Le Grand théâtre de Dakar a servi de cadre, jeudi soir, pour remonter le temps jusqu’à 1865, à Paoskoto (centre-ouest du Sénégal), quand les troupes musulmanes du marabout Maba Diakhou Ba ont défait celles du colon français dirigées par le gouverneur du Sénégal, Emile Pinet-Laprade,Un épisode historique mémorable mis en scène par l’artiste comédien Pape Faye, grâce aux troupes théâtrales de Arcods de Dakar et au Zénith Art qui ont ravi le public venu nombreux célébrer la fête de l’indépendance et honorer l’armée sénégalaise.
Ainsi pendant près d’une heure, les artistes ont dévoilé une partie de l’histoire cette période coloniale, pendant laquelle, à dix kilomètres de Nioro, les troupes islamiques de Maba Diakhou Ba, avec l’aide de Lat Dior Diop, souverain du royaume du Cayor, ont savamment orchestré la chute du gouverneur Pinet-Laprade. Un acte de bravoure célébré pour honorer l’armée sénégalaise venue se remémorer ces hommes qui ont tendu une embuscade aux troupes coloniales à Paoskoto. Une bataille au cours de laquelle, l’expédition commandée par le gouverneur Pinet-Laprade en personne, subit de lourdes pertes : 25 tués, 80 blessés.
Le marabout du Rip, disciple d’Oumar Foutiyou Tall, entreprit ainsi avec sa troupe d'islamiser les populations animistes, afin de les fédérer à travers seule religion en construisant des mosquées. La cantatrice sénégalaise Kiné Lam faisait résonner, de temps en temps, les hymnes en l’honneur de Lat Dior Diop et de Maba Diakhou Ba pour les galvaniserles artistes-comédiens, comme les griots de la cour des familles royales avaient l'habitude de la faire, pour fouetter leur orgueil. Plusieurs prestations culturelles à travers les tambours de Doudou Ndiaye Rose, la voix d’Oumar Bassoum, de Kiné Lam, mais aussi des rythmes de la Musique Principale des Forces armées, ont tenu en haleine le public et les miliatires, qui n’ont pu s’empêcher d’esquisser quelques pas de danse sous les notes de la chanteuse et comédienne Khady Diouf.
Le ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye, après avoir salué le mérite des combattants de la nation et de l’armée sénégalaise, a appelé à une ‘’revalorisation du patrimoine historique des batailles qui ont marqué l’émergence de notre nation''. ‘’La culture sera un des ciments sur lequel nous consoliderons à la fois la stabilité de notre société et la solidité de nos liens’’, a t-il dit à l’ouverture de la cérémonie. L’Afrique du Sud a également fait honneur à l’armée sénégalaise à travers des danses classiques interprétées par une jeune fille de 15 ans de l’Académie de danse Slou.
18 Commentaires
Kajoor
En Avril, 2013 (16:52 PM)Pereindependance
En Avril, 2013 (16:59 PM)Ce sont ces hommes réellement qui sont les véritables pères de notre indépendance. N'y était eux aujourd'hui on serait tous chrétiens ou animiste.
Si notre pays est autant paradoxale(ni réellement musulmans, ni réellement occidentaux) c'est en grande parti à cause des Senghor , Mamadou Dia.
Warsa Mbam
En Avril, 2013 (18:50 PM)Haako
En Avril, 2013 (19:14 PM)Falilou Senghor
En Avril, 2013 (19:41 PM)nèèl miikk wala moott
Bride ton ignorance et essaie de te référer à la vérité scientifique, sur tout ce qui concerne cette terre du Sénégal *
Où est né Lat Dior, petit fils de Médoune Sokhna Nianne.
Qui est le prédécesseur de Lat Dior ? Madiodio Déguène ou Birima Ngoné Latyr.
A quel âge a-t'il convoité le trône du Kayoor ?
Lat Dior, fils de la princesse Ngoné latyr Fall a 't 'il était élu ou coopté comme un prince consort ?????
Où a t-il fait sa formation militaire. ?
Était il le stratège peint les troubadours qui relatent sa victoire éclantante de Ngol Ngol ?
Pourquoi était-il le commandant en chef des forces martiales de Tamsir Maba Ba Diakhou , ce jour là à Paos Koto dans la vallée de Pathé Badiane
Flanqué de son lieutenant et cousin Al Boury Ndiaye ( fils de Seynabou DIOP ) quel âge avait lat DIOR ???
Combien de combats a - t -il livré contre ceux qui ont occupé la terre de ses ancêtres ( depuis Dethié Fu Ndiogu jusqu'à Meissa Teind Dior en passant par Saxewer Fatma DIOP
Haako, tu dois apprendre à être plus circonspect dans tes déclarations péremptoires..
car
* "La science est une connaissance objective qui établit entre les phénomènes des rapports constants "
Vive le Sénégal
Falilou Senghor
En Avril, 2013 (19:52 PM)nèèl miikk wala moott
Bride ton ignorance et essaie de te référer à la vérité scientifique, sur tout ce qui concerne cette terre du Sénégal
Où est né Lat Dior, petit fils de Médoune Sokhna Nianne.
