Au chapitre des tabous, les questions qui portent sur la sexualité des jeunes sont aux premières loges. Laissés à eux-mêmes, les adolescents et les jeunes, pour une grande partie, ont fini par trouver eux-mêmes les réponses à leurs propres questions sur la sexualité. Seneweb est allé à la rencontre d'ados, de parents et d'acteurs de la santé de la reproduction pour mieux cerner le problème.
La sexualité des adolescents et des jeunes est un sujet considéré comme tabou dans les familles sénégalaises. Rares sont celles qui évoquent cette question avec leurs enfants du fait de sa complexité. Alors que le débat enfle sur la nécessité ou non d’inclure l’éducation sexuelle dans l’enseignement scolaire, des voix ont commencé à se faire entendre. Pendant ce temps, la cible devient de plus en plus vulnérable. Les grossesses non désirées ou celles dites précoces, les infanticides causés par des femmes célibataires, les infections sexuellement transmissibles (Ist) comme le Vih Sida, continuent de faire légion chez les adolescents et les jeunes. Malgré cet état de fait, les parents préfèrent le mutisme à une discussion à bâtons rompus avec leurs enfants. Le sujet est toujours considéré comme tabou.
Une petite enquête menée auprès de quelques adolescents a montré qu'en réalité, les jeunes sont très au fait des conséquences d’une activité sexuelle, mais aussi des différentes stratégies pour éviter d’engrosser ou de tomber enceinte. Les jeunes interrogés, tout sexe confondu, ont tous estimé prendre conscience des risques d’une activité sexuelle.
Si certains jeunes, des filles surtout, soutiennent n’avoir jamais osé aller jusqu’au bout d’un flirt, leurs pairs de sexe masculin, ont eux, pour la plupart, avoué qu’ils ne sont plus puceaux, depuis belle lurette. Ibrahima Nd. a accepté de se confier. Il dit n’avoir jamais eu à discuter de sexualité, ni avec ses parents, ni avec ses aînés. Un peu gêné, au départ, il est parvenu à dire que tout ce qu’il sait de la santé de la reproduction, il l’a appris au cours de Svt (Sciences de la vie et de la terre) avant de faire ses propres recherches. En classe, il dit avoir senti beaucoup de honte à se concentrer sur les explications que leur donnait le professeur, sur l’anatomie de l’homme et de la femme.
«On a eu de la chance que nos folies n’aient pas conduit aux Ist ou aux grossesses»
«Je savais qu’il fallait une conjonction sexuelle entre un homme et une femme pour qu’il puisse y avoir une grossesse. J’ignorais véritablement comment était constitué l’organe féminin, c’est quoi les menstrues, etc. C’est grâce au cours de Svt que j’ai fini par comprendre pourquoi les filles ne jeûnaient pas certains jours du mois de Ramadan. J’avais cependant honte en un moment, en cours de Svt portant sur la reproduction», a confié Ibrahima.
Ainsi au fil du temps, il dit avoir commencé à fréquenter les filles, à taquiner la cigarette … et même à regarder des films pornos, entre ados. «Avec des copains et des copines, on a fait beaucoup de choses dont je ne me vanterais pas. Aujourd’hui, je me dis qu’on a eu de la chance que nos folies n’aient pas conduit aux Ist, aux grossesses etc. On a maté des films X, comme ce n’est pas possible», a-t-il dit, avec un sourire étouffé.
Kiné S., une adolescente aux formes généreuses, habillée d’un pantalon Jean déchiré délavé et d’un haut de couleur vert fluo, avec des chaussures assorties, semble croquer la vie à pleine dent. Sa jeunesse, elle dit la vivre pleinement, mais avec beaucoup de prudence, même si elle est convaincue que jeunesse doit se faire. Kiné est inscrite à un établissement privé de la place. Elle passe la journée à l’école et fréquente les ados de son âge, à la récréation. Entre deux cours, ou quand le temps le lui permet, elle sort avec ses amis. De ses sorties, quelques-unes de ses amies, confie-t-elle, ont fini par franchir le rubicond.
«Nous étions une bande d’amis. Il y avait des couples qui s’étaient formés, au fil du temps. Certains ne s’abstenaient pas de flirter. Il y avait une sorte de concurrence tacite entre nous. Chacun voulait démontrer à l’autre qu’elle est plus branchée. D’ailleurs, il y en a qui ont fini par entretenir des relations sexuelles avec leurs amants. Pour moi, c’était impensable. Chez nous, on accorde beaucoup d’importance à la virginité des filles jusqu’au mariage. C’est pourquoi, jamais je n’ai pensé pousser le flirt loin. J’ai appris à l’école que tout objet qui dépassait le seuil de l’orifice vaginal pouvait entraîner une défloraison de l’hymen. Aussi me suis-je fixée une limite à ne jamais franchir. Chez moi, malheureusement, cette question n’a jamais été évoquée, ni par mes tantes, ni par ma grand-mère, encore moins par ma mère. Mon père n’en parlons pas», regrette-t-elle. Et pourtant, dit-elle, elle aimerait qu'on lui explique avant qu'elle ne soit obligée elle-même d'aller découvrir avec tous les risques que cela comporte.
«J’ai appris, à l’école, que tout objet qui dépassait le seuil de l’orifice vaginal ...»
Avec ses amis, elle soutient avoir entendu, au cours des explications du professeur de Svt parler du Centre conseil ado (Cca) de son département, et de l’importance de ladite structure. «J’avais surpris certains de mes amis parler de Centre conseil pour les adolescents et pour les jeunes. Un jour, alors qu’ils s’y rendaient, je les ai suivis par curiosité. De là, le personnel trouvé sur place nous a accordés toute son attention. C’est ce jour-là que beaucoup de questions que je me posais ont trouvé des réponses», indique Kiné.
À côté de ceux qui se réjouissent des démarches entreprises par les ados et les jeunes pour se protéger des Ist et des grossesses non désirées, beaucoup disent déplorer vivement ce fait. Ils estiment que ces ados, sexuellement actifs, font usage de produits contraceptifs comme des préservatifs, mais aussi des pilules pour se protéger.
