Le gouvernement s’est engagé à démarrer le paiement des rappels des enseignants au mois de juin avec une enveloppe de 10 milliards. L’annonce est faite hier, lundi 18 avril, lors d’une rencontre de travail avec les différents syndicats sur initiative du Haut conseil du dialogue social, au ministère de l’Economie et des Finances. Toutefois, les syndicalistes de l’Education comme le Grand cadre de Faty et le Cusems ont émis des réserves.
Le gouvernement a proposé un chronogramme de paiement pour les rappels des enseignants. Pour une enveloppe de 24 milliards 200 millions, Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du budget, a souligné qu’au mois de juin, 10 milliards seront épurés, puis 5 milliards en août et les 9 milliards 200 pendant le dernier trimestre de l’année, à savoir octobre, novembre et décembre. Des révélations qui sont faites lors de la rencontre initiée par le Haut conseil du dialogue sociale de faciliter les négociations entre gouvernement et syndicats pour une année scolaire apaisée.
Pour le ministre, cette question a été au centre des discussions, à savoir l’épurement total et définitif des 24 milliards 200 avant la fin de l’année. Toutefois, il a tenu à préciser : «il y a un système de matérialisation, une plateforme technologique sera ainsi mise en place afin de régler cette question». Et de poursuivre: « tous les dossiers intervenus après le 22 janvier feront l’objet de traitement dans le cadre de la loi de finances de 2017».
Cette décision comme le souligne M Mangara concerne uniquement les enseignants du secteur éducation et formation. La présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, s’est elle félicitée de cette décision. « Le chemin a été certes long et certainement parsemé d’embuches, mais on a toujours essayé de rapprocher les deux parties, à chaque fois les discussions ont semblé s’arrêter», a laissé entendre Mme Ndiaye.
Et de se réjouir de la nouvelle : « Nous avons espoir que les syndicats d’enseignants vont comprendre que le gouvernement est dans une démarche d’amélioration de leurs conditions. Une situation qui ne peut se faire que dans la paix.»
Du côté des syndicats, on a pris acte des différentes mesures annoncées. Pour Abdou Faty du grand Cadre : « nous allons évaluer les différentes décisions en plénière ». Et de renchérir : « sur le système de rémunération des enseignants nous ne sommes pas du tout satisfaits ». Son camarade Ndoye du Cusem, pour sa part, a aussi émis des réserves sur le dossier de paiement des rappels. Il a, en outre, appelé le gouvernement à passer au numérique pour régler les lenteurs administratifs.
15 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (12:28 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:30 PM)Kader
En Avril, 2016 (12:30 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:32 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:47 PM)Fonds Communs Pour Tous
En Avril, 2016 (12:50 PM)A l instar du Gabon, OUI…………………… …………..à la généralisation des Fonds Communs a l’ensemble des fonctionnaires et a la population
Explications sur la nouvelle répartition et attribution des Fonds Communs!
Vendredi, 14 mars, 2014 - 20:37
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
La Présidence de la République Gabonaise tient à rappeler les motivations à l’origine de cette réforme annoncée en janvier dernier, ainsi que les changements apportés par le nouveau système de gratification mis en place au bénéfice du plus grand nombre.
Le montant des « Fonds Communs » qui s’élevait à 212 milliards de francs CFA au 31 décembre 2013, et qui concernait 9.389 agents de l’Etat, a été ramené à un plafond de 100 milliards de francs CFA et concerne désormais 30.000 agents du service public. Les 212 milliards de francs CFA n’étaient pas intégralement versés en numéraires aux agents bénéficiaires. Ce montant incluait également des dépenses d’investissement et de fonctionnement.L’économie de 112 milliards ainsi réalisée, va permettre de financer une partie des actions du Pacte Social présenté par le Président de la République, Chef de l’Etat, à toutes les forces vives de la Nation.
Le nouveau système de gratification, désormais appelé Prime d’Incitation à la Performance, a été étendu à tous les agents du service public, y compris à la main d’œuvre non permanente. Cette extension ne s’applique pas aux agents des départements ministériels qui bénéficiaient déjà d’un statut particulier en la matière:
• les personnels de Santé, de l’Enseignement, les Magistrats et les forces de défense et de sécurité.
Il convient de rappeler que des traitements discriminatoires existaient entre les ministères d’une part, et à l’intérieur d’un même ministère d’autre part. Les écarts se chiffrant parfois à plusieurs dizaines de millions.
A titre d’exemple, dans un même département ministériel un directeur général percevait une prime mensuelle de 10 millions de francs CFA alors qu’un autre directeur général ne percevait que 2,5 millions de francs CFA par trimestre.
Par ailleurs, le principe d’allocation des « Fonds Communs » reposait au départ sur l’adéquation des ressources aux montants perçus. Or, en raison de l’escalade des montants alloués à certains, les paiements versés aux agents au titre des « Fonds Communs » étaient de ce fait piochés dans le budget de l’Etat, car les ressources étaient devenues inférieures aux paiements.
Par cette mesure, le Président de la République, Chef de l’Etat a voulu mettre fin une fois pour toutes, aux dérives observées dans le paiement des « Fonds Communs », dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance initiée depuis son accession à la Magistrature Suprême, et en phase avec sa volonté affirmée de réduire les inégalités et autres injustices sociales.
Source : Présidence de la République Gabonaise
Anonyme
En Avril, 2016 (13:03 PM)Mgg
En Avril, 2016 (13:07 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:10 PM)Verite Oblige
En Avril, 2016 (13:18 PM)Inn
En Avril, 2016 (14:14 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (15:40 PM)Diez
En Avril, 2016 (17:35 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:30 PM)Zen
En Avril, 2016 (09:38 AM)Participer à la Discussion