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Kaolack : Le centre hospitalier régional teste sa capacité de réaction en cas d’afflux massif de blessés

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Kaolack : Le centre hospitalier régional teste sa capacité de réaction en cas d’afflux massif de blessés

Le Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack (centre) a organisé mardi un exercice de simulation du "plan blanc" en vue de tester sa capacité de réaction en cas de grave accident de la circulation occasionnant un afflux massif de victimes, a constaté l’APS. 

Cet exercice grandeur nature de simulation s’est tenue en collaboration avec le Centre des opérations d’urgence sanitaire du ministère de la Santé et de l’Action sociale,
 
En présence de l’adjoint au gouverneur de Kaolack en charge des affaires administratives, Babacar Bâ, il a impliqué des experts du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des sapeurs-pompiers, le personnels de l’hôpital, les forces de sécurité et des éléments de la Croix-Rouge. 
 
Cet exercice vise, selon les organisateurs, à tester le ‘’plan blanc’’ à travers la simulation d’un grave accident de la circulation, qui occasionnerait le transfert vers le centre hospitalier régional de 80 victimes en moins de trente minutes. 
 
"Les plans blancs ou plans de gestion d’afflux massif de victimes sont réalisés par les structures de santé en identifiant l’ensemble des procédures destinées à voir comment cet hôpital va réagir, si elle fait face à un afflux important de victimes en un temps record", a expliqué le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Abdoulaye Bousso. 
 
"Ces plans-là sont conçus dans le but de préparer les structures de santé à pouvoir faire face à des afflux massifs de blessés. Aujourd’hui, beaucoup de situations dans le monde peuvent amener des catastrophes. Donc, il faudrait que nos structures de santé puissent être en mesure de prendre en charge correctement les blessés", a-t-il ajouté. 
 
Il a soutenu que toute structure sanitaire devrait être en mesure de réagir et ne pas verser dans l’improvisation en cas de crises ou de catastrophes. 
 
"Un hôpital qui tourne en routine ne peut pas avoir le même fonctionnement qu’un hôpital en situation de crise à la suite d’une catastrophe", a-t-il estimé. 
 
Le docteur Bousso a souligné qu’au niveau de Kaolack, cet exercice a permis d’abord de tester l’efficacité de son plan blanc mais aussi d’apporter des observations en vue de son amélioration. 
 
Selon lui, les améliorations à faire dans le "plan blanc" de l’hôpital régional se situent au niveau des familles qui ne doivent pas s’interférer dans la prise en charge des blessés, de mettre en place un plan de circulation pour le personnel et aussi un plan de communication pour permettre de rassurer les familles et les accompagnants des blessés. 
 
Le directeur du Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack, Saliou Tall, s’est félicité de la tenue d’un tel exercice pour la première fois dans une structure sanitaire des régions de l’intérieur.
 
"Cet exercice nous a permis d’évaluer nos capacités de réactions face à des afflux massifs de victimes. L’intérêt d’un tel exercice nous permet de voir là où on doit faire des améliorations et, à l’issue de cet exercice, nous allons nous réunir pour insérer ces améliorations et observations préconisées en vue de la validation du plan blanc de l’hôpital El Hadj Ibrahima Niass", a ajouté M. Tall.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Mamadou De Nioro

    En Mai, 2017 (10:11 AM)
    La première piste est d'assainir cet hôpital de tous ces gens qui font du business macabre avec les malades. Il y a des sortes de courtiers qui récupèrent et orientent des malades de façon très bizarre, en extorquant des fonds à de pauvres malades surtout venant des villages.



    J'en ai fait l'expérience moi-même en étant jeune et malade (je devais faire de la radio pulmonaire ) et mon père suite à une maladie des yeux.

    Pour moi les conséquences n'étaenit finalement que financières car j'avais pu faire ma radio et retourner me soigner par un médecins de Nioro (en 2001), mais pour mon père ça a été dramatique : des gens l'ont mal guidé, et tout au long de cette période son glaucome a évolué trop vite sans jamais avoir été diagnostiqué jusqu'à causer sa cécité.



    Il faut un coup de balai, supprimer tout cet interface parasite entre les malades et les professionnels de santé à Kaolack, qui ne demandent qu'à pouvoir travailler.



    (Désolé je ne me suis pas relu)

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