Marième, une jeune dame mariée, est foncièrement contre ces filles célibataires qui utilisent les pilules pour éviter les grossesses non désirées. «Les filles qui utilisent les pilules, sans être mariée, je leur recommande d’arrêter. Je suis convaincue que les jeunes filles n’utilisent les contraceptifs que pour s’adonner librement au sexe. La pilule est un produit qu’on peut acheter sans ordonnance. Elle est à la portée de tous. Mais elle est aussi très dangereuse, même si elle a été conçue pour protéger la femme et lui éviter des grossesses rapprochées ou non désirées», éclaire Marième.
«Les filles de mon âge aiment le sexe …»
Contrairement à cette dernière, Bintou, une jeune fille de 20 ans, a béni l’utilisation des contraceptifs, aussi bien par les mariées que par les célibataires. «Je suis à la fois pour et contre l’utilisation des produits contraceptifs. Si je dis que je suis pour, c’est parce qu’il y a des femmes qui tombent enceinte tous les 2 ans. Et cela n’est pas du tout bon pour elles. Et quand je dis que je suis contre, c’est parce la religion nous l’interdit. Et il y a des effets secondaires. Mais, certaines filles le font pour le simple plaisir. Elle utilise les pilules du lendemain. Cela fait qu’elles peuvent faire ce qu’elles veulent sans pour autant tomber enceinte. Les filles de mon âge aiment le sexe et ces pilules leur permet de faire l’amour quant elles le souhaitent», dit-elle.
Bien que tous s’accordent à plaider pour l’abstinence jusqu’au mariage, beaucoup de jeunes filles, célibataires, ont une activité sexuelle régulière. Marie est de celles-là. «Moi, je ne suis pas mariée, mais je prends des pilules parce que je ne veux pas tomber enceinte bêtement. Avant de le faire aussi, j’ai vu un médecin qui m’a donné quelques conseils. Et depuis que je prends ces pilules, je n’ai noté aucun problème. Je suis bien dans ma peau. Je peux faire ce que je veux sans tomber enceinte. Ce n’est pas que je suis une fille mauvaise, mais je ne veux pas avoir d’enfant hors mariage. Je suis trop jeune et je ne suis pas prête pour entretenir un enfant. Parce qu’un bébé, ça nécessite beaucoup de sacrifices», dit-elle.
«J’ai été très clair avec mes enfants : quiconque tombe enceinte ou engrosse…»
Père de famille, domicilié aux Parcelles Assainies, Moussa S. a même froncé les sourcils à l’évocation du sujet. Interrogé, il dit n’être pas du genre à parler de sexualité avec ses enfants. «Je me vois mal parler de sexe avec mes enfants. Il faut qu’on arrête de copier les toubabs. Ce qui est valable chez les blancs ne l’est pas chez nous. Nos parents ne nous parlaient pas de sexe. Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, je vais changer cette tendance. En tout cas, je veille bien sur mes enfants. Aux filles, je ne cesse de mettre en garde contre le péché de la chair. J’ai été très clair la-dessus : quiconque tombe enceinte ou engrosse une fille, alors qu’il n’est pas dans les liens du mariage, sort de ma maison. Et je crois que le message est bien entendu. C’est tout ce que j’avais à dire», dit-il avant de poursuivre son chemin, sans crier gare.
Mère Ndioba, A. Diop, de son vrai nom, elle, dit avoir engagé des discussions avec ses filles, lorsqu’elle a vu en elles les signes d’une puberté. «Il m’est arrivée d’évoquer des sujets qui portent sur la sexualité. Mais, c’était dans l’optique de leur faire comprendre ce que c'est les menstrues, comment se prendre en charge chaque mois, après les règles et ce que signifie les mutations notées sur leur corps». Et de ses explications, elle dit avoir expliqué à ses filles qu’elles sont devenues femmes et qu’elles sont en âge de procréer. Ses fils, aussi, elle dit les surveiller comme du lait sur du feu. «Je veille aussi sur mes garçons autant que sur mes filles».
Spécialisés dans la prise en charge des ados et des jeunes sur la santé de la reproduction, des agents des Centre conseil ado (Cca), interpellés sur la sexualité des adolescents, recommandent un meilleur fonctionnement et une démultiplication desdites structures pour accompagner les jeunes. Mme Konté, Soda Ndiaye, est la coordonnatrice du Centre conseil ado du Centre des Parcelles Assainies.Parlant de l’accès des adolescents et des jeunes aux services de santé de la reproduction et du taux de fréquentation des jeunes dans la structure qu’elle dirige, elle reconnait que c’est faible. «On peut dire que le taux de fréquentation a véritablement baissé. Compte tenu des problèmes que nous traversons depuis 2 ou 3 ans. Les locaux sont délabrés et ne sont plus fonctionnels. Ce qui fait que donc, nous sommes dans une situation très précaire. Il y a également beaucoup de services qui ne fonctionnent pas. Normalement, nous devons avoir une salle de consultation, une sage-femme, etc. L’activité de consultation dépistage volontaire doit répondre à un certain nombre d’éléments, à savoir avoir une salle de conseil, ce qu’on appelle traditionnellement le circuit du client. Toutes ces conditions ne sont pas réunies ce qui fait que le service fixe souffre énormément. Cela a entraîné donc la baisse du taux de fréquentation», serine-t-elle.
