Amber Heard s'est dit victime d'exploitation sexuelle

Amber Heard estime qu’elle a été victime d’exploitation sexuelle sur le tournage de London Fields. L’actrice accuse ses anciens employeurs, le producteur Christopher Hanley et sa femme, d’avoir changé les clauses du contrat qui les liaient.

Pour interpréter le rôle principal, l’Américaine avait signé un contrat stipulant qu’elle refusait, pour les besoins du tournage, de se déshabiller alors qu’elle y apparaît très dénudée.

Des doublures corps jouant les scènes de nudité

Pour arriver à leur fin, le couple de producteurs de la société de production Nicola Six Limited aurait organisé des séances de tournage supplémentaires en convoquant des doublures jouant les scènes de nudité qu’Amber Heard ne souhaitait pas faire. Le but ? Par un savant montage : donner l’illusion au spectateur que c’est bien l’héroïne qui est dénudée.

« Les tournages tenus secrets n’étaient pas mentionnés sur le calendrier de tournage qui avait été fourni à Amber Heard. La doublure corps a tourné une scène sexuelle pornographique explicite qu’Amber Heard n’aurait jamais accepté de faire elle-même. Le montage a été fait de sorte qu’on ait l’impression qu’il s’agit d’Amber Heard », a précisé l’avocat de la comédienne, cité par The Hollywood Reporter.

A noter que Christopher Hanley et sa femme sont également soupçonnés d’avoir photographié l’ancienne compagne de Johnny Depp à son insu, alors qu’elle se changeait.

Le film boycotté par le réalisateur Matthew Cullen et ses acteurs

En novembre dernier, les Hanley avaient de leur côté attaqué en justice Amber Heard pour avoir refusé de tourner les scènes de nu. Selon eux, elles étaient comprises dans son contrat. Les producteurs réclamaient 10 millions de dollars de dommages et intérêts.

L’actrice donne une tout autre version via la voix de son avocat : « Amber Heard est la dernière victime de ce couple pervers. […] Après avoir lu le script, elle a insisté sur des restrictions spécifiques sur la nudité et les scènes de sexe dans le film, condition pour accepter d’apparaître dans le film. Christopher Hanley a expressément accepté les termes de Heard, et ils ont été rédigés dans la clause de nudité du contrat. »

Pour rappel, diffusé en 2015 au Festival international du film de Toronto, London Fieldsavait été boycotté par le réalisateur Matthew Cullen et ses acteurs. Personne n’était satisfait de la version présentée. Après cet épisode judiciaire, il serait possible, selon The Hollywood Reporter, que le film ne voit jamais le jour en salle.