« Nous aurons un déficit vivrier très important dans les communes de Gawane, Escale et Touba Lappé ». Moussa Dieng, président du collectif des groupes producteurs d’arachide de l’arrondissement de Ndindy, qui sonne l’alerte, précise que « les derniers semis de mil du mois d’août nécessitent le prolongement de la pluie jusqu’à fin octobre ».
« Nous avons la psychose d’une très mauvaise campagne surtout au niveau des cultures vivrières (mil, niébé, etc.), s’inquiète-t-il, au micro de Sud fm. Les champs de mil n’auront que 10% de leurs rendements. »
Pour l’arachide, indique-t-il, « la situation est à peu près compromise pour les derniers semis. Il serait très extraordinaire qu’il pleuve jusqu’à fin octobre, nous le souhaitons bien. Si c’est le cas, nous aurons une bonne saison mais ce n’est pas évident. »
Dieng assure que des semences à courtes durées comme des pastèques ou du manioc ont été plantées, « en attendant que la situation change ».
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (08:51 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (11:58 AM)Ceci devait être la première priorité de nos nuls gouvernants?
Comment comprendre ce petit pays comme le Sénégal,arrosé par 5 fleuves,ait toujours ces problèmes?
Comment comprendre que l'eau des fortes pluviométries constatées ces dernières années ne soit pas maîtrisée pour arroser les zones rurales?Pourquoi ne pas chercher des moyens de récupérer les eaux des fleuves qui se déversent à la mer?
On préféré les T.E.R.,les arènes nationales,les centres de conférences,50.000 lampadaires à 50 milliards pour enrichir vite l'étranger,des monuments(Wade),
Anonyme
En Octobre, 2018 (20:08 PM)Participer à la Discussion