«On nous fait un mauvais procès, en nous accusant …»
Mme Konté, peste contre ceux qui accusent les Cca d’être des structures qui pervertissent les ados et les jeunes. «Je crois qu’on nous fait un mauvais procès en nous accusant d’être des agents qui pervertissent les ados. Il faut revoir pourquoi les Centre conseils ado ont été mis en place. Les Cca se sont toujours appuyés des réalités socioculturelles. Nous sommes des musulmans ou des catholiques. Nous sommes des croyants pratiquants. Donc, les premiers conseils et les premières informations que les Cca livrent aux jeunes, pour éviter tous ces problèmes d’Ist, de grossesses ainsi de suite, c’est l’abstinence jusqu’au mariage. Mais, nous refusons que l’arbre cache la forêt. Nous sommes des responsables de familles et avons nos enfants. Donc, que les gens sachent une fois pour toute que nous ne sommes pas là pour pervertir les jeunes et les ados. On veut éloigner notre jeunesse des problèmes de santé de la reproduction, des fléaux qui sont là. C’est cela notre rôle. Nous ne souhaiterons pas que les enfants soient pervertis, que ce soient les nôtres comme ceux d’autrui. Nous savons ce qui se passe. Mais, il faut savoir aussi qu’il y a l’internet qui influence les jeunes. Les téléfilms que nous regardons pervertissent les gens. Et moi, je suis d’avis que si les Cca n’étaient pas là pour corriger, sensibiliser et aider les jeunes, ce serait la catastrophe. Il faut reconnaitre que les jeunes ont, de plus en plus, une sexualité précoce. C’est des problèmes. Et nous sommes là pour corriger ces problèmes. On est là pour éviter que les jeunes ne prennent les Vih ou les autres Ist. Parce que moi, je préfère un jeune qui décide d’avoir une sexualité active et qui utilise le préservatif qu’un autre qui a une activité sexuelle non protégée. Si on me demande de choisir entre ces deux-là, je porterai mon choix sur le premier. Les parents ne peuvent pas être tout le temps derrière les jeunes. Nous autres, personnels des Cca et autres services, nous ne pouvons pas être tous le temps derrière ces jeunes pour les empêcher d’avoir des relations sexuelles. Par contre, on peut leur conseiller de s’abstenir jusqu’au mariage. Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas s’abstenir, nous leur donnerons l’information, la bonne information», dit-elle.
«Si les centre conseil ado n’étaient pas là, ce serait la catastrophe»
M. Cissokho, son collègue, d’ajouter qu’il est arrivé, à plusieurs reprises, que des parents avertis, imprégnés des réalités des Cca se réjouissent de leurs activités. “Certains viennent même avec leurs enfants», dit-il, avant que la coordonnatrice lui coupe la parole : «Oui, il y a même des parents qui viennent avec leurs enfants pour nous inviter à discuter avec ces derniers. Ceux là nous demandent de parler à leurs filles parce qu’ayant constaté tel ou tel autre comportement. C’est dire alors que les responsabilités sont partagées. Les parents ont un rôle clé à jouer pour l’éducation des enfants. Moi je dis que l’éducation doit être globale. L’Etat a un rôle et c’est pourquoi, il a mis en place des écoles, des institutions de formation ainsi de suite. Donc c’est complémentaire, autant les parents ont un rôle à jouer, autant l’Etat à son rôle à jouer. Mais dans notre contexte, la sexualité est taboue. Les gens ne parlent pas à leurs enfants, mais on essaye de faire ce qu’on peut et de sensibiliser au mieux les parents. On va continuer à faire notre travail. Parce que tant qu'il y aura des adolescents, nous aurons notre place dans la société. C’est pourquoi nous avons un manuel appelé “passeport pour une vie adulte responsable» qui traite de toutes les questions relatives à la santé de la reproduction», indique la dame.
En tout cas, tabou ou pas, qu'on le dise au pas, les jeunes ont une sexualité précoce au Sénégal. Et les parents feraient mieux de savoir que les choses ont évolué et essayer de se rajuster en conséquence.
22 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (19:22 PM)La sexualité c’est une force qu’il y a dans l’homme et dans la femme, qui vient de Dieu et qui nous permet de nous aimer et de donner la vie. Tous les mots de cette définition sont importants. D’abord la sexualité c’est une force. Une force il faut apprendre à la commander et à la diriger sinon c’est comme la voiture, si tu ne sais pas la conduire, tu auras des accidents. Il faut donc apprendre à connaître sa sexualité et à la commander.
C’est une force qu’il y a dans l’homme et dans la femme. On ne dit pas dans le corps de l’homme. La sexualité ne se limite pas au corps, elle est aussi dans l’esprit et dans le cœur. Toutes les cellules du corps sont sexuées, toute la personne humaine est sexuée, même dans ses pensées ou dans sa façon d’aimer. La façon d’aimer de l’homme n’est pas la même que celle de la femme.
Cette sexualité vient de Dieu. Cela veut donc dire qu’il faut la vivre comme Dieu le veut. C’est pour cela que Dieu a donné ses commandements à Moïse. En particulier « Tu ne feras pas l’adultère ». Et déjà dès le début du monde : rappelons-nous tout ce qu’il a dit à Adam et Eve, sur le mariage.
La sexualité c’est une force qui permet d’aimer. C’est cela le premier but de la sexualité, et le plus important. Une sexualité sans amour ne rend pas heureux. Elle ne peut pas être réussie, ni être vécue dans la paix. L’acte sexuel n’est pas seulement une question de technique ou de position, c’est une question d’amour.
La sexualité permet de donner la vie. Pas seulement de faire des enfants, encore moins d’enceinter une femme, mais de donner toute la vie : la vie du corps, du cœur et de l’esprit, une vie totale. Si nous avons des enfants, il ne suffit pas de les nourrir il faut aussi les éduquer et surtout, les aimer.
Qu’est-ce que l’acte sexuel ?
Comme on vient de le dire, l’acte sexuel n’est pas seulement un rapport physique. Pour dire les choses clairement, pas seulement un pénis en érection qui entre dans un vagin. C’est un homme qui aime, et qui se donne à sa femme. Je dis bien à sa femme parce que normalement, l’acte sexuel
doit être vécu dans le mariage, et non pas avec des partenaires de rencontre, à la sortie des bals ou des cinémas. Et l’homme ne prend pas sa femme, il se donne à elle. Et de même la femme.
En français il y a trois mots pour désigner l’acte sexuel :
- Rapport sexuel,
- Relation sexuelle
- Union sexuelle
Ce n’est pas du tout la même chose.
Être en rapport avec quelqu’un c’est être seulement en contact avec lui. Même si on ne le connait pas, et si on ne l’aime pas. Un rapport sexuel, c’est une rencontre de passage, pour le plaisir ou pour l’argent.
