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Politique

SERIGNE MBACKE NDIAYE : « Secteur par secteur, le bilan du Président Wade plaide en notre faveur ! »

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SERIGNE MBACKE NDIAYE : « Secteur par secteur, le bilan du Président Wade plaide en notre faveur ! »

C’est un Serigne Mbacké Ndiaye qui a accepté de se prêter sans détours aux questions de la rédaction qu’il a visitée, lundi 1er novembre, à son siège de Hann, à Dakar. Le ministre-conseiller du président de la République, chargé des Affaires sportives, est aussi son Porte-parole. Après avoir salué l’initiative qui va accoucher d’un nouveau Code de la presse, il s’est également prononcé sur la désignation du Premier ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, comme directeur de campagne du président Wade pour 2012, le Festival mondial des Arts nègres, l’état de l’opposition ainsi que le retour dans les rangs du Pds du maire de Thiès, Idrissa Seck.

Le sens d’une visite au siège du quotidien national « Le Soleil »

Si véritablement, au niveau du quotidien national « le Soleil », vous avez opté pour une autre ligne qui est difficile, celle-ci mérite d’être encouragée et d’être soutenue. Les relations que nous avons avec la presse datent de très longtemps. Et comme je le disais au cours de ma première conférence de presse, en ma qualité de porte-parole de la Présidence, nos rapports doivent être basés sur l’accessibilité, la sincérité et la disponibilité. Le plus grand plaisir pour un lecteur, c’est d’avoir du vrai sous les yeux. D’ailleurs, je prends le soin, même si je suis sûr de mon sujet, de vérifier une dernière fois. Le travail de la presse, c’est aider également à stabiliser la situation. C’est pour dire que j’essaie autant que possible de donner les bonnes informations. Il y a également une tache qui m’a paru fondamentale. Parce qu’à tort ou à raison, volontairement ou involontairement, certaines personnes ont voulu opposer le président de la République à la presse. La presse est contre vous, la presse a dit, elle a fait... Nous nous sommes évertués à démontrer que la presse n’a aucun intérêt à être contre le président de la République, bien au contraire. Parce que pour ceux qui ont suivi le cursus de Me Wade, nous savons que c’est quelqu’un qui, depuis très longtemps, a toujours écrit et aidé à la création des journaux. Quand il y a eu un semblant de monopole en Afrique, il s’était battu pour mettre sur pied « Demain l’Afrique » avec Paul Bernetel. Ensuite au Sénégal, il a aidé à la création de « Takussan » qui était administré librement par les journalistes. Tout ceci pour dire que c’est quelqu’un qui croit à la presse et à la liberté de la presse. Je le rappelle le plus souvent et lui-même le dit, la presse a largement contribué à l’avènement de l’Alternance dans notre pays. Il ne faut pas l’oublier. Donc il ne peut pas y avoir de concurrence ou d’animosité entre le président de la République et la presse. Maintenant, il y a, comme je l’ai dit tantôt, certains qui auraient souhaité cette situation conflictuelle entre le président de la République et la presse. Cela n’a pas de sens. Maintenant, ce qu’il ne faudrait pas demander à la presse, c’est quand c’est noir de lui dire que c’est blanc ou quand c’est blanc, de lui dire c’est noir. Il faut informer juste et vrai. On ne peut penser parce qu’on est au pouvoir qu’on est plus responsable et plus patriotique que le journaliste qui fait son travail. Nous avons aidé à ce niveau-là de faire comprendre aux uns et aux autres qu’on ne peut pas être des adversaires. Il ne peut pas y avoir de relations conflictuelles entre le président et la presse. On sent de plus en plus qu’il y a véritablement un apaisement à ce niveau. C’est la raison pour laquelle nous avons poussé le président de la République à reprendre les bonnes habitudes qu’il avait et qui consistaient, en se déplaçant pour certaines occasions, de partir avec la presse. C’est extrêmement important. Cela était pour nous un champ qu’il fallait investir. Je pense que c’est la tache qu’il fallait faire, nous l’avons faite. Pour le reste, nous sommes constamment à la disposition de la presse pour échanger et donner beaucoup d’informations. Que la presse sente que la Présidence de la République, c’est la Présidence de tous les Sénégalais. Donc des journalistes. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à tous les organes de désigner des correspondants qui seront avec nous, accrédités à la Présidence. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour aménager une salle de presse équipée. Cela permettra aux journalistes d’avoir les informations à chaud et de les envoyer à leurs rédactions à chaque fois qu’ils le souhaitent. C’est comme ça que nous comptons poursuivre ce que nous faisons. La nouveauté, c’est de savoir que nous ne pouvons pas tout temps prendre un engagement pour dire un certain nombre de choses. A chaque fois qu’il faut placer un mot, il faut bien réfléchir. Quand il faut se prononcer sur un élément nouveau, il faut prendre l’attache du patron pour savoir sa position et sa dernière position.

