La cérémonie officielle du dixième Salon International de l’élevage s’est tenue ce jeudi 14 janvier 2016 au Centre International pour le Commerce extérieur du Sénégal (CICES). Initié par l’Association des éleveurs pour le développement et l’amélioration des races (Adam), cette manifestation, reste le rendez-vous annuel des éleveurs professionnels, minoteries, laboratoires vétérinaires et industries laitières, et sert aussi de tribune pour mettre en exergue les avancées réalisées pour l’amélioration des races au Sénégal.
Ils sont plus de 300 éleveurs venus de différentes localités du pays, à participer à la 10e édition du Salon International de l’élevage qui a pour parrain Abdoulaye Baba Diaw
Cette rencontre entre éleveurs s’inscrit dans la dynamique « de booster le secteur de l’élevage, qui occupe une place importante dans notre économie. La route fut longue, les difficultés nombreuses. Mais, nous avons à force d’abnégation et de conviction, réussi l’objectif initial d’amélioration de nos races locales ovines », a soutenu Abou Kane, président de l’Adam.
« Le résultat est aujourd’hui visible dans ce pays où nos bêtes rivalisent de prestance et de beauté. Dans le domaine de l’élevage bovin, nos autorités sillonnent le monde à la quête de races amélioratrices de nos espèces locales. Pour l’élevage ovin, nous avons produit dans nos bergeries de superbes géniteurs capables de transformer radicalement le visage de notre cheptel national » a ajouté Abou Kane.
Venu représenter le Premier ministre, Pape Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture a félicité les membres de l’Adam pour le travail accompli dans le domaine de l’élevage. « Votre contribution au développement économique et social de notre pays, votre ténacité et la régularité dans l’organisation des événements pour la promotion des activités ont fini par mettre en évidence votre compétence et votre savoir-faire. J’appelle toutes les organisations similaires à collaborer pour la mise sur pied et dans les meilleurs délais d’une fédération nationale des producteurs de moutons de race, en vue de mieux échanger, de mieux assurer la variabilité génétique. Et en guise de contribution aux efforts que vous déployez, le gouvernement va acquérir 250 “ladoums” pour inscrire notre élevage dans une dynamique d’excellence », a déclaré le ministre de l’Agriculture.
« Déjà, nous avons en perspective la mise en œuvre du Programme National d’Autosuffisance en moutons avec une forte implication de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), du Conseil national de Concertation des Ruraux (CNCR). Un programme pour lequel, je demande une forte implication à la base des organisations d’éleveurs de moutons, dont le vôtre qui évolue dans l’amélioration génétique ovine », a-t-il ajouté.
10 Commentaires
Critiques
En Janvier, 2016 (01:06 AM)Beaucoup sont de verreux éleveurs et injectent des produits dopant pour booster la croissance et la masse musculaire des sujets.
Par ailleurs, le prix prohibitif des sujets échappant à toute régulation en fait aujourd'hui une activité se rapprochant de la mafia. Même si force est de reconnaître qu'il y a de très bons éléveurs dans ce monde et le président de l'association ADAM très modeste et d'une maturité remarquable.
Les problèmes:
1 - tout sujet ne provenant pas d'un illustre membre n'est point considéré. Certains membres, réunis en collectifs combattent même mystiquement d'excellents mâles et leurs propriétaire provenant de l'intérieur du pays.
2- élévage ne rime pas avec bling bling: cet éleveur d'une association régionale qui, au lieu de mettre en avant le mérite qu'il aurait eu par des efforts d'amélioration génétique à travers les années, montre ses richesses (R+3, SUV onéreux, bijoux en parrade...) avec la complicité des réalisateurs d'une émission télé de promotion de la race Ladoum.
3- un ministre de l' élevage trop penchant du côté des associations d'éléveurs. Peut être normal puisqu'a chaque représentation régionale d'une association, un gros bélier lui est offert. Son rôle serait l'impartialité et de tout faire pour que de l'offre soit supérieure à la demande pendant la période pré-Tabaski.
En fait, un conclave est nécessaire sinon l'activité déclinera.
Pour exemple: la lutte nationale est en train de flancher tout simplement parce que 4 promotteurs se la partageaient sous l'appui financier des grandes firmes de la téléphonie. Maintenant, puisque violence et incivisme ont pris le dessus, les sponsors ont disparus et les lutteurs souvent démunis intellectuellement, veulent maintenir la consistance des cachets financiers.
ladoum.sn corrigez vos énervantes fautes: Pékos le "phonomène" et tant d'autres.
Anonyme
En Janvier, 2016 (01:25 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (02:16 AM)Pourquoi ne pas juste subventionner ces éleveurs qui savent déjà faire le boulot?...Ca a n'y rien comprendre.
Acheter des moutons a des éleveurs pour les donner a qui?
Anonyme
En Janvier, 2016 (07:43 AM)Ngani
En Janvier, 2016 (09:37 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (09:52 AM)Tout le monde sait aujourd'hui qu'il n'a plus d'arachide dans les campagnes et que les stocks résiduels se vendent à 250 F/Kg
Acheter à ce prix entraînera des pertes énormes pour cette société déjà en faillite.
En plus comment peut on confier cet argent à l'équipe toujours en place de Jaber ?
Quel laxisme!
Antiladoum
En Janvier, 2016 (11:31 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (12:54 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (15:17 PM)Poulele
En Janvier, 2016 (17:26 PM)Participer à la Discussion