Ils ont eu raison du président Wade et aujourd’hui, leur détermination ne faiblit pas, non pour faire partir son successeur, mais l’amener, avec ses homologues du continent, à dire non aux Accords de Partenariat Economique (Ape) dont ils s’opposent à la signature. Laquelle risque de faire perdre au Sénégal pas moins de 6,5 milliards d’euros de recettes fiscales sur 5 ans.Dans les colonnes du PoPulaire, ce vendredi, Thiat du mouvement Y en a marre et membre du collectif «Non aux Ape» prévient contre un soulèvement populaire à l’image du 23 juin 2011, si nos gouvernants persistent à céder devant les Européens en signant ces accords.Pour ce rappeur très engagé, «nos pays ont des atouts et toutes les ressources pour se développer sans ces accords.
Mais nos dirigeants n’ont pas le courage politique de dire non. Jusqu’à présent nous n’avons pas encore un dirigeant à l’image de notre peuple».Il met en garde le gouvernement: «S’il dit y avoir un autre 23 juin pour dire non aux APE, il y aura un autre 23 juin. Parce que c’est une question de dignité».Le journal d'insister sur un manque à gagner de 239 milliards de francs sur les droits de douanes que le Sénégal va perdre en signant ces accords.
31 Commentaires
Macbookpro
En Septembre, 2014 (10:18 AM)Seuls quelques pays ont signé un APE, et mise à part la région des Caraïbes qui a signé un APE fin 2007, toutes les régions ACP continuent encore de négocier vers la conclusion d'APE complets régionaux. Le contenu décrit ici est le contenu proposé à la négociation en 2008 celui-ci pourrait évoluer d'ici à la signature.
Ces accords, dans leur état actuel, prévoiraient la suppression immédiate des droits de douane sur les produits originaires des pays signataires entrant dans l'Union européenne, et la suppression progressive des droits de douanes sur les produits originaires de l'Union européenne lors de leur entrée dans les pays signataires. Pour la CEMAC, la suppression des droits de douane serait à horizon 20211. Les accords prévoiraient également un volet d'aide au développement par le déblocage de financement dans les domaines suivants : infrastructures, secteur agroalimentaire, industrie et juridique. Des structures régionales ad-hoc devraient être créées pour recueillir ces financements.
Ces accords prévoiraient également :
l'interdiction de l'augmentation ou de la création de droits de douanes à l'importation ;
l'interdiction de quotas d'importation ou d'exportation ;
la suppression progressive des subventions à l'exportation des produits agricoles issus de l'Union européenne ;
d'interdire les pratiques commerciales déloyales ;
de permettre la mise en place de mesures de sauvegarde multilatérales temporaires.
Indignez-Vous !!!
Sarko
En Septembre, 2014 (10:18 AM)Alphaone
En Septembre, 2014 (10:24 AM)Il
En Septembre, 2014 (10:28 AM)Weindedjenne
En Septembre, 2014 (10:33 AM)Jamal
En Septembre, 2014 (10:41 AM)Dio
En Septembre, 2014 (10:44 AM)Makeuri Ndaw
En Septembre, 2014 (10:49 AM)Tous les patriotes sont avec vous et vont se mobiliser pour un developpement endogene. Un developpement du peuple et par le peuple.
Fallylo
En Septembre, 2014 (10:53 AM)Bouki Sine
En Septembre, 2014 (10:59 AM)Diaw
En Septembre, 2014 (11:27 AM)Extension
En Septembre, 2014 (11:31 AM)Marie
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Voici la pétition à envoyer à vos amis:
Karel de Gucht, : Non au traité transatlantique
Les Etats-Unis et l’Union européenne négocient depuis des années, en toute discrétion, la mise en place d’un marché transatlantique. Prévu pour 2015, ce projet implique :
la mise en place de nouvelles institutions transatlantiques - comme le Conseil Economique Transatlantique - qui agissent de façon non démocratique (pas de débat parlementaire, représentants non élus) pour influencer un nombre croissant de décisions politiques,
l’harmonisation de nombreuses législations européennes et américaines aussi bien sur le plan commercial que sécuritaire,
une diplomatie européenne de plus en plus alignée sur celle des USA,
la mise en place d’une gouvernance mondiale basée sur les normes marchandes.
Concrètement, le marché transatlantique s’instaure à travers des dizaines d’accords politiques signés entre les Etats-Unis et l’Union européenne (et, pour certains d’entre eux, les parlements nationaux), lesquels concernent tous les domaines de la vie : travail, santé, alimentation… Ainsi :
Le marché transatlantique uniformise tout ce qui est nécessaire à la libre circulation marchande (biens, services, investissements…) d’un côté à l’autre de l’Atlantique, en choisissant de renforcer prioritairement la « libre-concurrence » et la compétitivité. Cela signifie que les marchés financiers et les firmes multinationales peuvent agir de plus en plus librement sur un espace géographique de plus en plus étendu.
