Le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Mamadou Lamine Keïta, a organisé un atelier national de partage des résultats préliminaires d’une étude-diagnostic du système actuel du suivi-évaluation du département et de validation de l’étude d’impact du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj).
Après avoir rappelé avec conviction tout le profit que notre politique nationale de jeunesse pouvait tirer du « Projet de renforcement des capacités de suivi-évaluation en matière d’emploi » de la Banque mondiale, M. Mamadou Lamine Keïta a souligné que l’atelier national donne plus de sens à ce constat, puisqu’il s’agit de partager l’état des lieux du dispositif actuel de suivi-évaluation du département et par la même occasion, de procéder à la validation des termes de références de l’étude impact du Fonds national de la promotion des jeunes.
Pour le ministre, il s’agit d’ouvrir une large fenêtre sur l’avenir avec la perspective de mise en place d’un Système d’information et de gestion (Sig) dédié à l’emploi des jeunes, qui demeure au coeur des préoccupations des pouvoirs publics. Il a annoncé que le président Abdoulaye Wade l’a instruit de faire une évaluation exhaustive et critique de la problématique de l’emploi des jeunes au Sénégal, dans la perspective d’une réunion qu’il présidera lui-même.
Il s’agira, à en croire ses propos, d’une véritable révolution copernicienne, puisque, grâce à ce diagnostic, tous les aspects relatifs à la coordination et à l’harmonisation des interventions seront vidés.
Avec le Sig, souligne-t-il, il sera plus aisé de déterminer à temps réel, les offres et de recenser les demandeurs d’emplois sur l’ensemble du territoire.
C’est pourquoi, il a noté que l’atelier devrait déboucher sur la validation de l’étude d’impact du Fnpj et, à terme, clore le débat sur l’efficacité et l’efficience de notre politique nationale d’emplois des jeunes.
Mamadou Lamine Keïta a exhorté les participants à faire de cet atelier des moments d’intenses réflexions pour permettre d’atteindre les objectifs poursuivis, puisque le suivi-évaluation, plus qu’un guide d’actions, constitue une exigence de bonne gouvernance à laquelle on ne peut se soustraire.
Enfin, il a renouvelé les remerciements du gouvernement à la Banque mondiale grâce à qui, un don de 200 millions de Fcfa a permis le financement de cet important projet et à tous les partenaires mobilisés à côté de notre pays dans son combat acharné contre le chômage des jeunes.
0 Commentaires
Participer à la Discussion