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Politique

Sale temps pour les conseillers en communication de la Présidence : Quand le Président Macky Sall cherche des boucs-émissaires

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Sale temps pour les conseillers en communication de la Présidence : Quand le Président Macky Sall cherche des boucs-émissaires

Le président de la République, M. Macky Sall, l’a dit : il n’est pas content de sa communication, et donc de ses spins doctors et autres communicants. Il les rend, certainement à tort, responsables de la dégradation de son image médiatique et de la baisse vertigineuse de sa cote d’estime. Le fait n’est pas nouveau puisque son prédécesseur Abdoulaye Wade tenait régulièrement la même rengaine. Combien de conseillers en communication avaient élu domicile à la Présidence avant d’en être dénichés souvent avec fracas par l’insatiable président ?Il est vrai que Wade, omnipotentet omniscient,se disait lui plus un communicateur que les hommes de l’art pour avoir édité plusieurs titres et dirigé moult organes de presse. Sobre comme un chameau,Abdou Diouf était sans doute plus attentif à ses conseillers. Il avait, semble-t-il, plutôt fait le choix de l’attitude mutique laissant ses porte-voix s’épancher dans les médias. Il est vrai que ses conseillers en communication, toutes générations confondues, étaient plus des hommes de l’ombre, n’intervenant publiquement que de manière séquentielle, que stars des tréteaux.Les média d’Etat dirigés par des journalistes « camarades socialistes » se chargeaient du reste.

En donneur de leçons,le président Senghor faisait trembler ses conseillers et autres journalistes de la vieille garde. Il passait le plus clair de son temps à souligner et à redresser leurs erreurs grammaticales et syntaxiques qu’à écouter leurs préconisations. Pour son image, il laissait la presse panafricaine et la presse française s’en charger. L’exclusivité de ses grandes interviews était souvent réservée aux médias occidentaux, en général, et français en particulier. Comment oublier que c’est le prestigieux journal Le Monde qui a annoncé au peuple sénégalais incrédule, son départ prématuré de la présidence de la République et l’application de l’article 35 au profit de son successeur constitutionnel ? L’histoire retiendra que le valeureux confrère feu Gabriel Jacques Gomis, champion toutes catégories de la revue de presse, avait été vertement tancé à la RTS pour avoir repris cette information dans son « journal des journaux. »


De Senghor à Macky …


De Senghor à Wade en passant par Abdou Diouf, les rapports entre les présidents et leurs « conseillers de presse » sont toujours houleux. Senghor avait un ascendant politique et intellectuel sur ses communicants et se comportait davantage comme un chef de parti devant ses militants, que comme un « produit » qu’il fallait vendre comme une savonnette. Son ère ne coïncidait ni avec le pluralisme médiatique débridé de nos jours, ni avec le rôle accru que la communication joue dans tous les secteurs de la vie. Ne dit-on pas de nos jours que la communication n’est plus au cœur des enjeux, mais le cœur même de ces enjeux ? Senghor nourrissait un certain mépris pour les journalistes et faisait très peu appel à leur compétence qu’il ne reconnaissait que très moyennement. En revanche « ses » journalistes le craignaient, l’adoubaient et l’adulaient. Ils le citaient souvent alors que le poète-président ne faisait que peu référence à leur talent réel. Et pourtant, certains en recelaient certainement.


Le président Diouf était discret et peu communicatif. Sa grande capacité d’écoute lui servait de pare-feu contre les dérapages médiatiques. Ses conseillers ne subissaient pas trop ses humeurs changeantes et ses foudres. Et lui-même se suffisait des média d’Etat dans un contexte de pluralisme limité, et de quelques réseaux dans la presse privée.


Conseillers et amis ne riment pas toujours


Pour le Président Macky Sall, il en était autrement. Lui comme Wade sont assez redevables à la presse de leur élection, pour devoir s’en détourner. Ses conseillers en communication ont souvent cheminé avec lui dans ses parcours politiqueset connaissent autant l’homme social que l’homme politique. En dehors du respect qu’ils doivent au chef de l’Etat, leurs rapports sont directs, amicaux et d’alliés. Si le président n’exerce sur eux aucun ascendant intellectuel, eux non plusne justifient pas à suffisance d’expériences et de vécu pour livrer au Président les conseils et avis dont il aurait besoin dans un contexte marqué par l’explosion des libertés, d’une communication débridée, à l’image d’Internet. Les médias d’Etat au contenu trop convenu et à la tonalité édulcorée ne suffisent plus de nos jours, faute de crédibilité, à relayer avec efficacité le message présidentiel. Leur dépérissement est inscrit dans l’ordre des choses.


