Le plan anti-hépatites de Diouf Sarr

Les structures de santé, notamment celles de l'intérieur du pays, seront "renforcées" pour "améliorer la prévention et le dépistage de proximité". L'assurance est du ministre de la Santé et de l'Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, lors de la journée mondiale de lutte contre les hépatites, célébrée ce samedi à Niakhar dans la région de Fatick.

Il dit : "La première priorité, c'est celle de la proximité. C'est agir au plus près des personnes exposées. En effet, nos structures de prévention doivent être renforcées en vue d'améliorer considérablement la prévention et le dépistage des hépatites. Nos structures de prise en charge sociale doivent être renforcées. C'est tout l'enjeu des tests rapides de diagnostic pour un dépistage de proximité. Et, j'engage le programme national de lutte contre les hépatites pour que ces tests puissent être disponibles et utilisées partout à travers le pays."

Le ministre de la Santé ajoute : "La deuxième priorité de notre stratégie, c'est la prévention de la transmission mère-enfant de l'hépatite B. Garantir un accompagnement spécifique aux personnes les plus exposées aux risques. Je sais que de nombreux patients ne sont pas encore traités parce que la prise en charge n'est pas toujours testée financièrement et géographiquement. Ainsi, il nous faut trouver la meilleure manière de rendre la biologie des hépatites disponible et accessible."

Au Sénégal, on dénombre près de deux millions de porteurs chroniques du virus de l'hépatite B ou du virus de l'hépatite C.