Être en relation avec quelqu’un c’est déjà le connaître, le rencontrer régulièrement, échanger des idées. Une relation sexuelle sera donc avec un ami, une camarade de classe ou de quartier que l’on connaît. Quelqu’un avec qui on est déjà en relation : il y a déjà connaissance et confiance. Mais cela ne suffit pas.
L’acte sexuel réussi c’est l’union sexuelle : quand on est vraiment unis l’un à l’autre, uni dans son corps mais aussi dans son esprit. On se connaît, et dans son cœur, on s’aime.
Dans le rapport sexuel, chacun cherche son propre plaisir. Dans la relation, souvent on cherche à prendre l’autre. Dans l’union sexuelle, on se donne à l’autre dans l’amour, la confiance et la liberté.
Tu es libre, et c’est à toi de CHOISIR. Tu peux te lancer tout de suite dans des rapports sexuels, sans amour et sans avenir. Tu peux attendre d’avoir un copain ou une copine. Ou tu peux attendre le mariage et de vous aimer vraiment, totalement et pour toujours. Qu’est qui peut te rendre le plus HEUREUX ?
Comment réussir sa sexualité ?
-La sexualité, c’est comme une plante, elle grandit doucement. Il faut donc prendre le temps. Des relations sexuelles faites trop tôt entrainent des problèmes et des difficultés. D’abord au niveau physique : grossesse indésirée, difficulté pour accoucher, fausse couche etc… Mais aussi des problèmes psychologiques. Quand on est trop jeune, on n’est pas encore capable de se donner, parce qu’on ne se possède pas encore soi-même. Il faut prendre le temps de grandir.
Les relations sexuelles faites trop tôt et avant le mariage entraînent des problèmes : les maladies sexuelles, y compris le sida que l’on n’arrive pas à soigner pour le moment, les grossesses indésirées, les mariages sans amour, etc.
Des garçons disent : « de toutes façons, moi je ne risque rien. Même si je fais des rapports sexuels, je ne serai pas enceinte ». C’est vrai que le garçon ne tombe pas enceinte. Mais s’il commence à faire des relations sexuelles pour s’amuser, sans amour, il va prendre de mauvaises habitudes. Et ce sera très difficile pour lui, d’être un mari sérieux. (c’est vrai aussi pour la fille). De plus, on ne lui fera pas confiance, et ce sera très difficile pour lui de trouver une femme (ou un mari) sérieuse. Enfin, les maladies sexuelles guettent les garçons, autant que les filles.
Pour les filles, elles risquent beaucoup, en jouant à ce qu’on appelle le 693 : 6 minutes de plaisir, 9 mois de grossesse et 3 ans de malheur.
Un homme qui a une grande jambe et une petite jambe ne peut pas marcher. Il faut que les deux jambes aient la même longueur (dessin). La sexualité c’est la même chose. Il faut que le cœur grandisse autant et en même temps que le corps. Sinon, la sexualité est déséquilibrée, et l’on va obligatoirement tomber. Ce n’est pas parce qu’une fille voit ses règles, et qu’un garçon entre en érection, qu’il est prêt pour autant à faire des relations sexuelles.
Il y a donc des étapes dans la vie et dans la sexualité. Et des gestes qui y correspondent (dessin). Au jardin d’enfants, les petits garçons et les petites filles sont ensemble. Pour eux, il n’y a pas de différence, ils chantent et ils dansent ensemble.
A l’école primaire déjà, les garçons se mettent d’un côté, et les filles de l’autre. On se regarde l’un l’autre à distance. Le geste qui correspond est de se serrer la main, quand on se voit. On est camarade.
Au collège, les garçons commencent à regarder les filles, et les filles cherchent à plaire aux garçons. Cela est bon, c’est normal. A condition de savoir ce que l’on cherche et de dominer sa sexualité. Les gestes qui correspondent à cet état là, c’est de se regarder, de se sourire mais sans aller plus loin. C’est la mixité.
Souvent au niveau du lycée, parmi tous les garçons, la fille en préfère un. Elle dit : « celui-là il n’est pas comme les autres ». De même le garçon est davantage attiré par une fille, il dit : celle-là je l’aime. On devient alors ami. On peut se montrer son amitié, en se tenant par les épaules. Et en étant assis l’un à côté de l’autre, pour pouvoir échanger les idées et mieux se connaître. Mais normalement, on ne va pas plus loin.
Lorsqu’on s’aime vraiment, à ce moment-là on s’engage l’un envers l’autre, ce sont les fiançailles et le mariage. Au moment des fiançailles, on peut se montrer son amour par des caresses, des baisers etc. Mais la relation sexuelle, normalement, se fait dans le mariage, car c’est un engagement. Pas seulement entre le garçon et la fille, mais envers les autres puisqu’on peut avoir un enfant, et que cet enfant a besoin d’une famille, pour être aimé et éduqué. Et aussi de la société, pour être enseigné, soigné….. L’union sexuelle c’est donc l’acte des gens mariés. Aller trop vite au niveau physique, cela ne peut que nous déséquilibrer, et apporter des problèmes.
-L’organe sexuel le plus important de l’homme et de la femme, c’est l’hypophyse, c’est-à-dire une glande qui se trouve à la base du cerveau (j’ai bien dit organe sexuel et non pas organe génital). C’est cette glande qui commande toute la vie sexuelle : les règles, le murissement de l’ovaire, la fabrication des spermatozoïdes, par l’intermédiaire des hormones. Si l’on veut commander à sa sexualité, cela se situe au niveau du cerveau, et non pas au niveau de l’appareil génital. Cela veut dire surveiller ses yeux, sa bouche, ses oreilles, et bien sûr ses pensées. Parce que tout ce que tu regardes, cela rentre dans le cerveau. Tout ce que tu dis, vient du cerveau. Tout ce que tu entends, entre également dans le cerveau. Si tu maintiens des pensées impures et le désir sexuel dans ta tête, l’hypophyse sera excitée et tu ne pourras plus rester tranquille. Cela vient de tes lectures, de tes conversations, des films que tu regardes, des pensées que tu as dans ta tête. C’est à ce niveau-là, que tu dois être clair. Et alors, tu peux commander ta sexualité. Mais si tu regardes des films pornos, tu danses, bien collés et sans respect, dans des boites où on éteint les lumières, si entre vous vous ne parlez que des filles (ou des garçons), alors c’est sûr, tu ne pourras pas rester tranquille.
