Sur les terres de Diamniadio est en train d’être construit un Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de la formation (Iressef). La structure dont la livraison prochaine est prévue au premier trimestre de l’année 2017 va coûter 9 milliards 60 millions de nos francs. Elle va permettre de mieux assurer la surveillance épidémiologique au Sénégal. Le Pr Souleymane Mboup, développeur du projet, a fait la présentation de l’infrastructure et ses ambitions. C’était au cours d’une visite guidée organisée ce lundi 25 juillet 2016, avec les représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas), et leurs collègues du département en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (Mesr).
A cette rencontre présidée par le ministre en charge du Pse, Abdou Aziz Tall, le Pr Mboup a parlé de la vocation de l’Iressef. La structure entend, selon lui, «promouvoir la recherche, le développement en santé sur les maladies africaines négligées comme la Zika, Ebola, l’Hépatite etc. Mais elle compte aussi assurer une surveillance sur les maladies à risque sanitaire mondial».
La recherche, a-t-il souligné, est «un levier de développement économique et social d’un pays. Elle constitue toujours une priorité à cause de plusieurs facteurs, d’autant plus que le financement est toujours tributaire des bailleurs et donateurs internationaux. Cela aussi, parce qu’il y a une absence de prise en charge de certaines maladies africaines du futur qui pourraient freiner l’émergence d’un pays».
«Nous voulons faire du Sénégal, une vitrine dans la recherche en santé en Afrique. Nous entendons appuyer l’Etat du Sénégal dans la mise en œuvre des politiques de santé publique par le biais de la recherche et de surveillance épidémiologique ; offrir une plateforme de formations de pointe, entre autres, aux étudiants, et aux personnels de santé. L’institut s’active dans 4 domaines, il s’agit, de la recherche, de la formation, du diagnostic et de la surveillance. Pour ce qui est des atouts de ce projet, le Pr Mboup de citer, entre autres, le renforcement des capacités à travers des formations hyperspécialisées uniques au monde. A cela s’ajoute le fait que la structure va être un pôle permanent de formation», dira-t-il au cours de la visite de chantier.
Souleymane Mboup dit aussi espérer, avec ses collaborateurs, à travers cet institut, «permettre l’émergence et la pérennisation des réseaux de chercheurs africains en santé. Les locaux de l’Iressef qui est sorti de terre, dont le bâtiment principal sera en R+4. Bâtie sur une superficie de 13 000 m2, ladite structure renfermera plusieurs départements (virologie, biologie moléculaire, biologie immunitaire, bactériologie.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (17:58 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (18:23 PM)Dagua fonke sa bope gueme sa bope fgueme sa ligeye amme sa nianou wadiour te saganewo sa niabote ak saye employés.
Dara diomboula.
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