sera à la barre après trois années de détention provisoire. C’est la gendarmerie de Keur Massar qui a révélé cette affaire à la justice. Les faits ont été commis le 12 mai 2007. Aïta Guèye fonde son acte sur sa volonté de cacher la naissance de l’enfant à ses beaux-parents et son mari installé en Italie, depuis quatre ans. Confidences : ‘J’ai donné naissance à un bébé de sexe masculin au poste de santé de l’unité 12 des Parcelles assainies de Keur Massar. Par la suite, je lui ai donné la mort en appuyant sur sa tête afin de l’étouffer, après l’avoir couché par le ventre alors que j’étais seul dans ma chambre. Je suis tombée enceinte dans une maison sise à Pikine des œuvres de Malick, marchand ambulant que j’ai fortuitement rencontré’.
La dernière affaire d’infanticide verra comparaître la dame Mariama Lopy, âgée de 22 ans et domiciliée à Yeumbeul. Les faits reprochés à cette native de Ziguinchor ont eu lieu le 22 avril 2006. Cette dernière a quitté la Guinée-Bissau pour s’installer à Dakar. A l’en croire, la grossesse a été l’œuvre de son amant Ambroise Gomis vivant à Bissau. Elle a été arrêtée à Guédiawaye, avant d’être mise à la disposition des éléments du commissariat de police de Pikine.
5 Commentaires
Loos
En Novembre, 2010 (23:17 PM)Ndiolwékh
En Novembre, 2010 (00:22 AM)Leuz
En Novembre, 2010 (01:02 AM)Laskha
En Novembre, 2010 (10:14 AM)Lecteur
En Novembre, 2010 (13:24 PM)c est facile de traitter ces femmes de criminelles ce qui n est pas juste
la sciete a aussi sa part de responsabilite
donnez les une seconde chance les femmes meritent bien plus que ca
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