Suite aux dérives dans les réseaux sociaux, j’ai senti la nécessité et l’obligation de m’exprimer. De sortir de ce silence coupable. Oui, on le dit souvent : «Qui ne dit mot consent». Je refuse catégoriquement de cautionner l’insulte contre ma nation, contre mon cher pays, le Sénégal.
Les insultes contre le président de la République doivent être condamnées jusqu’à la dernière énergie parce que c’est une insulte pour une nation toute entière. C’est ma conviction en tant que citoyen lambda. Il faut tous s’unir et condamner fermement ces dérives contre nos institutions.
Il faut aller plus loin et revoir notre attitude. Faire un retour à ces valeurs qui ont depuis toujours fait la force de notre pays. Je m’arrête juste sur le kersa (la pudeur). C’était la base de l’éducation à la sénégalaise. Mais ce qu’on constate aujourd’hui est vraiment alarmant. Il faut agir pendant qu’il est temps pour préserver ce précieux legs.
Il faut faire un diagnostic de nos comportements dans les réseaux sociaux. C’est vrai, dans toutes inventions humaines, il y a du bon comme du moins bon. Mais consacrons-nous sur le plus important. Le Sénégal a besoin de rester une nation forte, disciplinée, bien éduquée pour faire face aux défis importants de l’Emergence.
