Ce lundi 13 février 2017, des éléments de la Brigade des douanes de Saraya, ont effectué une intervention dans la commune de Khossanto. A la suite d’une vive altercation entre douaniers et orpailleurs, un coup de feu a été tiré par les “soldats de l'économie” et a atteint mortellement le nommé Yamadou Sagna.
Dans un communiqué signé par son porte-parole, Seydou Guèye, le gouvernement “regrette vivement ces incidents et condamne les actes de violence qui ont abouti à une mort d’homme”.
Le gouvernement présente ses condoléances les plus attristées à la famille de la victime, appelle les populations au calme, à la sérénité, et les invite à laisser la justice faire son travail.
Seydou Guèye informe que les deux douaniers mis en cause ont été arrêtés pour les besoins de l’enquête et le parquet a ouvert une information judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire. “Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour que justice soit rendue”, assure-t-on.
16 Commentaires
Droit De Réponse
En Février, 2017 (14:18 PM)Un président doit savoir comment s'exprimer vis-à-vis de ses compatriotes! Souleymane Jules Diop et Sonko vont finir par avoir raison sur toi par rapport à ton "tangue xol", expliquant parfois tes sorties colériques (vote avec force sans pièce d'identité) ou maladroites à la fois envers l'opposition et aux Sénégalais.
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En Février, 2017 (14:34 PM)Elle est créée par un sénégalais. Téléchargez et partagez la sur play store. Merci
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Anonyme
En Février, 2017 (14:34 PM)Aids
En Février, 2017 (14:47 PM)Kédougou
En Février, 2017 (15:28 PM)Anonyme
En Février, 2017 (15:58 PM)Anonyme
En Février, 2017 (18:12 PM)Patriote77
En Février, 2017 (19:15 PM)Anonyme
En Février, 2017 (22:56 PM)Kedovin
En Février, 2017 (23:08 PM)Au regard des actes posés jusque là, Kédougou est, dans les faits, une ville entièrement à part.
-Feu Cinna Sidibé, abattu par les militaires, en décembre 2008.
-Feu Kécouta Sidibe, sourd-muet, bastonné à mort dans les locaux de la brigade de gendarmerie, en août 2012.
-Feu Mamadou Doudou Diallo, tué à bout portant, dans un terrain de foot, par les gardes pénitentiaires en 2014.
-En 2016, le district sanitaire jouant le rôle "d'hôpital régional" a été abandonné par le médecin-chef et tous ses adjoints pour passer la Tabaski chez eux.
-En 2016, mesure impopulaires des autorités avec la fermeture des "diouras", plombant du coup, l'économie de la région.
-En 2017, les fameux douaniers, affamés, sous le sceau de leurs tenues, ont agressé et chipé les 6,5kg d'or de la jeunesse de Khossanto.
-En 2017 toujours, moins de 10jours, les douaniers récidivent et abattent feu Yamadou Sagna, jeune de 24ans, unique fils. Après son assassinat, les jeunes se rebellent.A 19h00, les plaisantins de gendarmes de Sabodala, débarquent, tels des ignares, chargent la population. Bilans: des blessés, des enfants perdus, 43 cases parties en fumées avec toutes leurs récoltes.
-Il ne reste que la police, en sus de la corruption de la quasi-totalité des représentants de l'État dans la région, pour compléter la liste des corps militaires ayant versé le sang Kédovin pour marquer, de leurs empreintes indélébiles, leur passage chez nous.
-De 2012 à nos jours, Kédougou sans Directeur Général, ni ministre-conseiller, encore moins ministre
-Nous avons alerté, ces hommes sans foi, ni loi, ne nous ont pas entendus.
-Nous avons dénoncé, ces hors-la-loi restent insensibles à notre indignation.
-Nous avons condamné ces comportements barbares, mais ils sont devenus aveugles, sourds, muets et aphones en même temps.
