Nous avons reçu de leader du FAP, une contribution dans laquelle, il se demande s'il faut brûler Karim Wade. Il raconte l'anecdote suivante : "C’était lors du Sommet extraordinaire de l’O.C.I à la Mecque. Après le diner offert aux délégations au palais de MINAM, nous avions un moment de libre. WADE et moi nous racontions des anecdotes pleines d’humour. Il mit à rire jusqu’à esquisser des pas de danse. Il était redevenu un simple homme, pour ne pas dire un enfant heureux, même s’il s’agissait d’un grand enfant. Mais, subitement, surgit au loin, à l’autre bout de la salle, une silhouette à peine visible, celle de Karim WADE". Cette lettre ouverte est publié à moins de 24 heures de la convocation de ses deux enfants devant le doyen des juges pour une affaire de blanchiment d'argent sale.
L’homme en question est quelqu’un qui a le même âge que mon fils aîné, à 90jours prés. Je l’ai donc considéré comme tel. Tel que le veulent nos us et coutumes. J’ai même pris ma plume pour écrire dans l’ancien journal quotidien L’ACTUEL daté du 1er avril 2003, alors que je me trouvais du côté de l’opposition, en parlant d’un après WADE à deux variantes.
La première consistant en un retour messianique de DIOUF tel que cela se dessine ces temps ci à l’occasion de ses plus récentes visites au SENEGAL.
La seconde consisterait au remplacement de WADE par le plus connu de ses fils, en l’occurrence Karim WADE.
Mieux, à la manière d’un architecte, je lui ai même dessiné une feuille de route que les faits ont concrétisée. Notamment son passage aux Finances avec la départementalisation de la Coopération. Ainsi que la stature de Doudou WADE à l’Assemblée.
Dans les détails il devrait venir prendre des cours pratiques de la politique au SENEGAL. Ce, à la demande de son père. Tout comme il était question de l’inscrire chez les Américains pour des cours de Wolof parlé. Il est vrai qu’il choisit l’école
buissonnière.
Or, en faisant cela je dérogeais à une règle chère à son père dont l’argumentaire principale pour la création du PDS était qu’en choisissant DIOUF pour lui succéder SENGHOR commettait une injustice à l’encontre de la génération wadienne.
Ouvrir la voie au jeune Karim était en soi se faire violence car en quoi sommes-nous si inférieurs à WADE pour ne pouvoir le remplacer et, même, faire mieux ? . La morale soufie et un certain degré de naïveté, qui est tout de même nécessaire pour rester honnête, étaient là.
Plus tard, en côtoyant à nouveau son père au quotidien au sein de son Cabinet, c’est un autre Karim WADE qui s’est révélé à moi. Pour ne pas dire à nous tous, y compris son père. L’anecdote suivante pourrait, peut être nous édifier.
C’était lors du Sommet extraordinaire de l’O.C.I à la Mecque. Après le diner offert aux délégations au palais de MINAM, nous avions un moment de libre. WADE et moi nous racontions des anecdotes pleines d’humour. Il mit à rire jusqu’à esquisser des pas de danse. Il était redevenu un simple homme, pour ne pas dire un enfant heureux, même s’il s’agissait d’un grand enfant. Mais, subitement, surgit au loin, à l’autre bout de la salle, une silhouette à peine visible, celle de Karim WADE. Son pauvre père était obligé de faire des grimaces pour revenir au sérieux, tout en me demandant de le cacher avec un pan de mon grand boubou pour que Karim ne le voie dans cet état.
Depuis ce jour j’ai su déceler chez les WADE le gentil et le méchant.
Abdoulaye WADE, l’homme aux grandes idées généreuses et aux dimensions réellement hors du commun était devenu l’otage, pour ne pas dire prisonnier, d’un système familial. Avec, à la clé, un entourage dressé à la manière de ses vieux compagnons que sont ses deux chiens de garde.
Faut-il révéler aujourd’hui, ou le garder comme secret d’Etat, qu’il a peur de tomber victime d’un système qu’il a créé mais dont il sait plus se libérer, à l’instar d’un apprenti sorcier ?
WADE qui a tellement offert de bourses aux enfants sénégalais brillants, dont il a toujours fait la promotion, se rétracte subitement, malgré lui. Lui qui ne disait que « mes enfants » en s’adressant aux jeunes sénégalais, se mit à dire « mon fils ».
Ce fils est bien le chef de cet orchestre funèbre qui sonne le glas du régime wadien. Après l’avoir éloigné de ses plus fidèles compagnons et partisans comme Alioune Badara NIANG, Idrissa SECK, Macky SALL et jusqu’à une époque récente Aminata TALL, FADA, Aminata LO DIENG et tous les limogés sans cause. Ou pour cause générationnelle.
Disons-le tout de suite, de manière claire, nette et sans ambages : il y a un empêcheur de tourner en rond pour le pays, pour le PDS, pour la CAP21 et pour la personne du Président. Il s’agit de son plus jeune fils. C’est pourquoi je me pose la question de savoir s’il ne faut pas brûler Karim WADE.
AHMED KHALIFA NIASSE
PRESIDENT DU PRESIDIUM
DU FRONT DES ALLIANCES PATRIOTIQUES (FAP
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