Le nouveau Code de la presse

Si je dois parler objectivement, je crois que dans la presse, il y a plusieurs composantes. Il y a une presse non seulement privée, mais également indépendante. C’est une option. Il y a une presse même si elle est privée pour des raisons que nous comprenons tous, c’est une presse qui d’une manière ou d’une autre ne souhaite pas du tout la réussite du président. C’est clair. Je crois qu’on ne doit pas se voiler la face. Quand moi j’ai un groupe de presse ou un journal, je suis un homme politique ou un homme d’affaires ou autre et je suis en conflit avec le pouvoir, il est tout à fait normal que de manière très naturelle que mon journal, ma télévision ou ma radio tentent de me donner un coup de pouce. C’est normal. On le comprend parfaitement. Mais je dis que la meilleure preuve que les rapports entre le président de la République et la presse sont au beau fixe, c’est avec l’adoption du Code de la presse qui a été préparé par les journalistes, même si le président de la Commission est un magistrat. Quand ils sont venus présenter le Code, je suis sorti du bureau avec lui pour aller en salle de réunion. En cours de route, il m’a dit ne sois pas surpris de me voir faire une déclaration. Quand on lui a présenté le texte, il a dit : Je ne le lis pas. Je n’ai pas besoin de le lire. Vous vous êtes réunis, vous avez adopté votre texte. En Conseil des ministres, nous allons l’adopter sans changer une virgule et je vais demander à l’Assemblée nationale d’en faire autant. C’est la preuve qu’entre le président de la République et la presse, il n’y a pas de nuages. Et lui-même, il trouve que le Code de la presse est répressif. Il leur a dit mais puisque c’est vous qui l’avez décidé, c’est tant mieux. Mais moi je trouve que le Code est trop répressif. Entre le président de la République et la presse, il n’y a aucune difficulté. Et chacun est en train de jouer correctement son rôle. Maintenant, on peut ne pas être d’accord sur un certain nombre de choses. Et il ne faut pas que nous-mêmes que nous prêtions le flanc. J’établis une différence nette entre l’article de presse, un journaliste qui prend sa plume et qui donne sa pensée sur une question, c’est différent du journaliste qui dit que tel a déclaré ou tel autre c’est la même chose. Je vois très rarement des attaques de la presse contre le président de la République. Je dois le dire très franchement.

Le Premier ministre Souleymane Ndéné, nommé directeur de campagne du président Wade pour 2012

