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DIABIR : La forêt qui abritait les réunions du Mfdc

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DIABIR : La forêt qui abritait les réunions du Mfdc
Nous sommes allés à la découverte de Diabir, ce village devenu, du fait de l’urbanisation galopante, un quartier de la commune de Ziguinchor. C’est ici que le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a tenu sa dernière réunion, celle qui a précédé la grande marche du 31 décembre 1982. Une forêt sacrée où tous ceux qui ont participé à la rencontre ont fait le serment de ne pas révéler ce qui s’y est déroulé.

ENVOYE SPECIAL) Le Soleil venait à peine de franchir le rideau vert des anacardiers. Il est huit heures et Diabir s’est réveillé depuis les derniers appels du muézin qui invite à la prière matinale. Nous venons, le taximan et moi, d’entamer la traversée de la forêt des anacardes, après le détour de l’Université de Ziguinchor, quand le chauffeur me demande : «Vous allez où précisément à Diabir?». Nous avons marqué un silence, avant de répondre : «Je ne connais pas exactement l’endroit, mais roulez jusqu’à l’entrée du village». En réalité, nous sommes un peu confus et nerveux à l’idée de devoir répondre à l’ «indiscrétion» du taximan. Jusque-là, nous voulions maintenir secrète notre véritable destination au chauffeur. Le taxi continue son chemin sur le sentier aménagé au milieu de la forêt des anacardiers. Quelques minutes après, nous apercevons deux jeunes assis dans la cour d’une maison et le taximan nous invite à leur demander notre destination. Nous obtempérons. Nous avons fait signe à l’un deux de venir. «Bonjour Monsieur, pouvez-vous nous indiquer l’endroit où le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) tenait ses réunions ici à Diabir?».

 

Des secondes hésitations, il répond : «Je suis désolé, je donne ma langue au chat. Je suis un étranger, demandez plutôt à mon camarade, lui est né ici». Nous invitons alors ce dernier à venir. Après avoir formulé la question, ce jeune de moins de trente ans nous sert cette réponse : «Il y a quelques mois, une conférence publique sur le Mfdc a été organisée à l’école». Visiblement, il a mal compris notre question et nous étions dans l’obligation de la reformuler pour nous faire comprendre. Cette fois-ci, il avoue son ignorance. Alors, le chauffeur continue son chemin. Nous apercevons un homme, à la barbe poivre et sel, sous la véranda et une femme dans la cour de la maison. «Arrêtez-vous, je vais leur demander», avons-nous prié le chauffeur de taxi. Salutations en langue Diola. «Kassoumay» (la paix de Dieu soit avec vous), puis nous enchainons en mandingue, puis en français. L’homme à la barbe poivre et sel demande, en diola, à son épouse de s’approcher. Après explications, elle nous invite à aller chez le chef de quartier, non sans nous préciser que ce dernier n’est pas à la maison : «Vous trouverez certainement son épouse, car le chef, lui, passé ce matin en se rendant à une cérémonie du quarantième jour d’un décès. Allez, son épouse vous renseignera».

Un étranger est toujours… étrange!

 

C’est ici que nous allons libérer le chauffeur de taxi qui commençait à montrer quelques signes d’agacement. Sac à dos en bandoulière, nous sommes contraints de faire le reste du chemin à pied. Quelques concessions, vous voilà dans la demeure du chef. Une femme est allongée sur une chaise pliante. Elle nous accueille, un tantinet méfiant, confirmant la règle « un étranger est toujours étrange ». Pour la mettre à l’aise, nous déclinons notre identité et nos origines casamançaises. Le masque tombe. Nous lui expliquons l’objet de notre présence. Elle demande à une fille qui était à l’intérieur de venir me parler. D’un regard innocent, elle me dévisage, en se demandant, dans le silence de sa conscience, d’où vient cet homme ? Ignorant ce que nous lui demandons, la fille est allée se renseigner auprès d’un homme qui s’affairait autour de sa concession. Mais elle revient avec une réponse négative. Nous insistons, en allant à la rencontre du Monsieur qui finira par nous donner un nom: Sidy Khayrou Diédhiou, un des notables du village, devenu un quartier de la commune de Ziguinchor.

