[ V I D E O ] Emission « Noko dundé » de Walf TV: La police serait en partie responsable du meurtre de la jeune Sélbé Diouf et du décès de Lahad Wade

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- Abdou Lahad avait des problèmes mentaux

- Les images de la bastonnade

- PRECISION: Ndèye Selbé Diouf n'a pas été découpé en morceaux

- Enterrement

- Temoignages

- La police serait en partie responsable du meurtre de la jeune fille et du décès de Lahad Wade

La petite Ndèye Selbé Diouf, 12 ans, a-t-elle été tuée par un homme ne jouissant plus de toutes ses facultés mentales ? A en croire Modou Wade, frère d’Abdou Lahad Wade, l’auteur des faits, celui-ci était confronté à des problèmes mentaux et avait même séjourné dans une structure psychiatrique.
Abdou Lahad Wade, l’homme qui avait violé et tué atrocement la petite Ndèye Selbé Diouf, était confronté à des problèmes mentaux, à en croire son frère Modou qui s’exprimait à l’émission de téléréalité « Noko dundé » de la télé Wal Fadjri, diffusée samedi dernier. Emigré, Abdou Lahad était rentré d’Europe à cause d’une maladie, en 2005. A en croire son frère, il débitait des propos décousus, même devant son marabout. Dans son langage, revenait fréquemment le mot « tuer », poursuit Modou qui ajoute que son frère préférait s’isoler comme s’il luttait contre une force irrésistible le poussant à commettre l’irréparable.

Face son comportement de plus en plus inquiétant, sa famille finit par le faire interner dans une structure psychiatrique de Mbao, mais Abdou Lahad réussit à s’échapper. Une fois rentré, il s’en prit à son frère à qui il donna un coup de barre de fer pour l’avoir fait interner, raconte Modou Wade. Celui-ci a même brandi, durant l’émission, un papier pour attester de l’état mental d’Abdou Lahad, qui a succombé à ses blessures après avoir été fauché et lynché par une foule en furie. Apparemment, le contenu du papier a convaincu certains participants à l’émission dont un spécialiste de la psychiatrie. Avant d’en arriver à s’en prendre de manière horrible à la petite fillette de Ndiongolor, Abdou Lahad Wade avait, de par son attitude dangereuse, obligé sa belle-sœur à quitter la maison. Le jour de la Korité, raconte Modou Wade, leur frère avait menacé de tuer à l’aide d’un couteau sa propre mère. Modou Wade s’est désolé de l’attitude de la police et des Sapeurs-pompiers qui auraient préféré prendre la fuite alors qu’ils avaient pour mission de neutraliser leur frère pour son internement.

Modou est aussi revenu sur le comportement de son frère le jour de la mort de la petite fille. Cependant, il a tenu à préciser que le mis en cause n’avait jamais découpé la fillette comme relaté dans la presse. Ce jour, « je l’ai vu sortir de sa chambre, le soir, avec un couteau, les mains couvertes de sang. Il les lavait au robinet. Je l’interpelle sur ce sang, mais il me rassure et promet de m’expliquer plus tard. Alors que je prenais ma douche, je le vois nettoyer du sang à l’aide d’une serviette », se souvient-il. A cet instant, Modou soupçonnait son frère d’avoir égorgé un de leurs deux moutons. Mais, lorsqu’il vérifia pour en avoir le cœur net, il constata qu’aucun mouton ne manquait. Abdou Lahat continuait à faire des va-et-vient. A 19 heures, raconte Modou, il demanda à un enfant de creuser un trou à l’aide d’une pelle. Puis, il sortit muni d’un sac pour l’enterrer dans le trou. La police, alertée, déterra le sac qui contenait le corps sans vie de la fillette.