Les enseignants ayant reçu des réquisitions ont 24 heures, à compter du lundi 13 juin à 8 heures, pour s’exécuter, avertit le Gouvernement, dans un communiqué parvenu vendredi soir à l’APS
"Pour compter du lundi 13 juin 2016, à 8 heures, les concernés disposent d’un délai de vingt-quatre (24) heures pour se conformer à l’ordre de réquisition", précise le texte signé du ministre, porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye.
Le ministère de l’Education nationale a envoyé des réquisitions à des enseignants dans le but de mettre fin à la paralysie de l’école, par la grève qu’ils observent depuis quelques semaines.
Cette décision a provoqué une véritable levée de boucliers chez le Grand Cadre des syndicats d’enseignants et le Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (CUSEMS), qui ont décidé d’attaquer en justice la décision de Serigne Mbaye Thiam.
Mais le gouvernement semble ignorer cette menace. Ce vendredi, il a adressé une mise en garde aux "enseignants dûment réquisitionnés qui ont soit refusé de recevoir notification de leur réquisition, soit refusé d’y déférer".
Dans un communiqué, il prévient qu’"en sus des sanctions pénales prévues aux articles 7 du Statut général des fonctionnaires et L. 279 – m du Code du travail, le refus de déférer à un ordre de réquisition expose le contrevenant à diverses sanctions disciplinaires, applicables sans la procédure du conseil de discipline […]".
Les sanctions encourues vont de "la révocation avec suspension du droit à pension, pour le fonctionnaire au licenciement sans préavis, ni indemnité autre que, le cas échéant, l’indemnité compensatrice de congé pour l’agent non fonctionnaire".
ASG/PON
44 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (22:05 PM)Diogene
En Juin, 2016 (22:06 PM)Macky cherche à nous humilier et casser toute revendications dans ce pays. Attention! Ne poussez pas certains vers les extrêmes
Diogene
En Juin, 2016 (22:06 PM)Macky cherche à nous humilier et casser toute revendications dans ce pays. Attention! Ne poussez pas certains vers les extrêmes
Butane-2
En Juin, 2016 (22:18 PM)Ls227
En Juin, 2016 (22:19 PM)ces braves hommes et femmes méritent du respect et de la reconnaissance
tout ce qu' il demandent c l'application des accords k vous le gouvernement vous avez signé avec eux
Deug
En Juin, 2016 (22:33 PM)Il n'y aura pas de chômeurs ,d'autres vont vous remplacer ,un point ,un tiret.
Un etat ça se fait respecter au nom du peuple
On vous paie depuis des mois et vous continuez ce chantage,alors que vous enseignez tous dans les écoles privées ou vous donnez des cours particuliers.
Dans un pays tout le monde est utile;vous vous croyez plus utiles que la police? Ils ont ete radiés une fois et ça n'a pas empeché le pays de tourner
On n'entend pas Y 'ena marre quand il s'agit du droit à l'education
Faites votre devoir ,le peuple est avec vous et ce ne sont pas des insultes comme vous savez faire qui vont nous faire taire BASTA
Anonyme
En Juin, 2016 (22:38 PM)Le Peuple
En Juin, 2016 (22:58 PM)Thieye Liiiiii
En Juin, 2016 (23:11 PM)Dafa doy, le gouvernement doit etre responsable et siffler la fin de la récréation
Un Parent D'eleve
En Juin, 2016 (23:39 PM)Combien de docteurs ,maitrisards et licencies aptes à enseigner sont en chômage dans ce pays ????????????????????????????????
Trop c'est trop !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Anonyme
En Juin, 2016 (23:50 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (23:54 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (23:56 PM)Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (23:59 PM)L'état de droit demeure fort à tout de point de vue.
Il faut les révoquer car ils ont violé la loi.
Il n'y aura rien. Dans une république qui se respecte, dans un Etat de droit, l'intérêt général doit primer sur l' intérêt particulier. Il est heureux que l'école sénégalaise reprenne sa qualité d'antan. En prenant des mesures coercitives sans contre ces collègues qui ont pris le peuple en otage, L'ÉTAT se trouve , en fin, dans les dispositions de regler définitivement ces maux qui le système éducatif.
Ce que je déplore par ailleurs, c'est le temps qu'il a fallu pour que L'ÉTAT prenne ses responsabilités.
Anonyme
En Juin, 2016 (00:00 AM)Samy
En Juin, 2016 (00:01 AM)Enseignants pas d'accord avec leurs directeurs,
Enseignants pas d'accord avec l'état, leur employeur,
Enseignants pas d'accord avec leurs épouses et leurs enfants.
Il ya un vrai probleme psychosocial enseignant que seule une incorporation obligatoire dans l'armée peut régler définitivement.