Qui est le prédécesseur de Lat Dior ? Madiodio Déguène ou Birima Ngoné Latyr.
A quel âge a-t'il convoité le trône du Kayoor ? Lat Dior, fils de la princesse Ngoné latyr Fall a 't 'il était élu ou coopté comme un prince consort ?????
Où a t-il fait sa formation militaire, avant Keur Madiongue Beye ?
Était il le stratège peint les troubadours qui relatent sa victoire éclatante de Ngol Ngol ?
Pourquoi était-il le commandant en chef des forces martiales de Tamsir Maba Ba Diakhou , ce jour là à Paos Koto dans la vallée de Pathé Badiane Flanqué de son lieutenant et cousin Al Boury Ndiaye ( fils de Seynabou DIOP )
Quel âge avait Lat DIOR lorsque Maba Ba fils de Diakhou Dieye, a reçu son allégeance dans la foi islamique ???
Combien de combats a - t -il livré contre ceux qui ont occupé la terre de ses ancêtres ( depuis Dethié Fu Ndiogu jusqu'à Meissa Teind Dior en passant par Saxewer Fatma DIOP
Eeeihh Haako, tu dois apprendre à être plus circonspect dans tes déclarations péremptoires..
car
* "La science est une connaissance objective qui établit entre les phénomènes des rapports constants " Vive le Sénégal
Vive le Sénégal, terre de preux
Maïmoune
En Avril, 2013 (19:56 PM)Bob
En Avril, 2013 (20:25 PM)Y A JAMAIS EU DE RESISTANTS AU SENEGAL EXCEPTE SAMORY
Dekheule2
En Avril, 2013 (20:56 PM)Conformément aux instructions contenues dans la lettre n° 395 de M. le Gouverneur du Sénégal, la division de spahis placée sous mes ordres, montant à cheval dans la nuit du 25 au 26 octobre 1886 pour se porter de Ndande sur Diadié. Lat Dior, à la tête de ses contingents devait se trouver en ce dernier point. Avec ma division, marchaient des cavaliers et des fantassins volontaires, sous les ordres des chefs indigènes Demba War, Ibra Fatim Sarr et Samba Laobé Boury.
Arrivé à Souguère, j'appris par les habitants que Lat Dior et ses partisans avaient quitté Diadié le 26 pour se rendre à Dékhélé, résidence habituelle de ce chef. Ces renseignements me furent confirmés à Diadié où j'arrivais le 26 à 9 heures du matin. Le 27 à 2 heures du matin, la division montait à cheval pour se porter vers Dékhélé, précédée par les cavaliers et fantassins volontaires ainsi que par des spahis envoyés en éclaireurs. À mon arrivée à Thilmakha, j'appris avec étonnement que Lat Dior n'était plus à Dékhélé, qu'il en était parti dans la nuit et se retirait dans la direction du Baol. Ces renseignements étaient erronés ou plutôt donnés de mauvaise foi par les habitants de Thilmakha car, à la sortie de ce village, un espion de Lat Dior, qui fut fusillé avant que je l'eusse interrogé moi-même, avait avoué que son maître se dirigeait vers l'Ouest, dans la direction de Ndande car ce mouvement de Lat Dior se plaçait entre nous et la ligne ferrée.
À 10 heures du matin, je fis occuper le village de Dékhélé par les volontaires et pousser des reconnaissances dans les directions de Thirouguène, Afia et Diouki. A 11 heures, toutes ces reconnaissances étaient rentrées sans avoir rencontré de parties ennemies. Je pris alors position auprès du puits qui se trouve à 2 kilomètres environ de Dékhélé. Les abords de ce puits, sur un rayon de 30 mètres seulement sont sablonneux et complètement dénudés, tandis que les environs, aussi loin que la vue peut s'étendre, sont couverts de broussailles et de hautes herbes, dépassant de beaucoup la tête d'un cavalier à cheval.
Les six premiers chevaux buvaient. Tout à coup, une fusillade épouvantable éclate sur notre droite. Trois chevaux tombent, foudroyés; six hommes sont mis hors de combat. Je rallie aussitôt la moitié des spahis autour de moi pour riposter. Les partisans de Lat Dior au nombre de 250 à 300, divisés en deux groupes, avaient gagné les abords du puits par une marche extrêmement rapide à travers les hautes herbes. Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. À 11 heures trois-quarts, j'étais presque maître de la situation. Je fis monter 20 spahis à cheval et me portai un peu en avant. L'ennemi était complètement battu. Son chef Lat Dior restait sur le champ de bataille avec ses deux fils et soixante-dix-huit de ses guerriers les plus renommés. Pendant ce combat si court, les spahis avaient fait des pertes énormes : un tiers de l'effectif en hommes et chevaux avait été mis hors de combat. Tous d'ailleurs avaient rivalisé de bravoure et donnèrent les preuves du plus admirable sang-froid. Parmi eux je tiens à distinguer :
Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Dekheule2
En Avril, 2013 (21:02 PM)À 10 heures du matin, je fis occuper le village de Dékhélé par les volontaires et pousser des reconnaissances dans les directions de Thirouguène, Afia et Diouki. A 11 heures, toutes ces reconnaissances étaient rentrées sans avoir rencontré de parties ennemies. Je pris alors position auprès du puits qui se trouve à 2 kilomètres environ de Dékhélé. Les abords de ce puits, sur un rayon de 30 mètres seulement sont sablonneux et complètement dénudés, tandis que les environs, aussi loin que la vue peut s'étendre, sont couverts de broussailles et de hautes herbes, dépassant de beaucoup la tête d'un cavalier à cheval.
