En décrochant deux des cinq prix mis dans le cadre du concours scolaire francophone, les écoles franco-sénégalaises se sont remarquablement distinguées.
C'est dans les locaux de l'Institut français Léopold Sédar Senghor que s'est tenu avant-hier la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours scolaire francophone. Cette manifestation, co-organisée par l'association Défense de la langue française et le Cercle Philippe Senghor, a été présidée par une ancienne camarade de classe de feu Philippe Senghor, Mme Colombe Anouilh D'Harcourt. Elle a vu la participation de quatre pays, dont la Guinée équatoriale, le Mali, le Maroc et le Sénégal.
La participation sénégalaise a été la plus diversifiée avec cinquante-et-une productions collectives et individuelles, présentées par quatre Inspections d'Académie, huit Iden et quatorze écoles de Dakar. Ce concours d'écriture, qui avait pour cible les élèves de l'élémentaire, consistait à relater et à illustrer par des dessins tirés de l'imaginaire des élèves. Et ces derniers devaient s'inspirer de la suite de l'histoire «il était une fois, sur le pont d'un petit bateau breton, une mouette…», contée par Eric Orsenna de l'Académie française.
Assistant technique au ministère français de l'Education, Christophe Chaillot souligne que «les organisateurs du concours ont privilégié l'originalité et la cohérence par rapport au texte plutôt que les fautes d'orthographe ou de grammaire». C'est ainsi que l'école franco-sénégalaise de Dial Diop a remporté les premier et troisième prix, suivie en deuxième position de l'école franco-sénégalaise de Fann. L'école de Karang Poste 1 de Foundiougne est classée quatrième. L'institution Sainte Jeanne d'arc boucle le classement et se place en cinquième position.
En outre, tous les participants ont été récompensés par l'Ambassadeur de France au Sénégal, André Parant. «L'objectif final des organisateurs, lit-on dans le document de présentation du concours, est de réaliser un manuscrit contenant les textes et illustrations des productions lauréates des quatre pays participants». Ce manuscrit, ajoute Christophe Chaillot, sera ensuite inséré dans les programmes scolaires pour booster l'enseignement de la langue française un peu partout en Afrique. Les activités annexes au concours se poursuivent avec une magnifique exposition de Ndary Lô, intitulée «le fer à béton dans tous ses états», qui anime jusqu'au la galerie Le Manège de l'Institut français jusqu'au 15 avril 2006 .
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