L’évêque du diocèse de Kolda (sud), Monseigneur Jean-Pierre Bassène, a invité, lundi, les fidèles chrétiens à s’inspirer de la vie de Marie mère de Jésus, qui incarne selon lui toutes les bonnes valeurs de la société.Ceux d’entre nous affligés peuvent compter sur Marie qui résume en elle toutes les qualités", a-t-il dit en célébrant la grande messe du lundi de Pentecôte à l’occasion de la 129e édition du pèlerinage marial de Popenguine.
L’édition 2017 portait sur le thème "Marie, mère et éducatrice : modèle pour nos familles et nos communautés.Selon Mgr Bassène, "le courage, l’abnégation, la serviabilité, l’affection, la foi, la douceur", entre autres qualités, résument la personnalité de Marie, la "réplique féminine" du patriarche Abraham, père du monothéisme.
Marie a-t-il estimé fut "une mère modèle à toute épreuve, mère jusqu’au bout qui a su réussir avec brio l’éducation de son fils Jésus au point de susciter l’admiration auprès des autres femmes de son époque".
"Marie est aussi une éducatrice de la présence de Dieu dans ses relations familiales et culturelles, en prônant la charité et l’amour de Dieu au service de la société. Et le tout, dans un esprit purement altruiste parce que animée par une foi sans faille envers" le créateur, a souligné l’évêque.
"(Marie) est la pleine de grâce, une religieuse dans le sens ou la religieuse signifie être relié à Dieu par le biais de la foi", a insisté Mgr Bassène, convoquant une des répliques de Marie à l’ange Gabriel : ‘"Je suis la servante de Dieu".Dans son homélie, l’évêque de Kolda a par ailleurs invité les acteurs politiques à œuvrer ensemble afin que les prochaines échéances électorales se déroulent "sans heurts ni violence, car la violence sous toutes ses formes est comme une mauvaise herbe.
7 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (18:30 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (19:19 PM)Pourtant, Chretiens et chretiennes peuvent vivre en concubinage des années.
Les Europeans sont champions.
Anonyme
En Juin, 2017 (19:45 PM)Dans la préparation du pélerinage, la partie la plus faible a certainement été celle sur « Marie, modèle de communauté ». Les différents groupes ont parlé de l’Annonciation (la foi), de la Visitation et de Cana (la charité et l’attention aux autres) et de la Pentecôte (la prière), mais pas de Marie et Joseph qui vont se faire recenser (le devoir du citoyen), de Noël (il n’y avait pas de place pour eux à la case de passage : il y a encore aujourd’hui des gens qui n’ont pas leur place dans la société, et déjà dans la paroisse. Et de nombreux pauvres comme les bergers et des gens qui dorment encore dans la rue), ni de l’Epiphanie (sur la dimension missionnaire, l’annonce de l’Evangile aux non chrétiens), ni de la fuite en Egypte où Marie et Joseph étaient des réfugiés et des émigrés (et il y en a beaucoup qui arrivent en ce moment au Sénégal), ni de Marie au pied de la croix (la présence auprès de ceux qui souffrent et de ceux qui sont en train de mourir)… N’est-ce pas le signe que nous vivons notre foi au niveau personnel, mais que nous sommes très peu engagés dans la société et très peu attentifs à cette dimension essentielle à l’Evangélisation et à la Mission. Si cela est vrai, nous risquons d’être des bons chrétiens se retrouvant à la paroisse, mais pas des missionnaires attentifs aux pauvres, engagés dans la société, vivant et agissant avec les gens des autres religions. Cela pose tout le problème de la formation qui est donnée aux chrétiens. Est-ce vraiment une formation missionnaire, selon deux points essentiels : être des avocats des petits et des défavorisés, et travailler en relation avec les autres religions, comme nous y invite sans cesse notre pape François.
Anonyme
En Juin, 2017 (10:35 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (10:55 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (12:04 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (16:47 PM)Participer à la Discussion