La mission Action contre la faim (ACF) a organisé ce jeudi un ''atelier international nutrition santé'' sous le thème : « Continum de soins : approche du cycle de vie en matière de santé et réflexion sur les liens entre chaque étape ».
Selon Ismaïla Zoungrana, responsable du département santé nutrition pour la mission d’action contre la faim au Sénégal, le pays a fait face à une crise nutritionnelle et alimentaire. Mais des actions ont été menées pour baisser considérablement la prévalence de la malnutrition alimentaire notamment dans ces régions nord à savoir la région de Matam, une partie de la région de Saint-Louis, plus précisément le département de Podor mais aussi de Tambacounda qui restent les régions les plus vulnérables.
Il ajoute que, suite à la crise, la prévalence était au-delà de « 15% qui est un seuil que l’OMS a décrété comme une situation de crise. Mais après cette situation, il y a eu des actions qui ont été menées par le gouvernement du Sénégal avec l’appui des partenaires pour baisser considérablement cette situation nutritionnelle. Donc à l’heure actuelle, certes la situation reste préoccupante, mais avec une bonne maitrise contextuelle au point de pouvoir maintenir les surveillances. La situation reste acceptable au niveau national mais avec des préoccupations dans les régions nord du pays », indique M Zoungrana .
En termes de chiffres, il révèle : « nous pouvons dire que c’est les enfants de moins de 5 ans qui restent exposés par rapport à la malnutrition aigüe avec une proportion qui tourne autour de moins de 10% et moins de 2% pour ce qui concerne la malnutrition aigue sévère. Les femmes enceintes allaitantes, restent aussi les cibles les plus exposées ».
Par rapport aux stratégies menées par Action contre la faim, il explique qu’elles s’étalent sur trois volets : « le volet de la prévention, qui consiste vraiment à renforcer l’accès à l’information, l’accès à une bonne information, et aux soins. Nous avons aussi un programme d’appui à la prise en charge des cas qui sont avérés comme malnutrition, aigue sévère. Le dernier volet s’articule sur le renforcement de la résilience c’est-à-dire comment anticiper sur des éventuels cas de crises nutritionnelles ».
2 Commentaires
Je ne suis pas contre les Adiyas....mais est-ce si tous les Senegalais milliadaires, ou millionnaires (des centaines) qui sont capables d'investir dans divers domaines, qui sont capables de construire des usines, creer des emplois, participer au developpement du Senegal....depensent leur fortune en Adiyas ou autres......
Ne nous plaignons pas que les etrangers controlent les secteurs cles de notre economie
Commerce moderne et hygienique : Auchan, Casino,...Libanais
Construction: Chinois, Turcs, Libanais, Francais
Banques: Marocains, Francais
Transferts d'Argent: Western Union,...
Restauration de classe: Francais, Libanais,
Usines diverses: Libanais, Francais, Indiens, Chinois....
Les pauvres vont encore augmenter au Senegal; un senegalais qui travaille (et qui devait nourrir une petite famille de 4 a 5 personnes) va plutot partager son salaire avec une dizaine de senegalais (la grande famille et autres mendiants).
Si tous les Senegalais avaient visiter ce qui se passe dans les pays vraiment developer, ils se rendront que nous ne vivons pas reellement......LARMES
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