Mieux, Amath Dansokho et compagnie ont tenu à avertir le pouvoir. « Le régime de Wade doit savoir que la violence peut appeler la violence », soutient Cheikh Sarr qui a porté la parole des leaders du « Front Siggil Senegaal ».
Toutefois, pour les chefs des partis membres de Siggil Senegaal, le président Abdoulaye Wade est « l’unique responsable » des ces « attaques barbares ». « Face aux difficultés du moment, le seul argument de Wade, c’est la violence », accuse le porte-parole de la réunion d’hier des leaders du « Front Siggil Senegaal ». Qui ajoute : « Après les menaces de mort de Doudou Wade, c’est au tour de Farba d’être accusé par des journalistes. » Ce qui fait dire au « Front Siggil Senegaal » que « la violence peut être une réponse à la violence ».
Pour rappel, c’est dimanche dernier que les locaux des journaux L’As et 24 heures chrono ont fait l’objet d’attaques de la part de nervis non identifiés. Cité pour avoir auparavant promis de faire la fête aux journalistes qui « l’attaquent », Farba Senghor a, dans un communiqué, démenti toute implication dans ces attaques de vandalisme.
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