Par cette extension géographique de la compétition économique, le marché transatlantique favorise les fusions/acquisitions d’entreprises, donnant aux firmes multinationales un contrôle de plus en plus grand de l’économie et de la finance (en 2005, les 500 plus grandes entreprises contrôlaient déjà la moitié du commerce mondial !) au détriment de nombreuses PME et d’indépendants.
Le marché transatlantique menace l’autonomie politique des élus locaux. D’une part, il renforce le pouvoir financier des multinationales alors que certaines d’entre elles sont déjà aussi puissantes que des Etats (ainsi, Toyota est plus riche qu’Israël, Walt-Mart plus riche que la Grèce, Exxon plus riche que l’Autriche...). D’autre part, les accords transatlantiques font le choix de ne pas harmoniser les normes sociales, fiscales ou environnementales, instaurant ainsi une concurrence entre systèmes législatifs qui favorise les pratiques de dumping... au détriment des finances publiques, des conditions de travail, des salaires, de la santé et du bien-être général des populations.
Renforçant le pouvoir des marchés financiers et des multinationales sur les pouvoirs politiques locaux, le marché transatlantique menace d’intensifier la privatisation des services publics et de la Sécurité sociale. L’accès universel à des services essentiels (enseignement, transports, culture…), le droit à des pensions dignes, des soins de santé accessibles, des allocations de chômage et des aides sociales minimum et inconditionnelles… Toutes ces conquêtes sociales solidaires, pour lesquelles des générations se sont battues, sont mises en péril. Le marché transatlantique appauvrira donc considérablement une large partie de la population, et accentuera d’autant plus la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.
Le marché transatlantique ne répond pas par hasard aux exigences des firmes multinationales. En effet, les décisions politiques qui président à la création de ce marché sont le fruit direct du lobbying de puissantes firmes privées, qui agissent tantôt de façon officieuse, tantôt à titre d’experts officiels. La soumission d’une partie du monde politique aux intérêts privés est ici en cause (à titre d’exemple, près de 8% des parlementaires européens sont membres d’un lobby défendant les intérêts des multinationales : le Transatlantic Policy Network).
Loin d’être un espace de liberté pour tous, le marché transatlantique prévoit d’importantes mesures sécuritaires : pour défendre le droit à la propriété intellectuelle, mais aussi pour surveiller plus étroitement les populations. Au nom de la lutte anti-terroriste, les Etats-Unis et l’Union européenne mettent en place des ententes judiciaires, pénales et policières qui contreviennent gravement aux principes même de la démocratie (droit à la vie privée, procès équitable, séparation des pouvoirs…). En définissant l’acte terroriste comme la volonté de déstabiliser un Etat ou de l’influencer dans ses décisions, les législations sécuritaires transatlantiques peuvent être utilisées à des fins répressives contre les syndicats, ONG et mouvements sociaux. Avec, à la clé, des méthodes d’enquêtes spéciales, un fichage généralisé des populations et une remise en cause de certains droits élémentaires de la défense (comme l’interdiction d’accès à des pièces classées « secret défense »).
Enfin, le marché transatlantique a également pour but d’étendre les logiques de marché compétitif à l’ensemble de la planète, accordant ainsi aux firmes multinationales un droit d’exploiter les populations et les ressources naturelles sans limites. Le marché transatlantique contribuera donc à l’aggravation de la pauvreté et des inégalités « Nord/Sud », tout en détériorant de plus en plus gravement les écosystèmes, la biodiversité, le climat. Se faisant, il multipliera les réfugiés climatiques, renchérira le prix des denrées de base et hypothèquera l’avenir et le bien-être des générations futures.
La dynamique transatlantique poursuit en l’élargissant le processus européen de marché unique, soutenu par les gouvernements nationaux qui occultent trop souvent leurs responsabilités en se cachant derrière les autorités européennes. Pourtant, les pouvoirs nationaux ne sont pas sans pouvoir, ainsi que le prouve leur veto à la décision de la Commission européenne d’autoriser l’importation en Europe de poulets américains traités à l’aide d’agents chimiques (poulets chlorés). Un projet que les Etats sont parvenus à arrêter, même si le bras de fer se poursuit au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce. Plus que jamais, le danger est grand de voir les rapports sociaux soumis à une logique de plus en plus marchande.
