Soldat de 1e classe et musicien à ses heures perdues, Ibrahima Boniface Diallo, fils du célèbre musicien Ouza, croupit en prison depuis quelques jours. Ayant comparu hier à la barre du tribunal des flagrants délits pour destruction de biens appartenant à autrui, il a vu son procès renvoyé au 28 septembre prochain.
Attrait à la barre pour destruction de biens appartenant à autrui et entrave à la mise en valeur de terrain à usage d'habitation, Ibrahima Boniface Diallo, qui comparaissait aux côtés d'Ellou Mactar Ida Mbengue, a vu son procès renvoyé à mardi prochain. Fils du célèbre musicien Ouza Diallo, le jeune homme a été envoyé en prison par un certain Ibrahima Cissé qui l'accuse d'avoir détruit les travaux qu'il avait entrepris dans sa parcelle sise à Hamo 4.
Il ressort en effet de la déposition de ce dernier que le terrain TF10595DP, qui a une superficie de 950m2, lui a été vendu par un certain Hamidou Diaw. C'est donc dans ces circonstances qu'il avait commencé à ériger la fondation en vue d’y construire un édifice. Seulement, souligne le plaignant, quelques jours après le début des travaux, Ibrahima Boniface Diallo et son co-prévenu Ellou Mactar Ida Mbengue ont tout détruit. Ce qui d'ailleurs a justifié sa plainte.
Interrogé sur les charges qui pèsent sur lui, le fils de Ouza, qui est vice-président du comité de son quartier, a indiqué aux enquêteurs que cet espace litigieux est réservé aux jeunes du quartier. Selon lui, plusieurs personnes ont eu à construire sur le site, mais lorsqu'elles ont été interpellées par les jeunes du quartier, ils ont montré des pièces justificatives ou des actes de propriété. Ce qui n'a pas été le cas du plaignant Ibrahima Cissé.
En effet, selon le sieur Diallo, lorsqu'ils se sont rapprochés de ce dernier pour lui demander de quel droit il avait envisagé de construire sur ce site, au motif que cet espace était réservé aux jeunes du quartier, ce dernier a répondu par le dépit. Mieux, souligne toujours Boniface Diallo dans le procès-verbal de police, le plaignant est revenu avec un camion de nervis. Des lutteurs, qui étaient prêts à en découdre avec les jeunes du quartier.
Jurant la main sur le coeur qu'il n'est l'auteur d'aucune démolition, le mis en cause a également signalé aux limiers qu'il n'est également pas l'instigateur de cette affaire. Du moins très prolixe, Boniface Diallo a confié que contrairement aux allégations du plaignant qui soutient qu'il avait démarré ses travaux, il n'y avait aucune fondation sur le site.
En attendant un nouveau face-à-face avec Ibrahima Cissé, le fils de Ouza est retourné en prison dans l’attente d’être jugé ce 28 septembre.
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