On pourra mener ici toute une réflexion sur les films, les artistes, les soirées dansantes, etc…
« Toi le garçon, tu peux regarder les filles. Mais qu’est-ce que tu regardes chez elles ? Et à quoi tu penses ? Qu’est ce que tu veux faire avec elles ? Car il y a beaucoup de belles choses que l’on peut faire ensemble, entre garçons et filles. Pas seulement des rapports sexuels »
« Et toi la fille, qu’est-ce que tu montres aux garçons ? Comment tu t’habilles ? Si tu montres seulement tes formes physiques au garçon (ton corps), il va s’amuser avec tes formes. Et quand il t’aura ‘déformée’, il te jettera ! Mais si tu cherches à plaire au garçon par tes idées, il va venir échanger des idées avec toi, il va t’aimer, et vous serez heureux ensemble ».
-La sexualité c’est comme une maison à construire. Pour construire une maison (dessin), il faut d’abord poser des fondations. Si les fondations ne sont pas solides, la maison ne tiendra pas. Ensuite, il faut monter les murs. Et c’est seulement quand les murs sont terminés que l’on peut poser le toit. Si l’on met le toit avant de monter les murs, le toit va tomber sur les habitants, et va les écraser. Qu’est-ce que cela veut dire pour la sexualité ?
Les fondations, c’est la camaraderie, l’amitié, la mixité, apprendre à vivre ensemble dans le respect et dans la joie.
Les murs ce sont les deux familles qui donnent l’éducation. Ce sont aussi les engagements, dans les mouvements et dans les autres groupes et associations, où on apprend à se connaître, et à travailler ensemble. C’est là que l’on apprend à aimer.
Le toit, c’est l’engagement dans le mariage. C’est la vie commune, et la relation sexuelle. Quelqu’un qui n’a jamais eu d’ami, et qui ne sait pas être camarade avec les autres, il n’a pas de fondation. Sa sexualité comme son mariage ne sera jamais solide, sauf s’il apprend à aimer par la suite. Quelqu’un qui ne s’est jamais été dans un mouvement, qui n’a pas été éduqué dans la famille, c’est comme une maison sans mur, pour porter le toit. Faire des relations sexuelles avant le mariage, c’est comme mettre le toit avant les murs. Le toit va te tomber dessus et t’écraser.
Dans nos traditions africaines, la sexualité était sacrée. Elle ne concernait pas seulement toute la vie et toute la personne, mais toute la grande famille, et même l’univers tout entier. Ainsi les anciens disaient que le soleil est mâle, et que la lune est femelle. C’est pour cela que dans la plupart des langues africaines, c’est le même mot qui désigne la lune et les règles de la femme. Ils disaient aussi que le ciel est mâle, et que la terre est femelle. Parce que c’est le ciel qui féconde la terre, par la semence qui est la pluie. Et ils en tiraient des conséquences. Par exemple ils disaient : si un homme suit une femme en brousse dans les champs et qu’il la viole (il la prend de force), ce n’est pas seulement la femme qui est salie, mais aussi la terre, et le monde tout entier : La femme a été violée, mais la terre sur laquelle on l’a violée, elle, elle est devenue stérile. Elle ne donnera plus de fruits. Il fallait faire un sacrifice aux ancêtres pour leur demander pardon, pour avoir à nouveau des récoltes.
C’est important de savoir, ce que les ancêtres disaient au niveau de la sexualité. Et de connaître l’éducation qu’ils donnaient à ce sujet, en particulier pendant l’initiation. Pour voir comment le garder et le vivre dans le monde d’aujourd’hui, d’une façon adaptée : le sens de la famille, de l’accueil, du partage, l’éducation des enfants, la pudeur, les vertus traditionnelles : teranga, yar, mun, teggin, kërsa, suttural, cër, etc. Savoir comment l’homme et la femme vivaient la sexualité autrefois, et voir ce qui a changé maintenant. Par exemple, avec les possibilités de régulation des naissances. Ainsi, on peut choisir combien avoir d’enfants, et quand. Et ;il n’est plus nécessaire d’arrêter les relations sexuelles, jusqu’à ce que l’enfant soit sevré. Mais sans oublier que les ancêtres demandaient à la jeune fille d’arriver vierge au mariage. Et donc aux garçons de respecter les filles !
Les cinq dimensions de la sexualité (voir mes livres : « Et pourquoi on n’aurait pas de relations sexuelles ? « pour les jeunes, et « Comment réussir nos relations sexuelles ?» pour les gens mariés
1-L’amour
2-Donner la vie
3-Le plaisir. Le plaisir est bon, c’est Dieu qui l’a voulu. Quand Dieu donne Eve à Adam, il saute de plaisir devant Dieu.
4-La prise en charge réciproque et le soutien mutuel entre mari et femme.
5-L’engagement dans la famille et la société. C’est pourquoi il y a le mariage traditionnel ou coutumier et le mariage civil, avant le mariage religieux (sacrement). Le mariage civil lui aussi est important, car l’homme et la femme qui s’aiment ont envie d’être reconnus par la société. Et ils ont besoin de la société pour vivre, en particulier pour éduquer les enfants, les envoyer à l’école, pour se soigner et soigner les enfants etc. Mais il faudrait unir davantage ces 3 mariages.
Avis
En Mars, 2016 (19:25 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:34 PM)faisons un effort et informons nos enfants avant quils ne le fassent eux memes.
lou leer moy une fois qu'ils connaissent l'acte sexuel.......
