Au détour d'un entretien réalisé à Accra, le directeur de l'Institut des Sciences de l'Environnement (Ise) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) livre des pistes de solutions aux inondations qui persistent à Dakar. Non sans rappeler au préalable que " les populations se sont installées dans ces zones connues comme non aedificandi, donc non destinées à l'habitation, à la faveur de la sécheresse des années 70 ".
« On n'a aucune marge de manoeuvre sur les changements climatiques. La seule possibilité qui s'offre à nous, c'est de chercher à nous adapter en agissant à deux niveaux : sur les zones de départ et sur les zones d'accueil de ces mouvements migratoires »,
a conseillé M. Sambou, dans les colonnes du quotidien Enquête. Aussi, selon lui, " contre les inondations, il faut délocaliser les populations " et initier " des programmes ayant pour objectif de recréer les conditions favorables à ce que les populations restent dans les zones rurales ».
11 Commentaires
Mrdieye Gerennad Ii
En Octobre, 2013 (12:52 PM)Le transfert est l'unique solution et insister à une rééducation des populations pour la sauvegarde de la nature(éviter le transfert des sables des rues pour diverses constructions).
Xalaas
En Octobre, 2013 (13:02 PM)Xalaas
Conclusion Erronee.
En Octobre, 2013 (13:33 PM)L'autre probleme de cette zone le gouvernement construit une nouvelle route et bouche toutes les voies d'ecoulement des eaux consequence les populations sont innondees. Certe il ya des population a deplace mais on ne plus construire des villes au 21 siecle sans prevoir des assainissements. C'est devenue vital comme l'eau et l'electricite. En conclusion il faut il faut se departir des solutions simpliste pour dire il faut evacuer et evacuer....
Rester Au Village
En Octobre, 2013 (13:41 PM)Regarder moi analyse : on est innondee parceque on habite dans un quartier mal loti et on devriez rester au village............euh que fait on des gens qui habitent GRAND YOFF, NORD FOIRE........KEUR MASSAR PARCELLE DITES AISSAINIES VENDUE PAR LA SNHLM-BHS...
Maral Bi Metti Naa
En Octobre, 2013 (14:02 PM)Bekkor bi yaga naa
Maral bi metti naa
Bekkor bi yaga naa
Maral bi metti naa
Bekkor bi yaga naa
NDIYAM
NDIYAM
NDIYAM
Souleymane Diallo
En Octobre, 2013 (14:43 PM)Assalobo Cisse
En Octobre, 2013 (14:45 PM)A.m.gningue
En Octobre, 2013 (16:06 PM)Bour
En Octobre, 2013 (17:32 PM)Concernée
En Octobre, 2013 (19:55 PM)Prof.
En Octobre, 2013 (20:56 PM)Juste une petite contribution.
Conclusion erronée, vous avez raison. Ce monsieur, pour Directeur qu'il soit, raconte n'importe quoi. Sa proposition est erronée car ne prend pas en compte le problème dans sa toute sa complexité. Dire que les inondations sont un problème et qu'il y aurait qu'une solution qui serait la délocalisation des populations, c'est oublier qu'il y a qu'il y a quelque s'appelle AMÉNAGEMENT, c'est-à-dire, organiser et ordonner le territoire. Penser qu'on peut délocaliser plus de quelques 150 000 maisons, c'est ignorer plusieurs choses : d'abord le coût, ensuite trouver l'espace récepteur disponible, l'aménager et enfin convaincre les populations d'y aller. Dites où dans ce Sénégal, on pourrait loger toutes ces personnes, étant entendu qu’il faut qu'ils continuent d'aller au travail ou faudrait--il les emmener à laisser leur boulot ! C'est là une question stratégique fondamentale. L'autre question essentielle, vous en avez parlée c'est confondre inondation et quartier non constructible. J'ai l’habitude de dire à mes étudiants que le problème est moins un problème d'inondation qu'un problème d'aménagement donc d'assainissement, et d'autorité. Sachez qu'il n'a pas d'habitations sans d'aménagement mais il faut les gérer, les anticiper pour leur trouver des solutions. Mais cela passe par l'exercice du pouvoir qui est capable parce qu'habiliter à pouvoir organiser l'espace et exercer un contrôle des flux (personnes, constructions, entreprises) qui s'y déroule, et ça là on l'appelle la gestion du territoire.
L'autre solution erronée que j'entends souvent c'est inciter les gens à ce qu'ils retournent en milieu rural parce qu'ils ont vocation à y être. Non seulement c'est nulle comme proposition mais aussi c'est discriminatoire et méprisant envers une communauté de la population nationale. Même si l'agriculture et la mise en valeur du milieu sont fondatementales pour notre économies, il faut juste savoir que ce n'Est pas une question de nombre de personnes qui s'adonnent à cette activité qui va déterminer un plus grand impact de celle-ci dans l'économie. Aussi, intégrer que la dynamique normale est celle qui voit des populations quitter les zones rurales pour les zones, simplement parce que les possibilités d'insertion y sont beaucoup importantes. Maintenant, si les populations quittent leur zone rurale pour la ville (comme chez nous), le problème est ailleurs. Il faut le chercher dans l'incapacité de nos zones à offrir du travail à leurs enfants. D'ailleurs, à supposer que demain, elles puissent le faire, on aura toujours ce mouvement de populations vers nos villes. Il n'y a rien de graves à ça. Il faut simplement que les outils d'organisation et management de nos villes soient dans les mains de personnes compétentes, qu'elles aient les moyens et qu'elles soient allient planification territoriale et stratégies territoriales efficaces et efficientes. C'est une des voix pour lutter durablement contre les inondations, pardon contre le mal-aménagement.
Merci.
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