Noyauter la presse privée assoiffée d’indépendance n’est plus de rigueur et les stratégies de manipulation et d’achat de consciences ont montré leur limite. La propagande médiatique est passée de mode, la diversité de l’offre médiatique est telle qu’en réalité le marché des contenus obéit plus à une logique de demande qu’à celle de l’offre. C’est le lecteur, l’auditeur, le téléspectateur qui cherchent et trouvent ce qu’il veut et les médias sont obligés de s’y conformer ou de disparaître.


L’incompréhensible colère du Président


La colère de Macky Sall envers ses conseillers n’est donc pas compréhensible. Il oublie une donnée essentielle dans la gestion des affaires : la communication n’est pas l’action. Elle bonifie l’action quand celle-ci comporte une vraie valeur. Elle constitue le prisme qui l’agrandit, le sur-dimensionne et l’amplifie. A condition que la part de rêve que doit recéler toute communication positive coïncide avec la réalité du discours. La communication électorale est une communication d’annonce et de promesses, qui a aussi sa part de rêve. Un candidat aussi valeureux que M. Macky Sall a bénéficié de la présomption de compétence et a suscité naturellement de l’espérance pendant la campagne jusqu’à récolter une victoire éclatante et le ralliement de 65 % des électeurs. Il se trouve qu’avec Macky président, l’espérance tarde à se manifester. Elle a même du plomb dans l’aile.


Son programme Yoonu Yokuté (la voie de la prospérité) fait long feu et ne fait pas rêver les Sénégalais. Les dix mois de présidence Macky ressemblent plus à une période de transition ou les symboles de l’ancien pouvoir sont encore prégnants qu’à la rupture qu’il avait annoncée. Rien n’a vraiment changé à part les hommes, et les pratiques(du Wade sans Wade) sont presque à l’identique.


Un bilan mitigé n’est pas communicable


Les vagues de violences ont certes cessé, mais l’insécurité dans les banlieues et les quartiers résidentiels n’a jamais été aussi présente. Le coût de la vie augmente et les promesses de baisse des prix des denrées n’ont pas encore pris corps. La création de 500 000 emplois, la couverture médicale universelle, la baisse des impôts, la fin des délestages dans l’électricité, la fin de la crise scolaire, la baisse des loyers, la construction de logements sociaux, et tant d’autres promesses ne s’inscrivent pas dans une trajectoire de matérialisation. Les Sénégalais ont bien compris que le régime ne peut pas tout faire tout de suite et qu’il faut lui donner du temps. Mais leur sentiment est qu’il reste beaucoup à faire et les signaux rassurants tardent à poindre à l’horizon. Or un bilan mitigé n’est pas communicable. C’est comme du « oui mais », il sème le doute, le cultive et récolte le scepticisme.

Le problème,c’est qu’il y a un tel fossé entre ces promesses et les premiers actes posés par le gouvernement que l’espoir n’est même pas permis. Comment bien communiquer devant les errements dans la campagne agricole, les retards de paiement des salaires des enseignants, les erreurs dans le calcul des impôts des militaires invalides, les couacs juridiques dans le traitement des dossiers de la traque des biens mal acquis par la CREI ?


Comment comprendre les nominations de complaisance, le poids de la famille dans la gestion des affaires publiques, l’encouragement et la prime à la transhumance et la liquidation des proches comme Alioune Badara Cissé, Mbaye Ndiaye ou encore Ibrahima Sall (qui a au moins eu le mérite, avec les partenaires sociaux, de sauver le Sénégal de l’année blanche ?). Et les états généraux de l’Education promis pour le mois de janvier ?


Quand Karim Wade, il y a peu de temps encore houspillé, honni et voué aux gémonies, rasant les murs, est acclamé et affublé de l’outrecuidant titre de « Président, » c’est le symbole le plus vibrant de la désaffection du public à l’égard de son Président.


