Le 5ème Forum de dialogue politique de l’Equipe spéciale internationale sur les enseignants pour l’Education pour tous (Ept) s’est terminé, jeudi dernier, à Windhoek, en Namibie. Les participants ont plaidé pour une meilleure prise en charge des questions liées à l’Enseignement.
Le Forum de dialogue politique de l’Equipe spéciale internationale sur les enseignants pour l’Education pour tous (Ept) est plus que jamais considéré comme un pilier dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). C’est, du moins, ce que pense le vice-ministre namibien de l’Education, David Namwandi, qui a souligné « l’importance du forum dans le contexte de la réalisation des Omd et des autres objectifs mondiaux relatifs à l’éducation ayant trait à l’Enseignement primaire universel (Epu) et qui doivent être atteints à la même date ». Présidant la clôture de la 5e édition du Forum de dialogue politique, qui s’est achevé, jeudi dernier, dans la capitale namibienne, Windhoek, M. Namwandi s’est prononcé en faveur du soutien de l’initiative du secrétaire général des Nations unies en faveur de « l’Education pour tous » dont la réussite passe, selon lui, par une « formation solide ».
Dans son plaidoyer, le vice-ministre namibien de l’Education a cité 4 piliers à prendre en compte par une « politique efficace » de la profession enseignante afin de surmonter les obstacles. Il s’agit de « la formation d’un nombre suffisant d’enseignants, y compris dans les matières spécialisées ; les questions relatives à la distribution, qui implique un déploiement géographique juste des enseignants qualifiés avec une représentation suffisante de la composante genre ; le développement professionnel continu pour assurer la qualité de l’enseignement avec une gestion et une surveillance appropriées et le relèvement de tous les autres défis de la profession enseignante, y compris le budget », a déclaré M. Namwandi.
Repenser la formation
Ce forum, qui a été suivi d’une réunion technique de l’Equipe spéciale visant à examiner et discuter d’une feuille de route pour le développement des enseignants en Afrique, a permis aux participants d’échanger, pendant 2 jours, sur les problèmes auxquels est confronté l’enseignement en Afrique et de dégager des pistes pour leurs résolutions. Entre autres sujets abordés, « la formation et le développement professionnel des enseignants, le statut et les conditions de travail des enseignants, l’inclusion dans les politiques et les pratiques relatives aux enseignants, les enseignants et l’enseignement pour le développement durable et le suivi et l’évaluation des politiques et pratiques relatives aux enseignants ».
Pour redresser la barre, les participants, venus de 46 pays, ont surtout évoqué la nécessité de « repenser la formation » et le développement professionnel des enseignants, notamment par « un changement de paradigme qui dépasserait les cadres larges définissant les compétences en matière de savoir, d’aptitudes, d’attitudes et de caractéristiques », tels que pensés par l’Unesco.
Mais également, souligne le Forum, par « l’approfondissement de 3 catégories de normes de compétences : les normes occupationnelles, de certification et professionnelles ».
Ce qui, selon les participants, passe par la mise en place de 2 organismes de régulation : l’un « pour fixer les conditions du développement professionnel et les normes professionnelles à des fins d’agrément », et l’autre « pour une surveillance de qualité de l’enseignement et de l’apprentissage à des fins d’assurance qualité ». Ils ont également appelé les pays « à prendre des engagements spécifiques et mesurables pour accroître ou améliorer leur financement ».
Wahany Johnson SAMBOU
1 Commentaires
Pitiou
En Décembre, 2012 (09:55 AM)OKHOOOOOO Arretez les bla blas soyez sérieux dans votre travail et vous verrez le résultat rapidement
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