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Banditisme trans–frontalier, sécurité nationale, lutte contre la circulation des armes légères : Bécaye Diop plaide la réintégration de la formation militaire dans l'enseignement

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Banditisme trans–frontalier, sécurité nationale, lutte contre la circulation des armes légères : Bécaye Diop plaide la réintégration de la formation militaire dans l'enseignement

Le budget 2011 du ministère des Forces armées est arrêté à 108 milliards 768 millions 999 mille 480 Fcfa, soit une hausse de 11 milliards par rapport au précédent budget. Face aux députés hier, le ministre Bécaye Diop a préconisé le retour de la formation militaire dans le système éducatif sénégalais. Les questions relatives au banditisme trans-frontalier, à la sécurité intérieure ainsi qu'à la circulation des armes légères ont été soulevées par les députés.

La réintégration de la formation militaire dans le système éducatif sénégalais, depuis l'élémentaire, tel a été le plaidoyer du ministre des Forces armées, Bécaye Diop, lors du vote du budget 2011 dudit département, caractérisé par un absentéisme parlementaire notoire. En effet, moins de 50 députés ont été présents, sur le total de 150 que constitue le nombre de députés de l'Assemblée nationale du Sénégal. Le passage du ministère des Forces armées, devant les représentants du peuple, a été marqué par l'augmentation du budget alloué à son département ; celui-ci se chiffre à 108 milliards 768 millions 999 mille 480 Fcfa, soit une hausse de 11 milliards par rapport au budget précédent.

Le sujet qui aura le plus alimenté les débats reste la question de la sécurité intérieure et au niveau des frontières, surtout au niveau des axes de la transgambie, de Diouloulou et de Bounkiling. Les députés se sont longuement penchés sur le banditisme trans-frontalier qui, selon eux, favorise la circulation des armes légères et de la drogue dure, en provenance des narco-Etats comme la Guinée Bissau. Les infrastructures militaires ‘vieilles de 40 ans’ n'ont pas échappé au sévère réquisitoire des parlementaires dans le cadre des infrastructures militaires et de la sécurité. Sur le point évoqué, les parlementaires ont déploré l'état de délabrement des casernes, l'exiguïté et la vétusté des brigades et postes de gendarmerie, surtout au niveau des frontières. La sécurisation du camp de Thiaroye par un mur de clôture ainsi que la délocalisation de postes de gendarmerie à Kahone, Fimela et Kaya (des questions qui n'ont pas manqué d'enregistrer des promesses du ministre Bécaye Diop) font aussi partie du lot des complaintes de la représentation nationale. Les autres sujets évoqués sont relatifs au problème de la Casamance, la lutte contre la culture du chanvre indien qui se développe en permanence dans le sud et dans les Niayes.

En réponse aux différentes interpellations des députés, le ministre Bécaye Diop a préconisé la sécurisation des frontières pour mettre fin à la circulation de la drogue dure provenant des pays frontaliers du Sénégal, la réfection de plusieurs brigades et postes de gendarmerie, le renforcement de la sécurité dans les grandes agglomérations, entre autres. La féminisation de l'Armée sénégalaise a été accompagnée par beaucoup de remous à cause du problème d'intégration des femmes militaires, formées et laissées en rade. Une assurance venant de leur ministre de tutelle laisse entendre des dispositions qui devraient leur permettre de poursuivre leur carrière dans les corps para militaires.

LENTEUR DANS LA DELIVRANCE DES ORDRES DE POURSUITES : Ces questions occultées par les députés

Après le passage du ministre des Forces armées, Bécaye Diop, devant les députés, des Sénégalais se disent déçus par le fait que les députés aient occulté plusieurs questions. Avec notamment celle relative à la délivrance des ordres des poursuites contre les fauteurs militaires et surtout les officiers supérieurs qui ne sont jamais traduits en justice, sur fond de dossiers toujours classés sans suite. La lenteur excessive accusée dans la délivrance de ces ordres de poursuites, pour permettre au parquet d'enclencher des poursuites judiciaires, préoccupe à plus d'un titre les observateurs avertis de la chose publique. Et ils ne se gardent pas de s'en offusquer.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Ma

    En Novembre, 2010 (11:15 AM)
    Est ce des indisciplinés peuvent inculquer la discipline
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  2. Auteur

    Le Soldat Inconnu

    En Novembre, 2010 (17:26 PM)
    ta raison zapata , tes phrases si bien exprimées reflètent bien la malheureuse vie des soldats
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