Anonymerat
En Mars, 2016 (19:38 PM)TOUS DES PEDOPHILES ET AVIDES DE SEXE
Ca ne parle que de Sexe
Vous serez tous convoque's par la DIC
C est moi qui vous le dit.
Les proprietaires de SENEWEB et leurs employe's...
TOUS DES PEDOPHILES ET AVIDES DE SEXE
Ca ne parle que de Sexe
Vous serez tous convoque's par la DIC
C est moi qui vous le dit.
Les proprietaires de SENEWEB et leurs employe's...
TOUS DES PEDOPHILES ET AVIDES DE SEXE
Ca ne parle que de Sexe
Vous serez tous convoque's par la DIC
C est moi qui vous le dit.
Anonyme
En Mars, 2016 (19:55 PM)Richissime commentaire! Merci...
Le meilleur des savoirs est bien entendu, celui qui sert à éclairer les esprits et à parfaire les comportements, en se fondant sur les valeurs morales et spirituelles insoupçonnées.
Quel commentaire feriez-vous concernant les couples d'âges foncièrement différents (entre époux et épouses), pour pérenniser leur union; surtout vivant dans un contexte ou un environnement socio-cuturel Western (Occidental)?
Ma gratitude anticipée..
Anonyme
En Mars, 2016 (19:58 PM)C'est le cas de notre Sénégal, regardé nos filles comment elles se comportent et personne ne parle de notre dérive
L'anus De Mahomet Pue
En Mars, 2016 (19:59 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:59 PM)Adolescente Libre Ba Dé
En Mars, 2016 (20:01 PM)vivre ba dé
Anonyme
En Mars, 2016 (22:21 PM)La sexualité c’est une force qu’il y a dans l’homme et dans la femme, qui vient de Dieu et qui nous permet de nous aimer et de donner la vie. Tous les mots de cette définition sont importants. D’abord la sexualité c’est une force. Une force il faut apprendre à la commander et à la diriger sinon c’est comme la voiture, si tu ne sais pas la conduire, tu auras des accidents. Il faut donc apprendre à connaître sa sexualité et à la commander.
C’est une force qu’il y a dans l’homme et dans la femme. On ne dit pas dans le corps de l’homme. La sexualité ne se limite pas au corps, elle est aussi dans l’esprit et dans le cœur. Toutes les cellules du corps sont sexuées, toute la personne humaine est sexuée, même dans ses pensées ou dans sa façon d’aimer. La façon d’aimer de l’homme n’est pas la même que celle de la femme.
Cette sexualité vient de Dieu. Cela veut donc dire qu’il faut la vivre comme Dieu le veut. C’est pour cela que Dieu a donné ses commandements à Moïse. En particulier « Tu ne feras pas l’adultère ». Et déjà dès le début du monde : rappelons-nous tout ce qu’il a dit à Adam et Eve, sur le mariage.
La sexualité c’est une force qui permet d’aimer. C’est cela le premier but de la sexualité, et le plus important. Une sexualité sans amour ne rend pas heureux. Elle ne peut pas être réussie, ni être vécue dans la paix. L’acte sexuel n’est pas seulement une question de technique ou de position, c’est une question d’amour.
La sexualité permet de donner la vie. Pas seulement de faire des enfants, encore moins d’enceinter une femme, mais de donner toute la vie : la vie du corps, du cœur et de l’esprit, une vie totale. Si nous avons des enfants, il ne suffit pas de les nourrir il faut aussi les éduquer et surtout, les aimer.
Qu’est-ce que l’acte sexuel ?
Comme on vient de le dire, l’acte sexuel n’est pas seulement un rapport physique. Pour dire les choses clairement, pas seulement un pénis en érection qui entre dans un vagin. C’est un homme qui aime, et qui se donne à sa femme. Je dis bien à sa femme parce que normalement, l’acte sexuel
doit être vécu dans le mariage, et non pas avec des partenaires de rencontre, à la sortie des bals ou des cinémas. Et l’homme ne prend pas sa femme, il se donne à elle. Et de même la femme.
En français il y a trois mots pour désigner l’acte sexuel :
- Rapport sexuel,
- Relation sexuelle
- Union sexuelle
Ce n’est pas du tout la même chose.
Être en rapport avec quelqu’un c’est être seulement en contact avec lui. Même si on ne le connait pas, et si on ne l’aime pas. Un rapport sexuel, c’est une rencontre de passage, pour le plaisir ou pour l’argent.
Être en relation avec quelqu’un c’est déjà le connaître, le rencontrer régulièrement, échanger des idées. Une relation sexuelle sera donc avec un ami, une camarade de classe ou de quartier que l’on connaît. Quelqu’un avec qui on est déjà en relation : il y a déjà connaissance et confiance. Mais cela ne suffit pas.
L’acte sexuel réussi c’est l’union sexuelle : quand on est vraiment unis l’un à l’autre, uni dans son corps mais aussi dans son esprit. On se connaît, et dans son cœur, on s’aime.
Dans le rapport sexuel, chacun cherche son propre plaisir. Dans la relation, souvent on cherche à prendre l’autre. Dans l’union sexuelle, on se donne à l’autre dans l’amour, la confiance et la liberté.
Tu es libre, et c’est à toi de CHOISIR. Tu peux te lancer tout de suite dans des rapports sexuels, sans amour et sans avenir. Tu peux attendre d’avoir un copain ou une copine. Ou tu peux attendre le mariage et de vous aimer vraiment, totalement et pour toujours. Qu’est qui peut te rendre le plus HEUREUX ?
Comment réussir sa sexualité ?
-La sexualité, c’est comme une plante, elle grandit doucement. Il faut donc prendre le temps. Des relations sexuelles faites trop tôt entrainent des problèmes et des difficultés. D’abord au niveau physique : grossesse indésirée, difficulté pour accoucher, fausse couche etc… Mais aussi des problèmes psychologiques. Quand on est trop jeune, on n’est pas encore capable de se donner, parce qu’on ne se possède pas encore soi-même. Il faut prendre le temps de grandir.
