Le Programme spécial de renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) se poursuit. Après la mise en service des forages de la première phase de Bayakh, en juillet dernier, les travaux de la seconde phase dudit programme, qui ont été déclenchés immédiatement, ont connu un niveau d’exécution «satisfaisant», estimé à près de 70%. Le constat a été fait par le directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, qui a effectué, ce mercredi 6 mars 2019, une visite sur les sites abritant les chantiers à Thieudème, dans les Niayes.
Cette phase 2 du PSDAK de Thieudème consiste à réaliser 6 forages, une station de pompage et une conduite de transfert d’eau sur l’axe Diender-Thieudème pour un volume additionnel de 15 000 mètres cube/jour. Autant que l'apport de la premieère phase.
«Des travaux en avance par rapport aux délais»
Sur place, Charles Fall, accompagné de son équipe, a constaté que les travaux des 5 forages sont terminés et que sur les 9208 mètres linéaires de conduite, 4404 ont été déjà posés et les équipements sont sur place. Ainsi, il estime que d’ici au mois de juillet les ouvrages seront mis en service. D'autant que les chantiers de cette Phase 2 du PSDAK sont en «avance» par rapport aux délais de réception. «En l’espace de 5 mois, tous les forages sont terminés et réceptionnés», signale le directeur de la Sones.
Charles Fall ajoute que ces ouvrages hydrauliques entrent dans «la dynamique» de renforcement de l’alimentation en eau de Dakar. Et la Sones, maître d’œuvre de ce programme spécial, a mobilisé un volume additionnel de près de 50 000 mètres cube d’eau par jour, en moins d’une année. Ce, grâce aux ouvrages réalisés dans la première phase à Bayakh (15 000 mètres cube), à la déconnexion des maraîchers, à la réalisation de quelques forages d’eau à Dakar et à la mise en service des forages de Tassette (Thiès). Une «dynamique soutenue» qui, à en croire le Dg de la Sones, se poursuit afin de renforcer davantage l’alimentation en eau potable de la capitale avant la période de chaleur (juin-juillet). Aussi, la Sones va «satisfaire la demande en eau potable de toutes les localités traversées par ce programme spécial».
Un programme de plus de 27 milliards
Pour rappel, le PSDAK est une «solution intermédiaire» en attendant la réalisation des ouvrages structurants : KMS3 et l’usine de dessalement des Mamelles. Et fait suite aux différents programmes d’urgence mis en œuvre depuis 2013 et qui ont permis d’augmenter la production de 105 000 mètres cube d’eau/jour. Son coût global est estimé à 27 milliards 500 millions de francs Cfa dont 13 milliards pour les ouvrages de Bayakh. Il vise à «renforcer la production, améliorer la qualité de l’eau distribuée et sécuriser la fourniture d’énergie électrique».
Cheikhou AÏDARA
1 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
2 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
3 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
4 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
5 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
6 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
7 – Alimentation en eau de Dakar : L’état d’avancement des chantiers de Thieudème jugé satisfaisant
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