Dans la prise en charge sanitaire ou dans la lutte contre les maladies, il y a toujours des choses qui sont imprévues. A travers l'Organisation mondiale de la santé ( OMS), tous les pays qui sont confrontés à des pathologies touchant plusieurs pays sont obligés de déclarer la maladie de la variole du singe en urgence et le plus rapidement possible.
Cette déclaration est une manière de permettre aux autres pays de mettre en place des plans de réponse. Aujourd'hui, au Sénégal, ou ailleurs, les acteurs sont en train de travailler sur les plans de réponse. « On n'attend pas la maladie. Il faut anticiper sur sur l'arrivée de la maladie. Cela, parce que, lorsque la maladie arrive, très souvent, c'est trop tard. Il faut boucler, s'organiser pour que non seulement la maladie n'arrive pas, mais que si éventuellement elle arrive, qu'on puisse la contrôler et qu'on puisse mettre en place un système qui permettra aux populations d'avoir les soins appropriés », a dit le professeur Daouda Ndiaye, Directeur général du Centre International de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS). Il a fait face à l’Association des journalistes en santé population et développement dans le cadre des Mercredis de l’AJSPD ».
Compte tenu de l'écosystème, le monde fait face à des maladies émergentes et maladies réémergences. Très souvent, on voit des virus nouveaux qui apparaissent. Ils sont pour la plupart connus mais il y a aussi le phénomène de la mutation.
Il est aujourd'hui à l'origine de beaucoup de problèmes. « Les virus anciens que nous connaissions d'habitude étaient très souvent tolérés, même s'il y a toujours des groupes cibles et vulnérables, comme dans le cas du monkeypox, où il y a les femmes enceintes, il y a les enfants, notamment les nourrissons et les enfants, mais également les personnes immunodéprimées, qui ont un problème de système immunitaire efficace pour contrer ces pathogènes-là, surtout ceux qui vivent avec le VIH-Sida. Donc, ce contexte fait que les maladies qui étaient censées être des maladies anodines qui passaient naturellement chez l'homme et réapparaissent sans pouvoir être à l'origine de manifestations cliniques, sont devenues des maladies malheureusement graves, ou potentiellement graves, parce que les cibles humaines sont diversifiées et ne sont pas les mêmes. Il y a également ce qu'on appelle les maladies réémergentes » a expliqué le professeur Ndiaye.
3 Commentaires
Prs
il y a 3 jours (03:03 AM)Xeme
il y a 3 jours (07:55 AM)Tout ce que ces ennemis de l'espèce humaine vous diront n'a qu'un seul objectif: avoir les vaccins poisons dans votre corps.
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