Le Sénégal et la Banque mondiale ont finalement conclu un nouveau partenariat dans le domaine de la lutte contre le Vih/Sida. Il s’agit d’un ambitieux projet qui devra permettre au Sénégal de bénéficier d’un nouveau round, le sixième du genre, portant sur des subventions du Fonds mondial environ de 15 milliards de francs Cfa sur une période de cinq ans.
Le Sénégal et la Banque mondiale ont signé un nouvel accord de partenariat dans le cadre de la lutte contre le vih Sida. Au terme des accords entérinés par les deux parties, le Sénégal a bénéficié d’une subvention d’environ 15 milliards de francs Cfa destinés à combattre cette pandémie dont souffrent plus de 40 millions de personnes dans le monde (soit 3/4 en Afrique Subsaharienne).
La subvention accordée par le Fonds mondial vient ainsi satisfaire à la deuxième requête soumise par le secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls), après celle de la première manche qui était d’un montant de 11. 700 000 dollars Us exécutée depuis 2003 et qui devrait arriver à terme en mars 2008. L’importance de la subvention traduit l’appui de la communauté internationale à l’engagement des acteurs impliqués dans la riposte au Vih/Sida et la volonté des instances d’accompagner le gouvernement du Sénégal dans la lutte contre la pandémie.
Pour bénéficier de la subvention, le Sénégal a dû présenter une proposition qui s’inscrit dans le renforcement et l’efficience de la mise en œuvre du Plan stratégique de lutte contre le Sida de 2007 à 2011. Un plan élaboré et validé conjointement par tous les acteurs dont les partenaires au développement et le groupe thématique Onusida. La stratégie globale du projet vise en outre à renforcer les acquis et les succès enregistrés par le Sénégal depuis plus d’une dizaine d’années dans la prévention avec le maintien de la prévalence au-dessous de 3 % mais aussi d’ améliorer systématiquement la prise en charge économique et psychosociale des orphelins et des enfants vulnérables (Oev). Elle a pour objectif également d’améliorer le suivi des personnes vivantes avec le Vih traitées gratuitement depuis 2004.
Le projet interviendra dans 8 régions sur les 11 dont le choix a été basé sur leur vulnérabilité à l’épidémie mais également sur le fait de l’absence de partenaires au développement. La prévention de la transmission sexuelle dans les groupes très vulnérables sera aussi renforcée dans le plan d’action.
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