Les relations sexuelles faites trop tôt et avant le mariage entraînent des problèmes : les maladies sexuelles, y compris le sida que l’on n’arrive pas à soigner pour le moment, les grossesses indésirées, les mariages sans amour, etc.
Des garçons disent : « de toutes façons, moi je ne risque rien. Même si je fais des rapports sexuels, je ne serai pas enceinte ». C’est vrai que le garçon ne tombe pas enceinte. Mais s’il commence à faire des relations sexuelles pour s’amuser, sans amour, il va prendre de mauvaises habitudes. Et ce sera très difficile pour lui, d’être un mari sérieux. (c’est vrai aussi pour la fille). De plus, on ne lui fera pas confiance, et ce sera très difficile pour lui de trouver une femme (ou un mari) sérieuse. Enfin, les maladies sexuelles guettent les garçons, autant que les filles.
Pour les filles, elles risquent beaucoup, en jouant à ce qu’on appelle le 693 : 6 minutes de plaisir, 9 mois de grossesse et 3 ans de malheur.
Un homme qui a une grande jambe et une petite jambe ne peut pas marcher. Il faut que les deux jambes aient la même longueur (dessin). La sexualité c’est la même chose. Il faut que le cœur grandisse autant et en même temps que le corps. Sinon, la sexualité est déséquilibrée, et l’on va obligatoirement tomber. Ce n’est pas parce qu’une fille voit ses règles, et qu’un garçon entre en érection, qu’il est prêt pour autant à faire des relations sexuelles.
Il y a donc des étapes dans la vie et dans la sexualité. Et des gestes qui y correspondent (dessin). Au jardin d’enfants, les petits garçons et les petites filles sont ensemble. Pour eux, il n’y a pas de différence, ils chantent et ils dansent ensemble.
A l’école primaire déjà, les garçons se mettent d’un côté, et les filles de l’autre. On se regarde l’un l’autre à distance. Le geste qui correspond est de se serrer la main, quand on se voit. On est camarade.
Au collège, les garçons commencent à regarder les filles, et les filles cherchent à plaire aux garçons. Cela est bon, c’est normal. A condition de savoir ce que l’on cherche et de dominer sa sexualité. Les gestes qui correspondent à cet état là, c’est de se regarder, de se sourire mais sans aller plus loin. C’est la mixité.
Souvent au niveau du lycée, parmi tous les garçons, la fille en préfère un. Elle dit : « celui-là il n’est pas comme les autres ». De même le garçon est davantage attiré par une fille, il dit : celle-là je l’aime. On devient alors ami. On peut se montrer son amitié, en se tenant par les épaules. Et en étant assis l’un à côté de l’autre, pour pouvoir échanger les idées et mieux se connaître. Mais normalement, on ne va pas plus loin.
Lorsqu’on s’aime vraiment, à ce moment-là on s’engage l’un envers l’autre, ce sont les fiançailles et le mariage. Au moment des fiançailles, on peut se montrer son amour par des caresses, des baisers etc. Mais la relation sexuelle, normalement, se fait dans le mariage, car c’est un engagement. Pas seulement entre le garçon et la fille, mais envers les autres puisqu’on peut avoir un enfant, et que cet enfant a besoin d’une famille, pour être aimé et éduqué. Et aussi de la société, pour être enseigné, soigné….. L’union sexuelle c’est donc l’acte des gens mariés. Aller trop vite au niveau physique, cela ne peut que nous déséquilibrer, et apporter des problèmes.
-L’organe sexuel le plus important de l’homme et de la femme, c’est l’hypophyse, c’est-à-dire une glande qui se trouve à la base du cerveau (j’ai bien dit organe sexuel et non pas organe génital). C’est cette glande qui commande toute la vie sexuelle : les règles, le murissement de l’ovaire, la fabrication des spermatozoïdes, par l’intermédiaire des hormones. Si l’on veut commander à sa sexualité, cela se situe au niveau du cerveau, et non pas au niveau de l’appareil génital. Cela veut dire surveiller ses yeux, sa bouche, ses oreilles, et bien sûr ses pensées. Parce que tout ce que tu regardes, cela rentre dans le cerveau. Tout ce que tu dis, vient du cerveau. Tout ce que tu entends, entre également dans le cerveau. Si tu maintiens des pensées impures et le désir sexuel dans ta tête, l’hypophyse sera excitée et tu ne pourras plus rester tranquille. Cela vient de tes lectures, de tes conversations, des films que tu regardes, des pensées que tu as dans ta tête. C’est à ce niveau-là, que tu dois être clair. Et alors, tu peux commander ta sexualité. Mais si tu regardes des films pornos, tu danses, bien collés et sans respect, dans des boites où on éteint les lumières, si entre vous vous ne parlez que des filles (ou des garçons), alors c’est sûr, tu ne pourras pas rester tranquille.
On pourra mener ici toute une réflexion sur les films, les artistes, les soirées dansantes, etc…
« Toi le garçon, tu peux regarder les filles. Mais qu’est-ce que tu regardes chez elles ? Et à quoi tu penses ? Qu’est ce que tu veux faire avec elles ? Car il y a beaucoup de belles choses que l’on peut faire ensemble, entre garçons et filles. Pas seulement des rapports sexuels »
« Et toi la fille, qu’est-ce que tu montres aux garçons ? Comment tu t’habilles ? Si tu montres seulement tes formes physiques au garçon (ton corps), il va s’amuser avec tes formes. Et quand il t’aura ‘déformée’, il te jettera ! Mais si tu cherches à plaire au garçon par tes idées, il va venir échanger des idées avec toi, il va t’aimer, et vous serez heureux ensemble ».
-La sexualité c’est comme une maison à construire. Pour construire une maison (dessin), il faut d’abord poser des fondations. Si les fondations ne sont pas solides, la maison ne tiendra pas. Ensuite, il faut monter les murs. Et c’est seulement quand les murs sont terminés que l’on peut poser le toit. Si l’on met le toit avant de monter les murs, le toit va tomber sur les habitants, et va les écraser. Qu’est-ce que cela veut dire pour la sexualité ?
