Ce sont les automobilistes habitués à faire le tronchon VDN- foire-route de l'aéroport qui vont pousser un ouf de soulagement. Ceux-ci dont la sécurité a été longtemps menacée du fait des portions de route montagneuse aux abords glissants sans barrières, ni garde-fous encore moins de lumière, vont pouvoir circuler librement et sans crainte majeure. En effet, les ouvriers ont entamé les finitions de la route sur l'axe Foire- Vdn. Hier, ils ont commencé par mettre des garde-fous aux abords de la route avant de démarrer la construction de trottoir pour ensuite mettre des piquets.
"On ne peut pas parler d'absence de sécurité parce que tout est prévu, il faut laisser le temps aux ouvriers de finir ce qu'ils ont entamé et on verra", lance un des techniciens qui s'activaient sur les machines. Cette mesure, est bien appréciée par des automobilistes. Hamidou habite la cité Alia Diène, tous les jours, il emprunte quatre fois ce trochon : "Moi, je commençais à m'inquiéter vraiment parce que je ne pouvais pas comprendre pourquoi ils ont élevé la route comme ça sans mettre de barrières. Chaque jour, je passe par là quatre fois, le matin, à l'heure de la pause, à la descente. C'est surtout le soir que j'ai peur parce que c'est sombre, il n'y a pas de lumière, facilement, on peut déraper". M. Kanté lui aussi est un habitué de ce trajet. Il apprécie ces mesures de sécurité qui ne peuvent que faire du bien aux populations, surtout aux automobilistes : "C'est bien d'embellir, de bâtir, mais il faut aussi planifier pour éviter des nuisances aux citoyens".
Dit-il non sans ajouter "il reste à mettre de la lumière parce que c'est pas évident de circuler à l'aise pour ceux qui ont une vue défectueuse la nuit". Ceci, peut-on espérer, est aussi prévu et dans des délais courts. Car une indiscrétion nous a fait savoir que les maîtres d'oeuvre de ces travaux ont reçu une injonction ferme de terminer les travaux avant le 22 février. Ce qui est un autre délai pour qui avait annoncé que la majeure partie des ouvrages serait livrée avant la fin de la première quinzaine de février. Sur les chantiers nous notons une certaine accélération des cours. Reste à savoir quel en sera le prix, surtout en termes de fiabilité.
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