On a comme l’impression que le Président Macky Sall se croit toujours en campagne électorale et qu’il prend ses promesses pour des paroles d’Evangile. Il semble bien ignorer que communiquer dans l’entreprise comme en politique c’est faire savoir son savoir-faire, ses acquis et surtout sa capacité à créer de l’espérance. Mais le moral des Sénégalais est si bas qu’il serait illusoire de croire que la communication peut à elle seule valoriser l’inexistant ou effacer leurs angoisses existentielles. C’est comme si on demandait aux salariés d’une entreprise de se partager une richesse imaginaire. A vrai dire, ce n’est pas la qualité des conseillers du Président qui est en cause. Ce sont certainementdes hommes et femmes de valeur à la compétence incontestée.


Même si on peut leur reprocher d’avoir souvent joué aux marchands d’illusions, d’avoir donné dans l’incantation et la logique déclaratoire, en voulant défendre forcément sans conviction l’indéfendable. Combien de fois ont-ils squatté les médias audiovisuels, signé des éditos à la place des ayant-droits, suscité des reportages commandés sur-mesurepour amplifier des messages anodins et soporifiques auxquels ils étaient les seuls à croire ? Mais, le fait est qu’ils étaient dans leur rôle, oubliant peut-être qu’en communication, l’asymétrie entre ce qui est dit et ce qui est fait s’avère plus dangereuse que le silence. Elle décrédibilise le message, son diffuseur et son commanditaire.


Une communication efficace est toujours rattrapée par la morale et la réalité si elle ne s’entoure pas de précaution éthique. C’est-à-dire avoir le courage de rechercher la vérité et la dire. Etre bon communicateur c’est aussi savoir se taire, observer des temps de pause, accorder la primauté à l’action, et attendre les résultats, avant de communiquer … sur le réel et non le virtuel. Cela s’appelle donner du temps au temps. Et cela, le président feint de l’ignorer :le temps médiatique n’est pas le tempsdu politique.Le temps du bâtisseur, n’est pas le temps de l’annonceur. La communication, loin s’en faut,n’est pas un exercice de magie. Communiquer, c’est certes, parler, montrer, faire-savoir, convaincre, persuader, faire, agir, divertir, influencer. Mais c’est, avant tout, avoir quelque chose à dire, à montrer et à valoriser.


Le problème, pour le Président, c’est de comprendre que ses promesses et ses discours sont pris maintenant pour des miroirs aux alouettes et que, pour l’heure, leur contenu n’est pas encore validé par la réalité des actes que les Sénégalais attendent de lui. Il n’a pour l’heure qu’une alternative, c’est se doter d’équipe gouvernementale compétente et se mettre réellement au travail en tenant un discours de vérité, au lieu de chercher des boucs-émissaires. Ses résultats parleraient plus pour lui que ce qu’il peut attendre de ses conseillers, qui ont trop souvent plus versé dans l’entropie, l’excès de paroles et d’informations de faible intérêt que dans le management responsable de sa communication. Quand un président affirme urbi et orbi qu’il ignore tout du retard des salaires des enseignants, il doit soit consulter un spécialiste en ORL, et un ophtalmologue ou limoger ses ministres de l’Education, des Finances et de la Fonction publique avant de s’en prendre à ses pauvres conseillers en communication. 



23 Commentaires

  1. Auteur

    Niit Ndiaye

    En Février, 2013 (14:33 PM)
    vrai de vrai lékétou késsé nakhoul béye astama niit ndiaye
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  2. Auteur

    Sms

    En Février, 2013 (14:34 PM)
    La cellule de communication du président Macky Sall joue telle réellement son rôle ?

    La communication demeure essentielle dans le jeu politique car l’image de l’acteur doit être tout le temps polie afin de l’adopter aux vœux et désirs de ses concitoyens. C’est pourquoi, l’homme politique se voûte dans cette démarche perpétuelle afin de captiver les masses.

    Aujourd’hui Macky Sall, malgré sa posture de président tarde toujours à nous livrer une bonne communication : l’image constamment lacérée, tournée en dérision ou à une diabolisation de toutes ses actions et celles de sa belle famille. L’image que projette le Président Macky Sall : manque d’humour, l’air grave et toujours sérieux au point d’être surnommé par une certaine presse « Niangal Sall». L’image du président est trainée dans la boue, orientée sur sa femme, sa belle famille et son appartenance éthique dont tout ceci est un tissu de mensonge. Tout, sous le regard impuissant de sa cellule de communication.