Maintenant c'est le temps de l'action pour la défense de nos intérêts, de notre droit consacré par la déclaration universelle des droits de l'homme. Frantz FANON, militant au sein du FLN (front de libération nationale) disait aux africains ceci: "chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir". Donc rendez-vous cet après-midi à 15h00 à la médina, rue 39 x Goumba, immeuble des étudiants.
Kedevin
En Février, 2017 (23:14 PM)Anonyme
En Février, 2017 (23:19 PM)Anonyme
En Février, 2017 (23:54 PM)Piqûre De Rappel
En Février, 2017 (00:46 AM)Ce n’est pas la première fois et certainement pas la dernière fois que des bavures meurtrières sont constatées dans les gendarmeries, les polices et les prisons du Sénégal. Dominique Lopy a été tué dans les locaux du Commissariat de Kolda. Djilata Mané a perdu la vie sous l’effet d’actes policiers meurtriers lors d’une opération de maintien de l’ordre. Balla Gaye a péri en janvier 2001 lors d’une manifestation d’étudiants durant laquelle il a reçu une balle tirée par un policier. En juillet 2010, un jeune pêcheur de 25 ans, Moustapha Sarr, a aussi reçu à la poitrine une balle de policier. A Mbacké, le jeune Ibrahima Samb, apprenti-chauffeur, a subi, en octobre 2013, une bavure policière qui lui a également couté la vie. Il a été jeté dans la malle de voiture particulière d’un des agents de police où il a été abandonné pendant deux jours, ce qui a conduit à sa mort par asphyxie. En juillet 2013, au sud du Sénégal, Antoine Robert Sagna, trouvé dans son village, a été roué à mort de coups par des militaires ; et Jean Michel Cabral, lors d’une grève d’élèves, a reçu une balle de policier qui éteint son âme. La liste est loin d’être exhaustive. Et voilà que ce Ibrahima Diallo est tué à la suite d’une torture insoutenable.
Dans les prisons, la torture est aussi constante. Les pénitentiaires du Sénégal sont d’un sadisme désinvolte et c’est le seul moyen pour eux de sentir leur profession. Lors de la récente mutinerie à Rebeuss, le professionnalisme a déserté le corps pénitentiaire pour envahir le champ de la bavure avec mort d’hommes et de nombreux blessés retrouvés dans une critique situation.
Au Sénégal, pratiquement aucune norme ni règle n’est respectée dans les Commissariats de police, les Brigades de gendarmerie et les espaces carcéraux. Les droits-de-l’hommiste ont beau alerté et tiré sur la sonnette d’alarme. En vain !
Lors des garde-à-vue comme dans le déroulement des enquêtes, la pratique de la torture est régulière. Pourtant, les instruments juridiques nationaux et internationaux indiquent l’interdiction de la torture, même dans les cas de graves. Mais au Sénégal, elle est considérée comme normale.
Le juste est mis dans l’abîme, le droit est trahi et on donne le sceptre au crime car les auteurs des bavures meurtrières sont souvent impunis. Un simulacre de sanction pénale est souvent agité pour ensuite être rangé dans les tiroirs en attendant que le fautif bénéficie in fine d’un non-lieu !
A cette abominable injustice, s’ajoute l’indigeste arrogance de la majorité de policiers, de gendarmes, de douaniers et de pénitentiaires, une arrogance qui est leur signe identitaire. Le citoyen qui se rend dans un commissariat ou une gendarmerie pour une question de papiers administratifs, est accueilli avec une violente arrogance et une abjecte condescendance qui heurte sa dignité.
Cette attitude est le signe prémonitoire des actes de torture et des bavures que commettent ces gens dont le rôle est de protéger l’intégrité morale et physique de la personne et non la blesser ou de l’altérer. Mais ils ne blessent pas seulement. Ils tuent sans aucune forme de procès ! Et la suite est un silo de déclarations et de décisions qui n’aboutissent à rien du tout.
Binette
En Février, 2017 (08:04 AM)http://adf.ly/1joslM
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Zal
En Février, 2017 (08:10 AM)Participer à la Discussion