D’abord qui a dit que l’acte nommant Souleymane Ndéné Ndiaye comme Directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade a été pris en Conseil des ministres ? De toute façon, la seule source officielle, c’est le communiqué du Conseil des ministres. C’est tout. Presque tous les membres de l’opposition, à quel-ques exceptions près, ont eu à exercer le pouvoir. Je me réjouis très sincèrement de la désignation de Souleymane Ndéné Ndiaye comme directeur de Campagne de Me Abdoulaye Wade en 2012. D’abord sur le choix, ensuite sur le moment. Ce que les gens semblent ignorer, c’est que nous avons un agenda bien précis. Il n’y a aucune difficulté sur la candidature de Me Wade. Quelquefois même, je ris sous cape quand j’entends quelqu’un parler de la candidature du président de la République à la présidentielle de 2012. Chez nous les gens se basent sur des textes qui sont même dépassés. On dit que la loi du 13 octobre 2008 avait été modifiée par l’Assemblée nationale et l’article unique en l’occurrence l’article 27 dit exactement ceci : la durée du mandat du président de la République est de sept ans. La présente modification ne s’applique pas au mandat du président de la République en exercice au moment de son adoption. Le mandat est renouvelable une seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une voie référendaire. Et ça c’est un élément parmi tant d’autres. En ce moment là, il ne doit pas y avoir de difficultés. Il appartient au Conseil constitutionnel de se prononcer, de dire ce qu’il a à dire. Si nous revenons sur la nomination du directeur de Campagne du président de la République, nous avons un agenda très clair et très précis. L’installation des comités électoraux au niveau de tous les départements, des communes et des communautés rurales. Le Conseil des ministres est sanctionné par un communiqué. Dans ce communiqué, on n’a pas du tout parlé de la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye comme directeur de campagne. Donc ce n’est pas le Conseil des ministres. Donc cette nomination est intervenue en marge du Conseil des ministres.

Un éventuel boycott de la Présidentielle de 2012 par l’opposition ?

Je suis convaincu aujourd’hui que le seul objectif de l’opposition est de boycotter l’élection présidentielle. C’est ma conviction la plus forte. D’abord après 2007, le président de la République avait dit qu’il n’allait pas se représenter en 2012, je ne sais même pas s’il l’avait dit ou pas. Donc je ne discute pas de çà. Il y avait des tirs groupés sur Karim Wade. Vous avez constaté que l’opposition parle de moins en moins de Karim Wade. Parce qu’ils savent déjà que le centre d’intérêt n’est plus Karim Wade. Macky Sall n’est plus là. Idrissa Seck non plus. Souleymane Ndéné Ndiaye, ils ne le voyaient pas comme candidat. Le candidat pour eux c’était Karim. Et comme ils le disent à tout moment, le président de la République prépare son fils. Maintenant que Me Wade se présente lui-même à sa propre succession, ils ont agité pendant longtemps le débat sur le fichier électoral. Le président a dit je suis d’accord et que l’opposition fasse venir tous les experts de l’Union européenne et de partout pour auditer le fichier électoral. Dans celui-ci, il n’y a absolument rien. Et d’ailleurs, certains disaient que dans le fichier électoral, il y a eu des Guinéens et des Maliens. Et quand le représentant de l’Ue leur a demandé comment ils l’ont su, ils ont dit parce qu’il y a beaucoup de Diallo et de Bâ. C’est quand même très grave. Le débat sur le fichier est clos. Il ne reste absolument rien. Je suis convaincu encore une fois que nous allons vers le boycott de l’élection présidentielle par l’opposition. Justement, c’est parce que l’opposition n’a pas gagné dans ces grandes villes. Nous sommes des hommes politiques, le discours qui se tient en général n’est pas forcément la réalité sur le terrain.

La question de l’unité de l’opposition. Qui pour faire face au « Sopi » ?