    Face à cette situation, au lieu de nicher une stratégie de lutte systématique de cette désinformation incessante, nous semblons assister à un mutisme radical face à des attaques d’adversaires politiques, de médias interposés et à un surcharge pondérale de sa nouvelle posture. Il reste établi que trop de communication peut « tuer la communication » mais loin de se verser dans ce qu’on peut qualifier de la propagande ou du populisme, la cellule de com du président Macky Sall devrait apporter très souvent des démentis et s’accentuait plus souvent à concourir dans le sens à policer l’image du président.

    Le président Macky est trop et mal chargé : nous constatons malheureusement une communication de fermeté, d’un homme qui ne répond à personne qui ne se mêle point des débats de l’espace politique dont lui-même est acteur. A ce niveau, nous attirons l’attention de la dite cellule, les sénégalais ne veulent aucunement d’un gouvernant surhomme où on n’est obligé de noter un écart entre le dirigeant et ses administrés ou qui se comporte comme s’il ne souffrait pas de ce dont le peule souffre naturellement. En guise d’illustration, c’est cela qui avait emmené l’ex président Abdoulaye Wade d’être boudé lors des dernières élections présidentielle donc le Président Macky ne doit pas être électrocuté dans ce canevas au risque de subir le même sort. Macky Sall a toujours bénéficié d’une marée de sympathie à cause justement de sa contenance d’homme humble proche de ses concitoyens. En guise de rappel, ses irruptions périodes lorsqu’il était ministre de l’intérieur afin d’apporter protection aux siens, ses sorties et visites cycliques aux familles religieuses, aux responsables politiques et administratives régionales, ses innombrables incursions à l’intérieur du pays afin de compatir à la douleur acérée des populations, infligée à l’époque par un régime aux actes démones…

    Il est difficile de comprendre cette nouvelle donne car avant et pendant les élections présidentielles, nous avions noté une excellente communication, orientée et très bien pondue mais aujourd’hui que Macky est au pouvoir, cette cellule légendairement brillante s’ossature dans une fausse direction. Cette situation n’est telle pas l’œuvre d’une dislocation de la cellule pré-électorale ? Cette posture de gouvernant n’est telle pas lourde pour prendre en charge les aspects spécifiques et les aléas de la chose ?

    Par conséquent, et pour toutes ces raisons, force est d’affirmer que la communication du président Maky Sall ne répond pas encore à ses prérogatives réelles.

    Il est fondamental qu’il ait un artifice médiatique fondamentalement révolutionnaire de la gestion de l’image du président basée sur une présence concrète et ininterrompue.

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    Auteur

    La Rupture

    En Février, 2013 (14:35 PM)
    Ces soi disant communicateurs du palais ne rendent pas au Président car ils ne sont là que pour eux et que faire des lobby à n'en finir. Un PR doit étre entouré de personnes dévouées à la tache et qui croient à la politique de celui ci . Ce que nous constatons est amer ; c'est des gens qui n'ont jamais cru en lui et qui aujourd'hui seront incapables ou ne voudront jamais la réussite du Président; donc impossible de le défendre. Par contre dans le parti, il y a des jeunes dévoués engagés qui ne croient qu'au Président Macky et qui sont prêts à aller au front et mourir pour la réussite du PR.La com est difficile, il suffit de maîtriser son sujet et d'avoir le courage de le porter. Le PR Macky est facile à défendre car il est entrain de poser des actes susceptibles de mettre le Sénégal sur orbite.
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    Jo

    En Février, 2013 (14:40 PM)
    C'est un faux débat ce problème de communication. C'est un faux débat. Allez trouver de la matière ailleurs chers journalistes.
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    Auteur

    Articlebravo

    En Février, 2013 (14:50 PM)
    Article tres bien ecrit. Bravo!!!
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    Boumi

    En Février, 2013 (15:07 PM)
    la seule et bonne communication se resume a poser des actes parlants. en vérité c'est depuis la période de la campagne éléctorale que Monsieur le Président a fait fausse route. il ne fallait promettrequ e le faisable ce, d'autant que les Sénégalais ne cherchaient que celui qui les éloignerait des discours et qui leur offrirait du concret.

    on ne promet pas de résoudre les innondations tout en sachant que l'eau n'a fait que reprendre sa place.

    on ne promet des centaines de millers d'emplois alors que l'etroitesse du marché ne le permet pas, qu'il n'y a meme pas de perspective d'ouvrir des chantiers dans les secteurs primaires secondaires et tertiaires pour permettre d'edifier un marché endogène capable d'absorber cette maind'oeuvrequi ne demande qu' a servir.

    il faut rompred 'avec l'administration politisée, et creer une administration forte capable d'imaginer et de mettre en oeuvre le developpement.

    mais "on ne déglutit que ce qu'on a tété" lou waay nampp moom lay gall.