Notre dénonciation des accords marchands entre les Etats-Unis et l’Europe ne doit surtout pas être confondue avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’Acte Unique européen (1986) au traité de Lisbonne (2009), façonnent l’Europe des marchés au détriment de l’Europe des peuples. Dans cette logique, le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure. Alors qu’il est urgent de faire marche arrière!
En tant que citoyens, nous exprimons notre désaccord fondamental avec ce projet :
Qui dépouille le monde politique de ses pouvoirs souverains au profit du marché.
Qui privilégie les intérêts privés du monde des affaires, au détriment des préoccupations démocratiques, sociales, environnementales, sanitaires et humanistes qui sont pour nous des valeurs fondamentales.
Condamnant le marché transatlantique (ainsi que les projets européens ou américains similaires menés avec d’autres pays), nous voulons que nos responsables politiques se positionnent clairement contre ce projet et y mettent un terme en exigeant des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement) :
une remise en cause des accords internationaux accordant des pouvoirs accrus aux firmes privées et aux marchés financiers (via l’extension géographique des « libertés économiques »),
une séparation stricte entre les représentants politiques et les lobbys d’affaires, la soumission de responsables politiques à des intérêts purement privés étant en soi inacceptable,
des garanties démocratiques de légitimité électorale et de transparence pour les débats et les décisions lorsque des institutions (européennes, transatlantiques, mondiales) existent ou sont mises en place,
l’adoption de législations accordant à l’humain, au social et à l’écologie une priorité politique sur les normes marchandes et les exigences commerciales, ce qui implique notamment une régulation et un contrôle public des activités des multinationales et des marchés financiers,
la suppression des législations sécuritaires qui contreviennent aux libertés fondamentales et démocratiques.
Méfiancequandmeme
En Septembre, 2014 (11:32 AM)Sn
En Septembre, 2014 (11:42 AM)Nonauxape
En Septembre, 2014 (11:44 AM)Contrelesaccords
En Septembre, 2014 (12:10 PM)On s'en fout de savoir qui finance ces gens de yen a marre a partir du moment ou leur combat est juste.
Et quiconque lit les rapports publies par le parlement francais sur ces accords, dina guiss ne signer ce serait nous sacrifier. Nitt ki soo khamatoul foo feetee, khamal foo bokk.
Atypico
En Septembre, 2014 (12:36 PM)Mon Peuple
En Septembre, 2014 (13:07 PM)Partage
En Septembre, 2014 (14:19 PM)Si vous cherchez des fournisseurs de nouveaux produits à l’étranger c’est le site qu’il vous faut ! Si vous produisez quelque chose : du riz, des légumes, des chaussures, n’importe quel produits industriels ou fait main dédiés à la vente en gros profitez en !
Je les ai contactés et bientôt vous pourrez louer vos locaux, bureaux, commerces et autres à des étrangers … Bon voilà, un petit partage … Le site est samayobante.com
Mooo
En Septembre, 2014 (14:42 PM)Thiaaaaaat nekh ngama trp mais cette fois ci il fo la fermer
Djiban
En Septembre, 2014 (14:48 PM)Louange à Allah Seigneur l'Univers, la bénédiction et le salut sont sur le Messager d'Allah le dernier Prophète, (SPL) sa Famille et ses compagnons jusqu'au jour du Jugement Dernier. Vous savez l'un des principaux moyens que Satan use pour faire égarer les serviteurs d'Allah et les détourner de son chemin : La Musique et le chant. C'est ce que vous faites, Satan en a fait un important moyen pour assurer l'égarement des Hommes. La musique et le chant sont une cause principale de l'abstention des gens d'entendre la parole d'Allah . ce sont ces éléments qui ont fait que les propos d'Allah deviennent lourds pour les coeurs et les langues du livre d'Allah. Les répercussions d'un tel état : les coeurs se sont vidés de la foi. Alors Thiat vous de y en marre vous n'êtes pas de donneurs de leçons fermez vos gueules de Satan.
Ngoumboul
En Septembre, 2014 (14:49 PM)Oui Mais
En Septembre, 2014 (16:16 PM)Loxman
En Septembre, 2014 (18:00 PM)Senegal Sa Kanamm
En Septembre, 2014 (18:08 PM)n’écoutez pas ces jaloux ,
Fetaf
En Septembre, 2014 (20:04 PM)Zig Neverday
En Septembre, 2014 (20:17 PM)Dia
En Septembre, 2014 (00:01 AM)Diawdi
En Septembre, 2014 (01:11 AM)Fma
En Septembre, 2014 (10:08 AM)Abba
En Septembre, 2014 (10:22 AM)Participer à la Discussion