Les six premiers chevaux buvaient. Tout à coup, une fusillade épouvantable éclate sur notre droite. Trois chevaux tombent, foudroyés; six hommes sont mis hors de combat. Je rallie aussitôt la moitié des spahis autour de moi pour riposter. Les partisans de Lat Dior au nombre de 250 à 300, divisés en deux groupes, avaient gagné les abords du puits par une marche extrêmement rapide à travers les hautes herbes. Ils nous livraient un combat acharné. Pendant un quart d'heure on se fusillait de si près que beaucoup d'ennemis eurent leurs vêtements brûlés par la poudre. À 11 heures trois-quarts, j'étais presque maître de la situation. Je fis monter 20 spahis à cheval et me portai un peu en avant. L'ennemi était complètement battu. Son chef Lat Dior restait sur le champ de bataille avec ses deux fils et soixante-dix-huit de ses guerriers les plus renommés. Pendant ce combat si court, les spahis avaient fait des pertes énormes : un tiers de l'effectif en hommes et chevaux avait été mis hors de combat. Tous d'ailleurs avaient rivalisé de bravoure et donnèrent les preuves du plus admirable sang-froid. Parmi eux je tiens à distinguer :
Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Dekheule3
En Avril, 2013 (21:05 PM)Le trompettiste Samba Assa, atteint de quatre blessures, a continué le feu en tirant à genou. Le spahi Mamadou Sy, ayant eu le bras cassé par une balle, a continué le combat jusqu'à la fin avec son revolver. Le spahi Aliou Bâ n'a cessé de combattre qu'à la troisième blessure. Enfin le spahi Samba N'Diaye, vieux soldat médaillé dont l'éloge n'est plus à faire, atteint de deux blessures, a défendu à ses camarades de le relever avant la fin du combat.
Tous ces intrépides soldats se sont montrés si admirables que je me permets de soumettre à la haute bienveillance de M. le Gouverneur un état de propositions de récompenses qu'ils ont si noblement méritées.
Dékhélé, le 27 octobre 1886
Le Capitaine Commandant la division : Valois
(Archives du Sénégal - Fonds A.O.F I-D-48)
Alphonse Dupon
En Avril, 2013 (22:06 PM)Falilou Senghor
En Avril, 2013 (22:17 PM)Nous connaisons ce rapport par cœur, que vous venez de rappeler
...
...............
Il décrit une des 40 batailles que Lat DIOr Ibn Saxewer, Lat Dior fils de la princesse Ngoné Latyr Fall a livré durant les 26 ans de son magistère.
Depuis celle de thioukhour jusqu'à ce dernier mercredi du mois d'Octobre 1886.
Vive le Sénégal dont l'Etat moderne a été faconné par Mamadou Dia, et dont le père de la Nation est cet homme d'envergure, Sédar Léopold SENGHOR.
Mbayéne Mbayéne
En Avril, 2013 (00:31 AM)J'en Sais Trop
En Avril, 2013 (09:07 AM)Revalorier nos historiens, nos artistes, nos griots talentueux dépositaire de notre identité culturelle, mais également ressuciter les sites et monuments historiques sans oublier de traduire en acte concret en une place de choix les ouvres incommensurables de nos vaillants héros tels Lat Dior Ngoné Latyr Diop du Cayor, Alboury Ndiaye du Djolof, Maba Diakhou Bâ de Rip, Aline Sitoé Diatta du Casa,Ndieumbeut Mbodj et Ndatté Yalla du Wallo.
Le tout avec une mention spéciale à El Hadj Oumar Foutiyou TALL, précurseur de notre identité sociale contemporaine(l'islam) au Sénégal.
Nous sommes heureux de ces nouvelles approches culturelles des nouvelles autorités du pays.
Bon courage nous sommes pour.
Rek
En Avril, 2013 (21:12 PM)Bob
En Avril, 2013 (21:58 PM)tout ceci n'est que pur MYTHE ....
Toutes les histoires sur les SOIT-DISANT RESISTANTS sénégalais ne sont que pur invention...
LAT DIOR était un ivrogne qui vendait ses cousins pour un bouteille de vin
El Hadj O. TALL un criminel qui se faisait passer pour un musulman
Les autres histoires sur le roi du Wallo, du RIP, ddu Baol et autre ..... Que du vent
D
En Juillet, 2013 (12:09 PM)Participer à la Discussion