    En d'autre termes c'est pas faute de vouloir, c'est plutot une question d'expertise et d'aptitude à gouverner. DIEU SAUVE LE SENEGAL!
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    Sénégalais De La Diaspora

    En Février, 2013 (15:16 PM)
    Pertinent, mais si le papier est trop long. Macky est un incapable et arrogant, il déçoit toujours davantage. Mais le peuple, souverain et mature, prend son mal en patience!
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    Quo

    En Février, 2013 (15:19 PM)
    Mr le president sunu yakaar yagui beug tass khlatal ni gay dokhale
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    Diane

    En Février, 2013 (15:20 PM)
    kene mounoul wakh ba niékhame saf yap de défoukossi
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    Akron

    En Février, 2013 (15:34 PM)
    Mr le president tu as besoin un communicateur de verite et elogent et actif qui dit tout qui regarde la situation du pays le besoin des senegalais et le Seul que j ai confiance c Moustapha Kane de Dallas Texas qui etait chef de cabinet macky sall mr le president is tu veux at bonne communication qui pass dans le secteur du pays il faut appeler the number one and is Moustapha Kane pourquoi il est bien en communication wassalam
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    Mouvement Rethiou Guedia Waye

    En Février, 2013 (15:38 PM)
    très bien dit comme conseil c se que le président Macky doit entendre de ses conseillers, vous avez fait des promesses irréalisables qui ont fait rêver les sénégalais maintenant vous avez le pouvoir et les promesses tardent à se réaliser si ça se fera; vous êtes Mr le président indéfendable prenez votre courage à deux mains et s’adresser aux sénégalais pour leur dire la vérité. aucune autre personne ne peut le faire à votre place même le meilleur communicant du monde; assumez vous ou remettez le tablier.
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    Auteur

    Al Amine

    En Février, 2013 (16:02 PM)
    En tout cas, y' a belle lurette qu' on ne voit plus à la télé, précisément au "20 heures", des plaques que l' on dévoile et des rubans tricolorés que l' on sectionne...  :haha: 

    Si antan, celà n' étaient pas de la "matière pour plate-forme de communication"... le virtuel, lui, ne pourra l' être en aucun cas, aujourd' hui!  :dedet: 

    SINON YA RIEN! ---Le NÉANT SONOR QUOI!!! :down: 
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    Lazou Wade

    En Février, 2013 (16:10 PM)
    Si Maky espère réaliser une communication pro avec kassé, abou abel et SJD, alors là franchement Monsieur le Président c'est à désespérer. Vos conseillers là ils n'ont pas l'envergure de conseillers d'un Chef d'ETAT. Abel il fait du taxawalou si deukk bi avec la merco noire pour épater; Ass Kassé moom mooy lolou. Quant à SJD le jour ou il sera introduit dans le saint des saints c'est à dire le Palais, ce serait la catastrophe, demandez à la famille Wade. Frabchement je ne vois pas du tout quelqu'un de vraimment pro.
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    Cooooomm

    En Février, 2013 (16:12 PM)
    la communication rime avec l'action:elle l annonce,l'accompagne et l'évalue.

    c'est pourquoi les effets d'annonces intemporels sont vains.

    Macky avait un bon staff pour la communication de l'image et de conquete du pouvoir.aujourdhui,il n en a pas besoin,il a besoin d'un pool de communicants pour le maintien de son image et la fidélisation des citoyens.et pour ce faire,il a plus besoin de marketeurs que de journalistes pour rester dans le yonou yokouté
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    Ndeups

    En Février, 2013 (16:29 PM)
    Quand Abdou Diouf était en difficulté, il disait c'est avant tout c'est un problème de communication à tel point qu'il a pris Séguéla le français pour sa campagne électorale en 2000 avec le résultat qu'on sait.