Ps: Enseignants seulement d'accord avec écoles privées (qui ne sont même pas leur employeur) et les parents d'élèves (qui paient des cours de renforcement.)
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (00:08 AM)L'état de droit demeure fort à tout de point de vue.
Il faut les révoquer car ils ont violé la loi.
Il n'y aura rien. Dans une république qui se respecte, dans un Etat de droit, l'intérêt général doit primer sur l' intérêt particulier. Il est heureux que l'école sénégalaise reprenne sa qualité d'antan. En prenant des mesures coercitives sans contre ces collègues qui ont pris le peuple en otage, L'ÉTAT se trouve , en fin, dans les dispositions de regler définitivement ces maux qui le système éducatif.
Ce que je déplore par ailleurs, c'est le temps qu'il a fallu pour que L'ÉTAT prenne ses responsabilités.
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (00:13 AM)L'état de droit demeure fort à tout de point de vue.
Il faut les révoquer car ils ont violé la loi.
Il n'y aura rien. Dans une république qui se respecte, dans un Etat de droit, l'intérêt général doit primer sur l' intérêt particulier. Il est heureux que l'école sénégalaise reprenne sa qualité d'antan. En prenant des mesures coercitives sans contre ces collègues qui ont pris le peuple en otage, L'ÉTAT se trouve , en fin, dans les dispositions de regler définitivement ces maux qui le système éducatif.
Ce que je déplore par ailleurs, c'est le temps qu'il a fallu pour que L'ÉTAT prenne ses responsabilités.
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (00:19 AM)L'état de droit demeure fort à tout de point de vue.
Il faut les révoquer car ils ont violé la loi.
Il n'y aura rien. Dans une république qui se respecte, dans un Etat de droit, l'intérêt général doit primer sur l' intérêt particulier. Il est heureux que l'école sénégalaise reprenne sa qualité d'antan. En prenant des mesures coercitives sans contre ces collègues qui ont pris le peuple en otage, L'ÉTAT se trouve , en fin, dans les dispositions de regler définitivement ces maux qui le système éducatif.
Ce que je déplore par ailleurs, c'est le temps qu'il a fallu pour que L'ÉTAT prenne ses responsabilités.
Deg
En Juin, 2016 (01:33 AM)On S'en Fou
En Juin, 2016 (02:12 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (02:21 AM)Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (02:41 AM)L'état de droit demeure fort à tout de point de vue.
Il faut les révoquer car ils ont violé la loi.
Il n'y aura rien. Dans une république qui se respecte, dans un Etat de droit, l'intérêt général doit primer sur l' intérêt particulier. Il est heureux que l'école sénégalaise reprenne sa qualité d'antan. En prenant des mesures coercitives sans contre ces collègues qui ont pris le peuple en otage, L'ÉTAT se trouve , en fin, dans les dispositions de regler définitivement ces maux qui le système éducatif.
Ce que je déplore par ailleurs, c'est le temps qu'il a fallu pour que L'ÉTAT prenne ses responsabilités.
Mamadou Sarr
En Juin, 2016 (02:44 AM)Oncologue
En Juin, 2016 (05:26 AM)Mor
En Juin, 2016 (06:34 AM)Mass
En Juin, 2016 (07:04 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (07:38 AM)Lakh
En Juin, 2016 (07:58 AM)KOU NIémé togal fofou di gréve maky mongui nieuw bakh na amoul tiakhane
té état mom kéne khékh ak mom
gréve de la fin rék guéne di moujé ak tal sene bop
bala lolou yép di am dém léne jangaléji guir
té khalate sén niabote ak you diambour yi
adouna dafay diékh
Anonyme
En Juin, 2016 (09:27 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (10:23 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (10:43 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (11:52 AM)Pato
En Juin, 2016 (12:34 PM)Que le ministre aille se faire voir ailleurs
English Teacher
En Juin, 2016 (16:48 PM)Thiam
En Juin, 2016 (21:27 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (22:41 PM)Jake
En Juin, 2016 (23:23 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (23:40 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (00:05 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (00:24 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (15:55 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (16:37 PM)C’est en 2006 qu’il est entré dans l’enseignement, recruté comme professeur vacataire. Il venait de valider sa licence et s’était déjà inscrit en maîtrise. L’État qui l’a recruté était confronté à un besoin important d’enseignants dans la matière qu’il a étudié à l’université. Lui a déposé un dossier à la suite d’une campagne de communication de L’État pour encourager les étudiants titulaires de Licence dans cette matière à aller répondre pour aider à combler le gap. Recruté comme vacataire, il n’avait droit à un salaire que pendant l’année scolaire. Durant les trois mois de vacances, il ne recevait rien. En principe, après neuf mois de dur labeur, le travailleur doit accueillir les congés avec bonheur. Ce n’a jamais été son cas pendant les deux années de vacation où il tenait des classes d’examen et faisait face aux mêmes obligations professionnelles que ses collègues fonctionnaires.
