Les médecins internes des hôpitaux ont indiqué face à la presse que le ministre d'État conseiller spécial du président de la République, M. Pape Samba Mboup a pris en main leur dossier et a promis de le régler d'ici à une semaine. Mais, par mesure de prudence, ces grévistes ont décidé de maintenir leur mot d'ordre jusqu'à la satisfaction de leur revendication.
Les malades et les accompagnants des malades vont peut-être, d'ici à une semaine, pousser un ouf de soulagement. Car, après un mois et neuf jours de grève des internes et anciens internes des hôpitaux de Dakar, sans être satisfaits par les autorités étatiques, voilà que le ministre d'État conseiller spécial du président de la République, M. Pape Samba Mboup entre dans la danse. En effet, selon les internes, M. Mboup a pris le dossier en main et a promis de le régler d'ici à une semaine. «Nous avons eu beaucoup de rencontres avec différentes autorités de l'Etat, mais aucune n'a été sanctionnée par une solution concrète. Cependant, l'espoir demeure encore, vu l'audience qu'on a eue avec le ministère d'État conseiller spécial du président de la République, M. Pape Samba Mboup qui a promis de régler la situation dans un délai d'une semaine», déclare Sadikh Sow, Secrétaire général de l'association des internes et anciens internes des hôpitaux de Dakar (Aiaihd), hier, lors d'un point de presse. Il précise qu' «on peut le considérer comme un homme digne de confiance puisqu'il a eu à régler pas mal de conflits sociaux». Toutefois, par méfiance et pour ne pas tomber dans le piège des promesses verbales, ces médecins internes, après leur assemblée générale (Ag); ont décidé de maintenir leur mot d'ordre. «Le ministre nous a demandé de suspendre notre mot d'ordre et qu'il va régler notre problème. Mais nous lui avons fait comprendre, avec tout le respect qu'on lui doit, que nous ne pouvons pas suspendre notre grève», souligne-t-il. Poursuivant ses explications, le Secrétaire général de ladite association de dire: «L'expérience nous a montré que les engagements verbaux que prennent les autorités ne sont en général pas respectés», martèle-t-il avant de dire que «c'est pourquoi, après l'assemblée générale de ce matin (ndlr: hier), nous avons jugé prudent de maintenir le mot d'ordre jusqu'à ce qu'on ait des solutions concrètes, écrites et signées en bonne et due forme par les autorités concernées». Mais, «nous pensons que nous aurons satisfaction dans un bref délai, afin de reprendre le travail pour le bien-être des populations», termine-t-il.
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