    Président Macky réglez les problèmes des Sénégalais et la communication ira mieux.

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    Iba

    En Février, 2013 (16:34 PM)
    Certains conseillers sont nuls,aussi le probleme de macky c'est sa femme et sa belle famille d'attardé là qui sont dans toutes les sauces
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    Boundou

    En Février, 2013 (16:42 PM)


    Comme le disait un finlandais: si un travail est bien fait, c'est le travail lui-même qui remercie le maître d'ouvrage.Rappelant cela c'est simplement pour marquer mon accord avec la substance de l'aricle.La meilleure communication du Président réside dans la visibilité des résultats obtenus dans le cadre de son ambitieux progrzamme de gouvernance que le peuple sénégalais avait fortement et massivement soutenu.
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    Auteur

    Maïmoune

    En Février, 2013 (17:39 PM)
    Le Président Mazcky Sall devrait prendre de la graine du Président Camerounais Paul Bia que ses Concitoyens ne voient ou n'entendent quer très rarement durant l'année, il travaille dans son palais, préside le Conseil des Ministre, sort très rarement du Pays, et pourtant son Gouvernement travaille au développement dans tous les secteurs! On ne veut plus d'un président qui va trop souvernt hors du Pays, qui parle trop, qui se mêle de tout ! Si les Sénégalais ne voyaient et n'entendaient que le PM et ses Ministres ils s'ern porteraient mieux, tout en sachant que celui qui déroule sa vision est bien le Président !
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    Deug Rek

    En Février, 2013 (18:22 PM)
    tout finira par se savoir Tôt ou tare
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    Fdf

    En Février, 2013 (18:40 PM)
    SENGHOR A GOUVERNE SOUS L EGIDE DE L ETAT FRANCAIS

    ABDOU A GOUVERNE SOUS L HERITAGE DE SEGHOR D OU SA LUTTE SUR LA FRANCOPHONIE AU LIEU DE FORTIFICATION AU DEVELOPPEMENT POUR LE SENEGAL

    WADE A ANTICIPE SA GOUVERNACE SUR SENEGAL "TERRE D HERITAGE POUR MON FILS

    MACKY ANNONCE SA GOUVERNANCE "DIAFANDOUL TE YOBALEMA"

    OU SONT LES GRANDS HOMMES POUR GOUVERNER "ENFIN" MON SI BEAU PAYS" AVEC TOUS LES MAME QUI Y REPOSENT......TITE AK NIAK DOYLOU

    BOU DONE SEXE MOY DEVELOPPER DEUK SENEGAL DIEULNA PREMIER
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    Diagna

    En Février, 2013 (19:14 PM)
    Ce sont les hommes choisis par le président Macky Sall, El Hadj Kassé et Abou Abel, qui ont passé leur temps entre le ver de Soum Soum et le trou des femmes, qui ont décidé d'engager une campagne contre Macky Sall tout ça, parce qu'il a constaté qu'ils ne foutent rien, font du trafic d'influence et il veut les changer. Depuis lors, Abou Abel Tham va faire le tour des médias pour parler inutilement, mélanger les serviettes et les torchons, en pensant que ça peut le sauver. Ils n'ont rien foutu, ils doivent partir. Ils doivent être généreux. Quand ils ont été nommés, on les a laissé travaillé. Qu'ils ne soient pas jaloux au point d'empêcher le président de nommer quelqu'un. Il suffit de lire cet article pour se rendre compte que c'est El Hadj Kassé qui se cache derrière.

    Wa Salaam
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    Auteur

    Tangayre Matam

    En Février, 2013 (20:57 PM)
    les gens ignorent qu'être journaliste ne veut pas être un bon communicateur. Il y a des compétences dans ce pays qui peuvent jouer ce rôle efficacement dans la plus grande discrétion. Au Sénégal, il faut jouer au fanfaron pour être célèbre. Ce sont les mêmes perroquets qui sillonnent les radios privées pour faire leur show. Dommage pour notre pays.
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    Bon Sang

    En Février, 2013 (02:36 AM)
    le probléme des sénégalais c eux mémf dans leur comportement leur altitude parésseux bavard fainéant au lieu de travailler on passe tout notre temps à parlé.On aime trop la facilité comme wade le faisait distribuer des milliards et c a nos de le pays demain et macky est déja averti c ça le probléme il ne veut pas faire comme wade
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