Prenez l’ensemble des collectivités locales du Sénégal, hormis Thiès, il n’y a pas une seule collectivité locale du Sénégal où vous ajoutez les voix obtenues par la mouvance présidentielle et que Bennoo passe devant, il n’y en a pas. Et cette analyse, l’opposition l’a faite. Aujourd’hui, les candidats savent que ce n’est pas une élection locale ni législative. C’est une élection présidentielle. Tous ceux qui sont de la mouvance présidentielle sont en ordre derrière le président de la République. Dans toutes les localités, c’est la même situation. Et ça l’opposition le sait. La particularité dans ce pays au niveau de l’opposition, c’est qu’en toute franchise, il n’y a qu’un seul opposant au Sénégal, c’est le Parti socialiste (Ps). C’est le Ps qui a perdu le pouvoir et qui a accepté de rester dans l’opposition. Tous les autres ont été dans le gouvernement de Wade. J’ai beaucoup de respect pour les hommes politiques dans ce pays, je sais ce que c’est une opposition. Mais encore une fois, je le dis, je le réaffirme et je le confirme, mon intime conviction est que l’opposition cherche à boycotter l’élection présidentielle. Parce qu’elle ne trouve pas la possibilité d’avoir un candidat capable de battre Me Wade. Ils ont été aux élections locales sous la bannière de Bennoo siggil Sénégal, une alliance. Or pourquoi certains Sénégalais avaient opté pour cette liste-là ? Parce qu’il y avait un semblant d’unité. Celle-ci a volé maintenant en éclats. Ce n’est plus un secret. Ensuite, en gérant les collectivités locales, ils ont montré leurs limites. Pour l’écrasante majorité des mairies, ils ont fait étalage de leur carence. Donc dans la gestion des collectivités locales, ils n’ont pas été performants. L’unité dont ils parlaient a volé en éclats. Faites un sondage en enlevant le président de la République. Qui, on va mettre ? Personne. C’est la vérité.

L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, son retour dans les rangs du Pds et son positionnement

Je ne peux pas répondre à la place d’Idrissa Seck, naturellement. Je me tiens à ce qu’il dit jusqu’au moment où nous parlons : je ne serai jamais candidat contre le président Wade. C’est ce qu’il a dit et écrit noir sur blanc. Ces dernières sorties médiatiques, il a signé membre du comité directeur du Pds. Jusqu’à preuve du contraire c’est un militant du Pds. C’est quelqu’un qui dit que je ne serai pas candidat contre le président Wade. Et tant que Wade est là, je ne serai pas candidat. C’est cela que je retiens. Et je souhaite que tout le monde se range derrière Wade. Parce que même s’il peut avoir des difficultés avec certains responsables du parti, je n’en sais rien du tout. Je ne gère pas les conflits. Ce qui est constant et important pour moi, c’est ce qu’il a dit : je ne serai jamais candidat tant que Me Wade est là. S’il a une autre attitude, les Sénégalais vont apprécier.

