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Financement de la réduction de la mortalité maternelle et infantile : Avec 14 milliards, le Sénégal n’a plus d’excuses

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Financement de la réduction de la mortalité maternelle et infantile : Avec 14 milliards, le Sénégal n’a plus d’excuses

Plus de 14 milliards de francs Cfa ont été mobilisés par les bailleurs de fonds pour aider le Sénégal à atteindre ses objectifs adossés au Plan de sécurisation des produits d’importance vitale pour la mère et l’enfant (2013-2015). Maintenant, l’urgence est d’investir les communautés pour les amener à s’approprier ce plan avant l’échéance. Le Sénégal a encore deux ans pour jouer sa partition, comme viennent de le faire les partenaires.

 

Le Sénégal doit une fière chandelle aux bailleurs de fonds, qui ont décidé de l’accompagner dans le cadre du repositionnement de la Planification familiale (Pf). Ces partenaires techniques et financiers du pays ont en effet mis la main à la poche pour aider le Plan de sécurisation des produits d’importance vitale pour la mère et l’enfant (2013-2015) à atteindre ses objectifs.

Vingt huit millions (28) de dollars ont été mobilisés, soit 14 milliards de francs Cfa et l’argent va transiter dans les trois agences que sont : l’Oms, l’Unicef et l’Unfpa, pour financer les activités qui seront déroulées dans les trois ans, dans le cadre dudit plan. Déjà, pour la première année, 5,3 millions de dollars, soit près de 3 milliards de francs ont été injectés dont 500 millions de francs destinés aux seules régions médicales du pays. 

 

Avec ce financement, le Sénégal n’a plus d’excuses et a désormais tous les moyens pour réduire de manière significative la mortalité maternelle et infanto-juvénile. A ce propos, il convient de rappeler que l’objectif du Plan de sécurisation des produits d’importance vitale pour la mère et l’enfant est de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle à 200 pour 100 mille naissances vivantes d’ici 2015, à 20 pour 1 000 naissances vivantes pour la mortalité néonatale et à 46 pour 1 000 naissances vivantes pour la mortalité infanto-juvénile. 

 

Maintenant, l’urgence est de lever tous les goulots d’étranglement pour aller chercher des résultats satisfaisants. Selon Dr Aïssatou Diop de la division Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui présentait le plan de sécurisation des produits d’importance vitale à la santé de la mère et de l’enfant pour la période 2013-2015, il est important de s’appuyer sur les communautés pour mener le plaidoyer. C’est le concours seulement de ces communautés qui peut aider ce plan à atteindre tous ses objectifs.

 

Pour ce qui les concerne en tout cas, les bailleurs de fonds estiment avoir joué leur partition. C’est comme ça qu’on peut lire le propos de la représentante de l’Oms au Sénégal, Alimata Jeanne-Nama-Diarra. «Autant les gouvernements sont attendus dans l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), autant nous le sommes également. Nous connaissons les activités à haut impact, il faut les utiliser à bon escient maintenant», a-t-elle lâché, laissant entendre que la balle est désormais dans le camp des acteurs sénégalais.

 

Ayant abrité la rencontre de présentation du Plan de sécurisation des produits d’importance vitale, la région médicale de Dakar a fait part, elle, de ses inquiétudes à propos de ses cibles à atteindre comparées aux moyens mis à sa disposition. Pour Dr Marie Khémess Ndiaye Ngom, Dakar dispose de plus d’enfants au point de nécessiter plus de moyens. Elle propose sous ce rapport aux bailleurs de fonds de ne pas diviser l’argent destiné aux régions médicales du pays par quatorze. C’est un plaidoyer assez ironique, mais lourd de sens au vu de l’étendue de la capitale, mais également du flux migratoire des enfants, venus des pays limitrophes. Avant d’expliquer qu’à propos de sécurisation des produits, il s’agira de «monter toutes les stratégies pour que les médicaments de qualité soient disponibles à tout moment pour la santé de la mère, le nouveau-né et l’enfant».

Le Plan de sécurisation des produits d’importance vitale pour la mère et l’enfant va intégrer le renforcement de l’accès aux services et soins, le recours aux Tic, la démarche qualité entre volets inclus dans ledit plan qui va couvrir toutes les 14 régions médicales du pays.

 



4 Commentaires

  1. Auteur

    Maïmoune

    En Février, 2014 (15:46 PM)
    Chaque région du Sénégal dispose d'au moins de 2000 bacheliers dont au moins 10% de Scientifiques. Pour que tous ces fléaux disparaissent à jamais de notre pays dans ces quinze prochaines années, il suffirait simplement que dans toutes les régions, on organise un concours, simultanément pour recruter de futurs médecins et après sélectionner ceux qui pourraient se spécialiser en Pédiatrie, Gériatrie, Gynécologies , diabétologie , néphrologie, radiographie et d'autres spécialisations. Avec ce système, au moins ceux des régions éloignés de Dakar n'auraient plus seul rêve d'atterrir dans la Capitale et auraient à cœur de soigner leurs parents ! Depuis que monsieur Babacar Gaye, Président du Conseil Régional de KAFFRINE nous a révélé que sa Région n'avait pas un seul médecin gynéco ABADONNER MA NATIONALITE SENEGALAISE, par découragement, mais je me suis ressaisie !
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  2. Auteur

    Daraam

    En Février, 2014 (16:07 PM)
    Tout ça pour limiter nos naissances !! Maintenant les sages femmes injectent leur piqûre de 5 ans sans même l'aval des femmes ou leur maris !! On récompense même les sages femmes qui ont planifier le plus de femmes !! C'est du n'importe quoi sans compter les risques de leur injections pourquoi on ne demande pas l'avis des couples ??? pourquoi ???
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    Auteur

    Adjara

    En Février, 2014 (23:12 PM)
    bonne initiative, aller dans les zones les plus reculées du Sénégal, vous verrez les femmes ont de de sérieux problèmes d'accès aux soins: pas de structure sanitaire, ni de personnel de santé et les moyens nesont pas au rendez-vous. Elles accouchent à domicile avec tous les risques que cela comporte. dimbalé léne jigguène waay! waay
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    Auteur

    Euskeye

    En Février, 2014 (08:21 AM)
    Les indicateurs de santé sont des indicaterus de développement. Réduire la mortalité maternelle et la mortalité infantile, améliorer les conditions de la santé de la mère et de l'enfant contribuent énormément au développement économique et au bien-être. C'est d'ailleurs avec l'éducation primaire les préalables les plus solides pour la productivité du travail et dans un pays comme Sunugal, la santé d'abord, l'éducation ensuite pour éviter les déperditions soclaires et les investissements non productifs. Programme à soutenir et à encourager donc!

    Euskèye.
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