ESCAPADES EXTRA-CONJUGALES : Les heures de pause font l’affaire

Les hommes mariés, qui se croient plus intelligents que leurs conjointes, pour tromper leur vigilance ont plus d’un tour dans leur sac. Ainsi de peur d’être abandonnées par ces dernières, des stratégies de contournement, ils n’en manquent jamais. Pour preuve, ceux d’entre eux qui sont dans la vie active, choisissent les heures de pause pour faire la cour à leurs maîtresses et autres deuxièmes bureaux souvent déjà dans les liens sacrés du mariage. De nos jours, les heures de pause sont choisies par des hommes mariés qui cherchent à jouer aux mauvais garçons sans que madame ne se doute de quelque chose. Et le plus grave réside dans le fait qu’ils sortent avec des femmes, pour la plupart déjà mariées.

L’astuce : ils sont de plus en plus nombreux à en faire leur, courtiser à la va-vite leurs copines pendant les heures de pause. « Beaucoup d’hommes mariés au Sénégal maintenant opèrent autrement, nous confie Astou Fall, 35 ans enseignante.

Et de poursuivre : « Ce qui me fait le plus mal, c’est que ces derniers, se croyant plus intelligents que leurs épouses vont jusqu'à  changer les heures de rencontre. Maintenant au lieu de la nuit de peur d’être soupçonnée par leurs épouses, ils choisissent les heures de travail. Le plus souvent, ces travailleurs prennent une heure ou deux leurs heures pour faire des choses réprimées par la morale.

Je peux te jurer qu’il y a des femmes que si on leur dit que leurs maris sont des coureurs de jupon elles ne vont jamais le croire. Tellement, qu’ils ont du caractère et forgent le respect ». Dans cette même lancée, Mme Fall raconte : « J’avais une copine, femme d’un émigré qui sortait avec un homme marié.

Ils se  voyaient presque tous les jours dans la journée soit à l’hôtel ou quelque part en cachette. Je suis dégoûtée par ces pratiques. Je n’ai même plus envie de me marier. On a l’habitude de traiter certaines jeunes filles ou femmes de pratique de « Mbarane » (femmes courtisées par plusieurs hommes).

Toutefois, je trouve que de ce point de vue-là, les hommes sont plus dangereux que nous. Il y a certains qui vont jusqu'à louer une chambre ou un appartement pas trop loin de leur lieu de travail pour y partager des moments de plaisir avec leurs conquêtes du moment.

C’est anormal ». De son côté, Maïmouna Boye, âgée 39 ans, mariée et maman de jumelles, se désole en ces termes : « La plupart des maladies sexuellement transmissibles ce sont, les hommes infidèles qui les transmettent à leurs conjointes. Nous faisons tout ce qui est de notre possible pour les retenir à la maison mais c’est peine perdue ».

Des femmes mariées indexées

Mme T. N. Ndiaye commerçante dans un marché de la capitale, nous a narré sa propre histoire vécue. « Un jour, j’ai rencontré un vieux  avoisinant la soixantaine. Il était marié et il savait très bien que moi aussi je suis une femme mariée. Un jour, il m’a proposé une maison, une voiture et un titre de voyage pour être avec lui. Étant commerçante et lui un homme d’affaires, les heures de pause étaient très indiquées pour que nous puissions nous voir.

La proposition était alléchante. Toutefois, comme je suis une croyante,  je me suis rétractée à la dernière minute ». Tout en poursuivant son récit, elle déclare : « Les femmes doivent être plus vigilantes. Ces genres d’hommes, nous devons toujours être fermes à leur endroit.

S ‘ils savent qu’ils ne peuvent pas rester fidèles, le mieux c’est qu’ils prennent une autre épouse ».  Pour sa part, Aby une jeune femme, infirmière s’indigne en ces termes : « Ma cousine a été victime. Elle est sortie avec un homme marié qui a fini par l’épouser sans être au courant que ce dernier avait déjà une femme.

En effet, il lui avait fait savoir qu’il était célibataire et  qu’il travaillait la nuit. De ce fait, ils se voyaient la journée. L’histoire a duré ainsi jusqu’à que ma cousine tombe enceinte. Cela a poussé le monsieur à l’épouser ». De son côté, Rokhaya Thiombane, une jeune fille de 24 ans pense que les femmes sont irresponsables.

« Les femmes doivent être plus responsables.Elles doivent être matures et savoir faire le distinguo entre les hommes qui sont de bonne foi et ceux qui cherchent à se jouer d’elles. Je ne vais jamais  accepter de sortir en cachette avec un homme. Tous les hommes qui le font, c’est juste pour un passe-temps. Malheureusement, l’argent a  détruit toutes nos valeurs ».

Selon Bacari Dièmé, professeur de français dans un lycée de Dakar, la société sénégalaise est en déperdition.  « J’ai entendu dire que beaucoup d’hommes mariés quand ils veulent tromper leur femme, ils profitent des lieux de travail pour manifester leur infidélité.

Raison pour laquelle, beaucoup d’entre eux ne sortent pas la nuit afin de tromper la vigilance de leurs épouses. Je considère ce comportement comme un acte d’irresponsabilité. Car, tout mari musulman a droit à plusieurs épouses (maximum quatre). Au lieu de ternir leurs images, les hommes doivent, s’ils le désirent, chercher des « niarels » des « nietels » ainsi de suite.

C’est plus prudent. Car l’infidélité occasionne des maladies comme les Mst ». Même son de cloche pour Landing Badji « Certains de mes amis mariés  ont aménagé un petit espace d’intimité dans leurs bureaux pour recevoir des conquêtes. Aux heures de pause, ils fixent des rendez-vous avec leurs dulcinées.

Franchement, je condamne cet acte car ce n’est pas du sérieux. Mais, je condamne aussi  les filles qui courent derrière ces hommes. Cela peut détruire des liens matrimoniaux et générer de multiple maladies. Je conseille aux hommes qui le font de cesser ces pratiques ». Les maris volages apprécieront.