La stratégie de défense du bilan du président Wade

Nous sommes sûrs de gagner. Vous avez cité l’énergie avec beaucoup de conviction et le reste avec moins de conviction. Nous avons des difficultés dans le secteur de l’énergie. Il ne faut pas se voiler la face. Pour ce qui concerne l’éducation, nous faisons tous partie des jeunes qui, pour faire l’entrée en sixième, quittaient leurs localités pour la passer ailleurs. Et beaucoup de jeunes l’ont fait en quittant leur milieu naturel pour aller faire l’entrée en sixième. Vous quittez l’entrée en sixième pour aller dans une autre ville parce que vous avez obtenu le Bfem ou le Bac. Et beaucoup de jeunes n’ont pas réussi pour cette raison-là. Et, aujourd’hui, qu’est-ce qu’on constate dans le milieu de l’éducation : vous avez plus de 400 cases des tout-petits à travers le pays, l’école primaire, les collèges de proximité dans toutes les arrondissements, les lycées et des centres universitaires dans certaines régions avant de venir à Dakar. Ensuite le traitement de l’enseignant. L’enseignant qui gagnait en 100.000 francs Cfa en 2000, combien il gagne aujourd’hui et à tous les niveaux de la maternelle à l’université. Le Pr. Iba Der Thiam m’a raconté la dernière fois que lui, il est parti à la retraite avec un salaire de 700.000 francs Cfa. Hors, aujourd’hui, l’assistant a un salaire de 700.000 francs Cfa. Donc, de ce point de vue, énormément de choses ont été réalisées par ce gouvernement. Vous voulez qu’on ait un complexe en parlant du système éducatif sénégalais. Non pas du tout, il y a beaucoup de choses qui ont été réalisées. Dans le domaine de la santé, on constate la même chose. Maintenant, c’est vrai. Le parfait n’est pas de ce monde. En deuxième lieu, nous n’avons fait que tout ce qu’on souhaitait dans ce secteur-là. C’est également une réalité. Dans le secteur de l’énergie nous avons des difficultés, et même dans ce secteur, il faut faire très attention. Le Sénégal n’est pas seulement Dakar, les centres urbains. Nous, nous sommes de la zone rurale. Et si vous êtes de la zone rurale, vous savez que beaucoup de villages qui n’étaient pas électrifiés le sont aujourd’hui. Nous sommes passés de 6% à 25 % à l’heure actuelle. Et nous comptons aller à 50 % à l’an 2012. Des progrès ont été réalisés dans ce domaine. Malgré les difficultés que nous avons avec la Senelec. Je ne vois pas pourquoi, avec un bilan qu’on peut étaler partout et que personne ne peut contester, la seule critique qu’on dit sur le président Wade est qu’il est âgé. C’est bien. Et après ? Où est le problème ? Même s’il est vieux, il jouit de toutes ses facultés. Il est beaucoup plus résistant que beaucoup d’entre nous. Nous avons réuni aujourd’hui toutes les conditions pour aller à une élection transparente et la gagner très largement.

Je n’ai jamais dit qu’il n’y a pas de problème. J’ai suivi un débat sur la suppression de l’entrée en sixième. Et c’est dommage d’entendre de quelqu’un qui a été Premier ministre du Sénégal dire que c’est une mesure extrêmement grave et qu’il n’y a pas eu d’études. Alors qu’il ne sait pas que les états généraux de l’éducation l’avaient recommandé. Vous pouvez être aujourd’hui du Ps, demain dans un autre parti, mais il faut être cohérent et conséquent dans votre démarche. Vous ne pouvez pas être dans un gouvernement et occuper une certaine responsabilité pendant x années et quitter le pouvoir aujourd’hui et dire le lendemain que tout ce qui a été fait n’est pas bon. C’est moralement inacceptable. C’est de l’ignorance totale. Comme je l’ai dit, les Etats généraux de l’éducation avaient discuté de cette question et avaient fait des recommandations dans ce sens. Je n’ai jamais dit qu’il n’y a pas de problèmes dans l’Education, je n’ose même pas le dire. Mais, dans ce secteur-là, des efforts importants ont été consentis. Personne ne peut le contester.

Le Fesman, une opportunité pour faire du Sénégal un hub culturel planétaire ?