Les fondations, c’est la camaraderie, l’amitié, la mixité, apprendre à vivre ensemble dans le respect et dans la joie.
Les murs ce sont les deux familles qui donnent l’éducation. Ce sont aussi les engagements, dans les mouvements et dans les autres groupes et associations, où on apprend à se connaître, et à travailler ensemble. C’est là que l’on apprend à aimer.
Le toit, c’est l’engagement dans le mariage. C’est la vie commune, et la relation sexuelle. Quelqu’un qui n’a jamais eu d’ami, et qui ne sait pas être camarade avec les autres, il n’a pas de fondation. Sa sexualité comme son mariage ne sera jamais solide, sauf s’il apprend à aimer par la suite. Quelqu’un qui ne s’est jamais été dans un mouvement, qui n’a pas été éduqué dans la famille, c’est comme une maison sans mur, pour porter le toit. Faire des relations sexuelles avant le mariage, c’est comme mettre le toit avant les murs. Le toit va te tomber dessus et t’écraser.
Dans nos traditions africaines, la sexualité était sacrée. Elle ne concernait pas seulement toute la vie et toute la personne, mais toute la grande famille, et même l’univers tout entier. Ainsi les anciens disaient que le soleil est mâle, et que la lune est femelle. C’est pour cela que dans la plupart des langues africaines, c’est le même mot qui désigne la lune et les règles de la femme. Ils disaient aussi que le ciel est mâle, et que la terre est femelle. Parce que c’est le ciel qui féconde la terre, par la semence qui est la pluie. Et ils en tiraient des conséquences. Par exemple ils disaient : si un homme suit une femme en brousse dans les champs et qu’il la viole (il la prend de force), ce n’est pas seulement la femme qui est salie, mais aussi la terre, et le monde tout entier : La femme a été violée, mais la terre sur laquelle on l’a violée, elle, elle est devenue stérile. Elle ne donnera plus de fruits. Il fallait faire un sacrifice aux ancêtres pour leur demander pardon, pour avoir à nouveau des récoltes.
C’est important de savoir, ce que les ancêtres disaient au niveau de la sexualité. Et de connaître l’éducation qu’ils donnaient à ce sujet, en particulier pendant l’initiation. Pour voir comment le garder et le vivre dans le monde d’aujourd’hui, d’une façon adaptée : le sens de la famille, de l’accueil, du partage, l’éducation des enfants, la pudeur, les vertus traditionnelles : teranga, yar, mun, teggin, kërsa, suttural, cër, etc. Savoir comment l’homme et la femme vivaient la sexualité autrefois, et voir ce qui a changé maintenant. Par exemple, avec les possibilités de régulation des naissances. Ainsi, on peut choisir combien avoir d’enfants, et quand. Et ;il n’est plus nécessaire d’arrêter les relations sexuelles, jusqu’à ce que l’enfant soit sevré. Mais sans oublier que les ancêtres demandaient à la jeune fille d’arriver vierge au mariage. Et donc aux garçons de respecter les filles !
Les cinq dimensions de la sexualité (voir mes livres : « Et pourquoi on n’aurait pas de relations sexuelles ? « pour les jeunes, et « Comment réussir nos relations sexuelles ?» pour les gens mariés
1-L’amour
2-Donner la vie
3-Le plaisir. Le plaisir est bon, c’est Dieu qui l’a voulu. Quand Dieu donne Eve à Adam, il saute de plaisir devant Dieu.
4-La prise en charge réciproque et le soutien mutuel entre mari et femme.
5-L’engagement dans la famille et la société. C’est pourquoi il y a le mariage traditionnel ou coutumier et le mariage civil, avant le mariage religieux (sacrement). Le mariage civil lui aussi est important, car l’homme et la femme qui s’aiment ont envie d’être reconnus par la société. Et ils ont besoin de la société pour vivre, en particulier pour éduquer les enfants, les envoyer à l’école, pour se soigner et soigner les enfants etc. Mais il faudrait unir davantage ces 3 mariages.
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Anonyme
En Mars, 2016 (00:21 AM)On est mal partis. il y a assurément d'autres sujets plus vitaux à traiter que celui la.. En clair il faut prévoir pour 6,5 % de la population du sn environ 1.000.000 de places dans les futurs camps de concentration à Mbacké.
Anonyme
En Mars, 2016 (01:16 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (03:04 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (06:48 AM)Moulaye
En Mars, 2016 (10:49 AM)et le conduire ce satan au juge.
svp encore SENEWEB il faut autorisé les pareille N° 4 des insultes contre le prophete Mohamed PSL .
Moulaye
En Mars, 2016 (10:52 AM)The Wise
En Mars, 2016 (12:01 PM)Last Call
En Mars, 2016 (13:10 PM)Islam is taking over and nothing stop it because its a truthful religion here in America people convert everyday without any compulsion
Outrée
En Mars, 2016 (14:06 PM)Aladji-ass
En Mars, 2016 (21:11 PM)Il faut savoir parler aux jeunes et surtout les sensibiliser sur les maladies sexuellement transmissibles.......pour le reste ils savent tout!
Notre société a fait sa mutation à ce niveau et il faut que nous , les adultes, le reconnaissions pour pouvoir accompagner gosses.
Il faut aussi songer à assouplir les conditions sociales du mariage au Sénégal. Cela permettra d'éviter une dépravation des mœurs et un monté du concubinage et du lesbianisme...sans parler de la prostitution et du "mbaraane".
Méyé lén khélé yi niou seuyy té yalla takh. Mo gueun nguén di tanneu lo sen dome yi au baromi daradia wala alall. Lolo takh niouy doug ci toubab yi !!!!!!!
Yala na diam yagg sénégal, sama deukou mame biniou bok nioune nieup. mome rek laniou am.
Anonyme
En Mars, 2016 (21:31 PM)USA
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Tapalapa
En Mars, 2016 (07:34 AM)cancres et sans avenir
ils ne savent meme se quel metier choisir
leur choix c'est de vivire au depend de leurs parents
se sont les enfants de satan laissez vivre lenfer ici et apres labas
bon gout- right
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