La gestion des inondations doit accorder une priorité à la prévention, selon l’ingénieur hydraulique, Antoine Diockel Thiaw. Il recommande la mise en place d’un système d’alerte précoce. Le technicien est persuadé que la résolution du problème ne peut se faire sans un minimum de sacrifice des résidents de la banlieue dakaroise. L’occurrence des inondations préoccupe l’Action pour la renaissance/Wallu askanu Sénégal Ar/Wa Sénégal. La structure a organisé une conférence sur « Inondations : actions salutaires immédiates et solutions durables ».
Elle a été introduite par l’ingénieur hydraulique Antoine Diockel Thiaw. Le technicien accorde une place de choix à la mise en place des mesures préventives, précisément l’adaptation au changement climatique, parce que les inondations ne sont pas des phénomènes locaux. « Comme nous ne pouvons pas prévoir et éviter les inondations, il faut donc que les populations s’adaptent. Nous devons leur montrer comment se comporter, comment agir en cas de catastrophe. C’est un travail de longue haleine », a formulé l’ingénieur. M. Thiaw a aussi proposé la mise en place d’un système d’alerte précoce. « Je pense qu’il est judicieux de mettre en place un système d’alerte et de prévisions pour donner des informations utiles aux Sénégalais. C’est l’une des voies d’atténuation des conséquences des inondations », a-t-il défendu.
L’ingénieur est également convaincu que la banlieue dakaroise ne sortira pas des inondations sans le sacrifice des habitants de cette zone. En plus du déplacement des sinistrés, la restructuration s’impose. « La restructuration est l’une des solutions viables. Mais, faudrait-il, lorsqu’une canalisation ou une route empiète sur la maison de quelqu’un, que celui-ci accepte de céder cette parcelle au nom de l’intérêt général », a indiqué Antoine Diockel Thiaw. L’implication des victimes ou des résidents des zones inondables figure dans les solutions. Une collaboration avec les comités locaux, a-t-il avancé, aiderait à la recherche de solutions. « Nous ne devons pas ignorer les populations. Il y a des comités locaux qui ont une parfaite idée des zones inondables. Il faut les associer dans la recherche de solutions », a conseillé le technicien.
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En Avril, 2013 (07:27 AM)Participer à la Discussion