 

Il faut traverser plusieurs concessions avant d’arriver chez lui. Ici, les maisons n’ont pas de clôture. Le virus de l’individualisme n’a pas encore pénétré le tissu social. Tout le monde est parent ici, c’est pourquoi il ne viendra à l’idée de personne de se barricader, de verrouiller la porte de la maison. D’ailleurs, c’est un abus de langage de dire « porte de la maison », puisque les concessions ne sont pas clôturées.

L’hospitalité en pays Diola

 

Mais l’homme que nous cherchons est absent, il prend part à une réunion avec des partenaires, quelque part dans Diabir. La femme qui nous a accueillis, nous donne son numéro de téléphone portable. Après le coup de fil, Monsieur Khayrou nous demande d’attendre. Ce que nous avons fait. La dame demande à un jeune de nous cueillir quelques fruits du manguier sous lequel nous étions assis. C’est la cour de la maison. Nous acceptons volontiers. Ici à Diabir, le sol est jonché de mangues mures. Quel gâchis ! On ne peut ne pas regretter l’absence d’unités de transformation de fruits. Le même phénomène est observé en période de récolte des oranges. La dame nous met quatre mangues et un couteau dans un seau d’eau. Et votre observateur n’a pas mis de temps à «ouvrir les hostilités», sans se poser de questions.

 

Pas besoin d’aller chercher dans les méandres de la pensée polluante les raisons qui ont motivé son geste, la « Téranga» en pays Diola étant connue. Pour fixer quelques idées, nous avons sorti du sac notre ordinateur. Ce qui a aiguisé la curiosité de ses deux fillettes qui sont à la maternelle. C’est de leur bouche que nous apprenons que leur papa à un ordinateur sur lequel la famille regarde des films. 

La dame trouve-là une occasion pour nous apprendre que la localité de Diabir ne dispose ni d’électricité ni d’eau. «Nous avons un poste téléviseur en couleur, faute de courant on l’alimente à l’aide d’une grosse batterie, mais qui ne peut être transportée que par un véhicule. Cela nécessite du carburant, finalement nous nous sommes dit que cela n’en valait pas la peine. C’est sur l’ordinateur de mon mari que nous suivons les films avec les enfants », explique-t-elle. C’est là qu’arrive un groupe de filles avec une mangue à la forme d’une tête humaine. Le fruit fait l’objet de toutes les curiosités. Une des filles en fixe l’image sur l’écran de son téléphone portable. Suffisant pour épiloguer sur les mystères de la nature. « C’est Dieu qui nous montre l’une de ses innombrables facettes », s’écrie la femme. Sur ce, l’homme que nous attendions est enfin arrivé. Il nous apporte une petite table sur laquelle nous avons posé notre ordinateur. L’entretien commence.

Du Casa Sport au Mfdc

 

Sidy Khayru Diédhiou a déménagé dans ce village, devenu un quartier de la commune de Ziguinchor, en 1974. Il était au courant des réunions qui se tenaient ici à Diabir, même s’il n’a jamais pris part à aucune d’elles. « Au départ ce sont les supporters du Casa Sport qui se réunissaient entre l’aéroport et l’actuel dispensaire des belges, où il y a la Tripino. Ce n’est qu’après qu’ils ont transféré à Diabir leur réunion. Mais je n’y ai jamais pris part, je travaillais à Ziguinchor », explique-t-il. A l’époque, il n’y avait qu’une seule maison qui faisait face à la forêt où les réunions se tenaient. « La maison d’Ansoumana Manga faisait face à la forêt et était sur la route. De l’autre côté, il y avait les maisons de Malang Manga, de Mahmoudou Diédhiou, d’Abdou Diédhiou et de Mahmoudou Diédhiou, et les champs», précise M. Khayrou qui a définitivement fixé dans sa mémoire le fameux mardi 19 décembre 1982. «Ce mardi là, juste en rentrant de Ziguinchor, sur ma moto dont j’avais allumé les phares, je vois dans l’obscurité un véhicule des gendarmes calciné, à côté de la maison, sur la route. Je continue mon chemin, non sans se poser des questions. Arrivé à la maison, je trouve tout le monde au lit. Et je demande qu’est-ce qui se passe ? On m’informe qu’on a tué des gendarmes dans la forêt de Diabir. Le lendemain, les commentaires allaient bon train à Ziguinchor où on disait que les paysans veulent l’indépendance», confie-t-il.