Je suis optimiste de nature. Mais ce que je constate est que les choses avancent normalement. C’est vrai qu’il y a eu quelques difficultés bien avant la mise sur pied de ce comité là. C’est la raison pour laquelle le président de la République a pris la décision de mettre un terme au contrat qui le liait à ceux qui organisaient le Festival et de le confier à d’autres. S’il manque d’engouement populaire, il faudrait que chacun s’y mette. Parce que le Festival mondial des Arts nègres (Fesman), ce n’est pas l’affaire uniquement du président de la République ou de M. X ou de M. Y, c’est l’affaire de tout le monde. Quand nous nous déplaçons avec le président Wade, je vois l’engouement que cela crée au niveau de la diaspora. C’est important. Il faudrait que chacun puisse, à son niveau, faire la sensibilisation qu’il faut, amener les Sénégalais à participer. Mais je n’ai pas de doute à ce niveau-là. C’est un festival qui ne sera pas seulement folklorique, il sera très scientifique. Les hommes de culture et de science vont venir réfléchir à l’occasion de ce Festival sur ce que l’homme noir a apporté d’une manière générale à l’Humanité. Ce qui est important, c’est la mobilisation de tout le monde quand le Festival va démarrer avec les plateaux qui vont être un peu partout. La nouveauté ? Au moment où le Festival va se dérouler à Dakar, partout dans le pays les gens vivront au rythme du festival. La mobilisation ne constitue qu’un seul aspect du festival. A mon avis, ce qui est plus important, c’est de poursuivre le travail qui a été entamé par d’éminents intellectuels comme le Pr. Cheikh Anta Diop et autres qui ont démontré preuves à l’appui ce que les Africains ont fait pour l’Humanité. Il s’agira de continuer dans cette dynamique là. Et de ce point de vue, il y a beaucoup d’intellectuels qui ont déjà donné leur accord pour venir participer à ce festival. Je crois que c’est important. Tout le reste c’est du folklore. C’est très bien. Mais à mon avis, ce n’est pas le plus important. Je retiens en tout cas que Dakar est devenu une capitale culturelle, une plate-forme. J’ai reçu un courrier du Réseau des producteurs entrepreneurs culturels en Afrique, dirigé par un Béninois ou Togolais. Ils veulent venir organiser leur prochain Congrès au Monument de la Renaissance africaine. C’est important. Dakar est devenu une capitale culturelle. Il y a le festival, il y a le monument. Il y a énormément d’activités culturelles qui se passent à Dakar. Je pense que c’est à saluer et à encourager. Il faut permettre à tous les Sénégalais de s’imprégner de ce festival. Et c’est justement le rôle de la presse.

Nous sommes à un an de l’élection présidentielle. Si vous prenez le Code électoral, il y a des dates qu’on ne peut pas déplacer. Il y a des dates pour déposer la liste des représentants des partis dans les bureaux de vote. Avant la déclaration de candidature du président de la République pour 2012, il y a eu d’autres déclarations qui ne sont pas relayées. C’est l’opposition qui a demandé le départ du président Wade. Quand j’entends quelqu’un comme Abdoulaye Bathily dire qu’on fasse tout pour faire partir Wade et sans attendre l’élection présidentielle. S’il le disait dans un autre pays, on le mettrait en prison. C’est extrêmement grave. Quelqu’un qui est élu en bonne et due forme, en cours de mandat, on lui demande de partir au nom de quoi. Encore une fois, ce n’est pas le président Wade qui installe une campagne électorale. Après 2007, il s’est mis au travail. Mais les perdants, au lendemain de cette élection, ils ont recommencé la campagne électorale. Eux, ils n’ont jamais arrêté la campagne électorale.

Mamadou Lamine Diatta, Souleymane Diam Sy et Serigne M. S. Cissé



5 Commentaires

  1. Auteur

    Doutlako

    En Novembre, 2010 (09:00 AM)
    thiéy wade diakhal nama
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  2. Auteur

    Galsen

    En Novembre, 2010 (10:55 AM)
    il est temùps d appliquer le sopi a wade:)
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    Auteur

    Léboubi

    En Novembre, 2010 (11:01 AM)
    Les propos scandaleusement fallacieux d'un cloporte puant, de l'acabit de SM N'diaye, ce vulgaire mercenaire de service, ne méritent pas la moindre considération!
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    Auteur

    Blek

    En Novembre, 2010 (11:12 AM)
    DISCOURS LONGISSIME!!!

    Le BILAN de Wade CREVE LES YEUX sur le LITTORAL DAKAROIS!

    Le BETONNAGE BETE et MECHANT de nos plages SUFFIT AMPLEMENT pour le SANCTIONNER en 2012!
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    Auteur

    Jacques

    En Novembre, 2010 (09:12 AM)
    OUI LE BILAN EST ELOGIEUX LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME LE BATEAU LE DIOLA AVEC COMBIEN DE MORTS OUI LE BILAN EST LOURD IL EST BALEZE RECLAMEZ CELA VOUS AVEZ CELA SUR LE DOS N'OUBLIEZ PAS
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