Après deux années de vacation, il est devenu professeur contractuel avec un salaire légèrement amélioré et sur douze mois. Seulement, contrairement à ses collègues fonctionnaires, son salaire tombe vers le 08 du mois, et peut aller parfois jusqu’au 14. Mais comme au temps où il était vacataire, il gérait avec son bailleur pour le loyer et le boutiquier d’à côté pour la ration. Sa famille, elle, est habituée à attendre.
En 2009, il se réinscrit à la Fac distante de 186 kilomètres de la localité où il est affecté. En 2010, il valide avec la mention Très bien la Maîtrise. En 2011, il obtient son diplôme professionnel à la Fastef. Alors, il devait faire encore une année comme professeur contractuel. Après cette année, il devait automatiquement être intégré dans la Fonction publique avec une mise en solde et un rappel.
Ses collègues et ses amis ne cessaient pas, chaque fois que l’occasion se présentait – pendant une discussion où à l’occasion d’un mariage ou du baptême d’un enfant d’un collègue ou ami- de lui asséner cette phrase : « Boy, il faut te marier. Tu vieillis ». Il ne disait rien. Il voulait bien se marier. Il ne pouvait pas le faire. Son père décédé, toutes les charges de sa famille reposait sur ses épaules. Mais il se disait à lui-même et le confiait aux intimes parmi ses amis, que dès qu’il est titularisé la première chose qu’il fait c’est de trouver un terrain où construire pour loger sa mère et ses frères, et prendre une femme.
Alors naturellement, quand son décret d’intégration est sorti, cela a engendré un espoir incommensurable. Il s’est marié en 2015. Lors des discussions avec la belle famille, il a été convenu de ne s’acquitter que des dépenses relatives au scellement du mariage (wareefu jàkka). Mais il devait verser à sa femme la dot avant que celle-ci ne rejoigne le domicile conjugal. Quand sa dame est tombée enceinte, pendant neuf mois il oscillait entre l’anxiété et l’espoir. Il était anxieux parce que des tantes de sa dame lui ont signifié qu’avant de penser baptême il devra d’abord payer la dot (waru gar). Il avait de l’espoir parce qu’il pensait que l’État allait le rétablir dans ses droits.
Jusqu’à maintenant, il court après la mise en solde. Je ne vous dis pas par quoi il est passé quand sa dame a donné naissance à un joli bébé, il y a une dizaine de mois.
Ils sont des dizaines de milliers d’enseignants à travers le Sénégal, affecté en des endroits où les conditions de travail sont infernales, dans des abris provisoires, dans des zones enclavées, et qui, depuis 2011 courent après une intégration, une mise en solde, un rappel d’intégration, un avancement, j’en passe. Chaque grandes vacances, ces vaillants fils du pays, au lieu de profiter d’un repos bien mérité auprès des leurs, sont obligés de venir à Dakar squatter les couloirs et bureaux des ministères de la fonction publique et des finances. Depuis 2011, RIEN !
Chaque année, les syndicats d’enseignants déposent des préavis de grève pour dénoncer cette injustice et appeler l’État à profiter des vacances pour corriger cette iniquité. Chaque année, l’État fait la sourde oreille. Chaque année, à partir de Janvier, les mots d’ordre de grève tombent. Chaque année, ni l’État, ni les parents, ni la société civile, ne disent rien. Chaque année, tout le monde attend la proximité des examens pour ruer dans les brancards exigeant des enseignants qu’ils arrêtent la grève, de penser aux enfants. Chaque année, les enseignants finissent par céder dans l’espoir que tous ces médiateurs vont exiger de l’État le respect des accords signés avec eux. Chaque année l’État n’en fait rien. Et chaque année les enseignants, après dépôt de préavis, reprennent la grève.
Cette année encore, face à la nolonté de l’État relative à la matérialisation des accords signés avec les syndicats, les enseignants ont remis cela, avec cette fois ci la détermination à aller jusqu’au bout. Les Demandes d’explications (D.E) ne le les ont pas fait fléchir. Les lettres d’avertissement ne les ont pas fait frémir. Les réquisitions illégales servies par l’État ne les ont pas fait plier. Les convocations à la police ou à la gendarmerie ne les ont pas ébranlés.
Ces accords dont les enseignants demandent l’application ne sont signés ni sous Abdou Diouf ni sous Abdoulaye Wade. C’est des accords signés jugés « réalistes et réalisables » par le Président Macky Sall, le 17 Février 2014. Il n’ont pas de nouvelles revendications.
Les enseignants vont maintenant être radiés.
Daouda Gueye de Pikine
Professeur de Philosophie
Lycée de Ouakam
[email protected]
Anonyme
En Juin, 2016 (23:03 PM)Participer à la Discussion