Le serment de la forêt de Diabir

 

Les quelques rares personnes qui ont assisté à cette réunion refusent de raconter ce qui s’est réellement passé dans la forêt de Diabir. Elles ne veulent pas trahir le serment. L’endroit est sacré et personne ne veut prendre le risque d’en dévoiler le secret. Ce que confirme Abou Elinkine Diatta, l’un des responsables du Mfdc qui avait pris part aux réunions de Diabir : «Je ne peux vous dire ce qui s’est passé dans la forêt sacrée, au-delà, oui », dit-il.

 

Un dignitaire du Mfdc a qualifié m’a présence sur les lieux de «profanation» et pour en sortir indemne, il me conseille de ne pas penser du mal du mouvement. Nous avons ainsi appris que les personnes qui assistaient aux réunions étaient assises à même le sol. Mais l’endroit était mystiquement «blindé». Les agents de renseignement généraux infiltraient les rencontres, souvent au su de certains membres du Mfdc. Parmi eux, il y a des agents doubles qui renseignaient l’Etat et le Mfdc, nous a indiqué une de nos sources. Toutes les ethnies de la Casamance naturelle prenaient part à ces réunions. Et c’est au cours d’une des rencontres qui se tenaient non loin de l’aéroport que quelqu’un dans la foule a proposé que l’on confie le dossier aux Diola, « parce qu’ils sont discrets », au motif que beaucoup de gens voulaient politiser le mouvement, confie une autre source.

 

Quelques jours après, le mardi 19 décembre, se tiendra la grande marche sur la gouvernance qui va consacrer le début de la rébellion casamançaise. « Après la marche du 31 décembre 1982, vers les coups de 13 h ou 14h, certains ont pris le chemin de la brousse. Ils sont passés par là, à Diabir», explique Sidy Khayrou Diédhiou.

 

 

Dieubeneu devient Diabir

 

C’est un certain Manga (le père de Malang Manga) qui a demandé aux Baïnouk de Dieubeneu des champs où se trouve actuellement Diabir. « Chaque fois que ses parents de Diabir Fogny allaient lui rendre visite, ils disaient : « je vais chez Malang Manga de Diabir Fogny ». « Le nom de Diabir vient de là. Mais à l’origine, la localité s’appelait Dieubeneu », explique Sidy Khayrou Diédhiou. Et d’ajouter : « Avant sa mort, Manga a divisé Diabir en donnant une partie à Malang Manga, à Sounkarou Sané, et à Amadou Sané, ses fils adoptifs. C’est ce dernier qui m’a vendu là où se trouve ma maison. »

 

Bacary Domingo Mane

Source Sudonline.sn



17 Commentaires

  1. Auteur

    Fan`s De Manou

    En Juin, 2012 (14:33 PM)
    la jungle de DIABIR  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D 
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  2. Auteur

    Casacais

    En Juin, 2012 (14:37 PM)
    chers parents diola revenez a la raison il n y a que vos fils qui meurent dans cette crise et vous les chefs rebelles pronez la paix meme nous les vrais diolas on en a marre de voir d autres freres diola venir violer nos femmes, bruler nos cases et champs, piller nos troupeaux, poser des mines et recruter nos enfants dans une bataille perdue d avance pitie svp
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    Auteur

    Essamaye Akone Kaibonaine.nama

    En Juin, 2012 (14:39 PM)
    Face a justice juste et une egalite qui tient compte du merite et qui ne laisse personne deriere, le conflit de Casamance trouvera sa solution. Le mensonge laissant toujours des traces ( ``Mentez-Mentez, il restera toujours des traces ``), la verite sur ce conflit est necessaire a sa resolution definitive.
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    Auteur

    Mbaye Samba

    En Juin, 2012 (14:40 PM)


    Que la paix revienne dans cette belle région du Sénégal!

