Sécurisation du processus électoral: la démarche de TAS pour contrecarrer les recours du Pds & Cie

Déjà en pleine campagne électorale perspective du scrutin présidentiel du 24 mars prochain, Thierno Alassane Sall avait pris au sérieux les recours du Pds et d'autres candidats dits "spoliés" devant la Cour suprême. Entouré de juristes expérimentés, le leader de la République des valeurs avait, depuis le 11 mars, saisi les Sept sages d'une requête aux fins de valider par décision date du 24 mars, les décrets faisant objet de controverse. En plus clair, le Conseil constitutionnel pouvait, en cas d'annulation par la Cour suprême des décrets de Macky Sall, prendra une décision pour fixer la date du scrutin au même jour. 

"Face à une justice qui semble parfois vaciller sous le poids des intérêts partisans, j’avais pris les devants, en déposant depuis le lundi 11 mars 2024, une requête devant le Conseil constitutionnel pour préserver notre processus électoral. Cette démarche visait à sécuriser et à garantir la date de l'élection par une décision définitive du Conseil", a-t-il notamment indiqué, à Ourossogui. Et d'ajouter: "Je tenais, par cet acte, à réaffirmer notre détermination inébranlable à œuvrer pour un Sénégal où la démocratie est inaliénable, où chaque voix compte, où chaque espoir a sa place".

Le député a souligné que "depuis bien trop longtemps, nous avons fait face à des tentatives de déstabilisation orchestrées par ceux qui préfèrent l'obscurité et l’exil, à la lumière de la justice et de la vérité". A ce titre, Thierno Alassane Sall a appelé les Sénégalais à "rester vigilants et engagés, pour ensemble, faire du 24 mars 2024 le début d'une nouvelle ère pour notre cher pays. Pour que la République des voleurs et des dealers laisse la place à une République des Valeurs". 

L'ancien ministre des Énergies de jurer: "Loin d'être une simple déclaration, cette phrase est une promesse, un engagement, un cri du cœur pour tous ceux qui rêvent d'un Sénégal où la justice, l'intégrité et la transparence ne sont pas de vains mots, mais les piliers sur lesquels nous bâtirons notre avenir commun".