    Que tous les Sénégalais soient unis et solidaires!

    Que la division et la guerre disparaissent à jamais!
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    A Mbathiaye

    En Juin, 2012 (14:51 PM)
    Ca a commence dans la foret sacree, et bien elle finira bien par la foret sacree. Mais ca , les autorites a Dakar ne l'ont pas encore compris. Il faut trouver des personnes ressources qui parviendront a ramener les chefs rebelles dans la foret sacree afin de jurer qu'ils mettent fin a cette rebellion.

    Dans leur croyance , un serment fait dans la foret sacree ne peut etre abandonne ( wakh-wakhat ) que dans la foret sacree.

    je voulais juste donner ici une piste que peut etre pourait etre utile. Par ailleurs le village de KARTIACK ( de Salif Sadio ) organise cette annee leur " Bois sacre " ( le dernier bois sacre a ete organise en 1979 ). Un evenement mais surtout un moment propice pour communiquer , echanger, et convaincre salif Sadio.
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    Auteur

    Mbaye Samba

    En Juin, 2012 (14:57 PM)


    Je m'en fous des ethnies; je suis avant tout être humain, puis Sénégalais avant d'être Hal pulaar. Ce qui importe pour moi, c'est la paix et la croissance au Sénégal.Tous les Sénégalais se doivent de se considérer comme frères. Ce Sénégal appartient à tous les Sénégalais: chrétiens, musulmans, animistes, athées et j'en passe.On n'est pas sur terre pour se juger, mais plutôt pour travailler la main dans la main, et ce pour l'intérêt supérieur de la nation.
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    Auteur

    Fgt

    En Juin, 2012 (15:05 PM)
    oui travailler comme farba senghor ou serigne kara ou je ne sais pas qui,passez tout votre temps a voler et a mentir et apres vous nous parler de travail.liberer la casamance,bou leen tardeel zig
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    Auteur

    Diop

    En Juin, 2012 (15:13 PM)
    Dommage pour Kassoumaye Mer de car cette région a aporté la bonne éducation que tu as ratée. Comme tu es intellectuellement aveugle, un tonneau vide atteint de cécité intellectuelle tu ne verras jamais ce qu'elle t'a apportée. Cet article est riche en enseignements sur le plan culturel car beaucoup de journalistes ne maïtrisent pas la notion de bois sacré. Arrêtez de diaboliser tout ce qui sent casamançais car 30 ans de guerre, d'injures, rien ne change. Donc, optons pour le dialogue sincère.
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    Auteur

    Alfi

    En Juin, 2012 (15:17 PM)
    A mbaye

    Big up mon ami

    Diame thi la leupeu khiathe

     :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up:  :up: 
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    Auteur

    Casa Bel

    En Juin, 2012 (15:17 PM)
    En tout cas, il ya que les fils de Casamance qui paient le lourd tribu méme s'il ya nos braves militaires venant de tout le Sénégal qui y périssent.



    J'espère que le MFDC va définitivement revenir à la raison, il faut lutter pour le développement mais pas pour une indépendance. Pendant 30 ans de conflit, il ne contrôle même pas un village; il faut négocier la paix et faire de sorte que le gouvernement respecte ses engagements pour le développement de notre belle région.
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    Auteur

    Moi Même

    En Juin, 2012 (15:21 PM)
    Quel est l'intérêt de cet article ? Qu'est ce qu'on peut tirer de positif e lisant cet article?
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    Auteur

    Dor Dorat

    En Juin, 2012 (15:26 PM)
    Un rebelle ou sympathisant du MFDC est mieux mort que vivant!



    Macky, équipe les militaires et nettoie la Casamance!



    Même ceux enrolés de forces par le MFDC doivent mourrir!
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    Auteur

    Milito

    En Juin, 2012 (16:25 PM)
    il nous faut un programme militaire special pour la casamance il faut 1000 chars blindes 10 helicpteres bombadiers 40 000 tonnes de missiles et je vous jure tous les rebelles vont perir nous les militaires nous savons ou se trouvent les rebelles :sn:  chaque fois que nous voulons en finir le commandement sup nous donne des ordres a nous faire pleurer
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    Auteur

    Kritikosse

    En Juin, 2012 (17:16 PM)
    L'indépendance on ne le reçoit pas, on la prend comme le font les casamançais. Si quelque chose est a vous et que quelqu'un ou des individus vous privent les prives comme vos droits. C'est a vous de vous battre pour les récupéré. Les casamançais ne sont pas des sénégalais et ne l'ont jamais était. L’aliénation du peuple casamançais ne se fera jamais, puisqu'il ne peut avoir de dépendance ou de conditionnement du peuple casamançais qui croit en ses valeurs et a résisté de 1645 à nos jours. Le bois sacré de Djiabir ne peut être profaner par des gens venus ailleurs comme les sénégalais qui occupent la Casamance devront la quitté tôt ou tard pour que la paix casamançaise revienne. Les casamançais n'ont pas besoin des sénégalais et ils ne veulent rien du Sénégal.
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    Auteur

    Assoukaténe

    En Juin, 2012 (17:52 PM)
    On ne veut plus de morts et sur les deux cotés. Nous qui avons vécu 22 années sur cette guerre avant quitter notre cher casadimansa en savons quelque chose.

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    Auteur

    Capitainebrifo

    En Juin, 2012 (19:51 PM)
    La presse est complice de ces bandits qui n'osent pas nous faire face mais attaque par surprise. C'est ça la bravoure et le courage? Attaquer ton pire cauchemar par derrière et fuir avant qu'il ne s'en rende compte? Nous les vaillants soldats qui officions en Casamance on sait bien qui est qui et qui tue combien. Quand un soldat meurt lors d'une attaque lâche des bandits et poltrons du MFDC la presse en fait écho de fort belle manière, mais quand on massacre, je le réécris afin que ça soit plus claire, je disais quand nous soldats MASSACRONS ces bandits du MDFC on n'a pas besoin de le faire savoir pour deux raisons: la première est qu'ils sont insignifiants ces bandits, la deuxième est que la cour pénale internationale nous a à l'oeil. Alors les chargés de propagande khamléne loléni wakh. Cette situation d'insécurité ne nous dérange pas nous car nous la surmontons, les les populations civiles en souffrent énormément, raison pour laquelle l'Etat Major devrait nous laisser faire ce pourquoi nous sommes payés et ratisser à fond la forêts sans oublier de fermer les frontières, surtout celles d'avec la Gambie afin que ces lâches ne puissent aller s'y cacher comme d'habitude.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Juin, 2023 (19:05 PM)
      Les folklores sont sortit pour nous raconter des fantasme (des réves... force spéciales, terroristes ect...)
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    • Auteur

      Reply_author

      En Juin, 2023 (20:01 PM)
      Allez écouter TFM ils nous refont le coup des forces occultes avec l'aide de leurs journalistes Sarah Cissé 
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    Auteur

    Lebu Du Reer

    En Juin, 2012 (09:02 AM)
    As Salâmu Aleikum Waa Senegaal. J'exhorte les webmasters et modérateurs de SENEWEB a systématiquement bloquer les contributions racistes et militaristes qui fleurissent dès que le problème de la Casamance est abordé.

    Le Sénégal est un et indivisible. Ceux qui voudront en sortir le feront démocratiquement car ce n'est pas une porte fermée ad eternam. l'Adage le dit: Santt dëkkëtul fenn..On a des Ndiaye Diola, des Diémé dakarois, des Tamba saint-louisiens, des Sagna Lébous et autres Camara Hal Pulaar. Le Sénégal, c'est un tout mais pas une finalité. Ceux qui y sont entrés sans combat en repartiront sans combat, du moment que la volonté populaire est respectée et qu'une souveraine et irréfutable expression d'indépendance sera confortée par le REFERENDUM auquel le MFDC et Atika doivent se soumettre si la région naturelle de Casamance est vraiment le Sol Sacré dont ils parlent.

    L'acte courageux que tout le Peuple leur demande est de déposer les Armes et venir discuter de l'Avenir de la Casamance. DJI DJAMORAL KEP!!!ABARKA... :sn: 
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