La décision des 5 sages du Conseil constitutionnel de rendre public leur avis, sur le projet de réforme de la Constitution soumis à son attention par le président Macky Sall a suscité des interrogations et des doutes dans la tête de quelques constitutionnalistes et juristes Sénégalais.
«C’est la première fois que les membres du Conseil constitutionnel sortent un avis qu’ils s’abstiennent de rendre public.
Depuis que cette juridiction existe, tous les avis sont généralement aussitôt affichés au tableau du Conseil constitutionnel conformément au règlement intérieur», a témoigné un constitutionnaliste interpellé sur la question.
Cette démarche perçue par plusieurs constitutionnalistes interrogés par walfquotidien, comme contraire aux textes qui régissent le Conseil constitutionnel, s’analyse plutôt en une volonté de ne pas s’exposer au courroux du peuple, comme ce fut le cas avec Cheikh Tidiane Diakhaté qui avait en son temps validé la troisième candidature jugée ‘’illégale’’ du président Wade en 2012.
Il semble, selon la source, que les ‘’5 sages’’ ont cette fois-ci, préféré laisser le soin au pouvoir de l’annoncer lui-même et d’en récolter les conséquences.
Des juristes que WalfQuotidien dit avoir consulté trouvent ‘’bizarre’’ cette attitude des 5 sages qui suscite, selon eux des interrogations. Ces juristes se demandent ainsi ce que l’on cache à travers cette attitude qui viole délibérément la loi.
La seule constance est que, selon des sources anonymes citées par ledit quotidien, «la principale difficulté au cours des délibérations a porté sur le mandat présidentiel».
C’est-à-dire, fallait-il laisser Macky Sall s’appliquer le quinquennat dès ce mandat-ci ou bien fallait-il différer le quinquennat jusqu’au second mandat. Et par voie de conséquence lui faire appliquer le quinquennat pour le mandat en cours. Seulement, il se posait, dès lors un problème de motivation de l’avis dudit Conseil. Dans le milieu de la justice, le plus étonnant est que le Conseil constitutionnel a rendu son avis le samedi à 16 heures, et son président, Pape Oumar Sakho qui termine en août prochain le mandat du défunt président Cheikh Tidiane Diakhaté n’a pas mis plus de 24 heures pour quitter le Sénégal, à destination de la France, accompagné notamment du Pr Ndiaw Diouf, présenté par certains comme le principal rédacteur de l’avis.
Depuis que cette juridiction existe, tous les avis sont généralement aussitôt affichés au tableau du Conseil constitutionnel conformément au règlement intérieur», a témoigné un constitutionnaliste interpellé sur la question.
Cette démarche perçue par plusieurs constitutionnalistes interrogés par walfquotidien, comme contraire aux textes qui régissent le Conseil constitutionnel, s’analyse plutôt en une volonté de ne pas s’exposer au courroux du peuple, comme ce fut le cas avec Cheikh Tidiane Diakhaté qui avait en son temps validé la troisième candidature jugée ‘’illégale’’ du président Wade en 2012.
Il semble, selon la source, que les ‘’5 sages’’ ont cette fois-ci, préféré laisser le soin au pouvoir de l’annoncer lui-même et d’en récolter les conséquences.
Des juristes que WalfQuotidien dit avoir consulté trouvent ‘’bizarre’’ cette attitude des 5 sages qui suscite, selon eux des interrogations. Ces juristes se demandent ainsi ce que l’on cache à travers cette attitude qui viole délibérément la loi.
La seule constance est que, selon des sources anonymes citées par ledit quotidien, «la principale difficulté au cours des délibérations a porté sur le mandat présidentiel».
C’est-à-dire, fallait-il laisser Macky Sall s’appliquer le quinquennat dès ce mandat-ci ou bien fallait-il différer le quinquennat jusqu’au second mandat. Et par voie de conséquence lui faire appliquer le quinquennat pour le mandat en cours. Seulement, il se posait, dès lors un problème de motivation de l’avis dudit Conseil. Dans le milieu de la justice, le plus étonnant est que le Conseil constitutionnel a rendu son avis le samedi à 16 heures, et son président, Pape Oumar Sakho qui termine en août prochain le mandat du défunt président Cheikh Tidiane Diakhaté n’a pas mis plus de 24 heures pour quitter le Sénégal, à destination de la France, accompagné notamment du Pr Ndiaw Diouf, présenté par certains comme le principal rédacteur de l’avis.
27 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (07:52 AM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Février, 2016 (08:03 AM)DE GRÂCE QU'ILS CESSENT ICI DE MENTIR A LEUR PROPRE CONSCIENCE CAR EN
DEHORS DE NOS 5 SAGES DE LA RÉPUBLIQUE IL N'Y A PLUS D'AUTRES SAGES DE
CETTE MÈME RÉPUBLIQUE CAR ILS NE PEUVENT PAS ÊTRE ICI SAMBA ET DEMBA
NI ALPHA NIOMEGA
NI ALPHA NI OMEGA
NI ALPHA NI OMEGA
Anonyme
En Février, 2016 (08:05 AM)Sa boukoul ma ablaye wade, s'il n'avait pas fait la conn.erie de modifier notre constitution en catimini avec ses députés en 2008, on en serait pas là.
Hommage á Mamadou Diop
En Février, 2016 (08:29 AM)VOLES les SENEGALAIS QUI NE SON PAS ENCORE NÉE ET QUI SONT DÉJA VIVANT et
je me demande s'ils sont conscient de leurs CRIMES ????????
Anonyme
En Février, 2016 (09:17 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:28 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:32 AM)David
En Février, 2016 (11:02 AM)Depuis que cette juridiction existe, tous les avis sont généralement aussitôt affichés au tableau du Conseil constitutionnel conformément au règlement intérieur», a témoigné un constitutionnaliste interpellé sur la question.".
Il serait interssant de nous dire quel constitutionnaliste a affirmé une chose pareille. C'est archi faux. Aucune obligation juridiquene pèse ni sur le Conseil constitutionnel ni sur le Président de la République de rendre public l'avis. De plus, quand Wade avait demandé l'avis du Conseil sur la validité de sa candidature un an avant, Sidy Lamine Niasse l'avait révélé. Plus tard, en travaillant sur la question, le document confidentiel nous a été délivé par une autorité qui avait requis l'annonymat. D'autres avis nous sont parvenus par les soins d'anciens membres du Conseil constitutionnel. Il faut arrêter de raconter des sottises aux sénégalais. Wassalam.
Laye
En Février, 2016 (11:46 AM)Anonyme
En Février, 2016 (12:22 PM)Droit
En Février, 2016 (12:29 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:33 PM)INQUIETANT !!!
Qui peut prendre connaissance de l'identité du rédacteur du texte, supposé être estampillé "confidentiel" ?
Que cherche-t-on à nous faire accepter ???
Anonyme
En Février, 2016 (12:40 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:04 PM)Tout le contraire de ce que l'on veut dire.
Juriste Independant
En Février, 2016 (13:34 PM)les juristes et constitutionnalistes qui disent ne pas comprendre que l'avis ne soit pas rendu public par le Conseil et que c'est une violation du texte racontent du n'importe quoi et sont de mauvaise foi.
Aucun texte n'impose au Conseil de rendre son avis public quand il est saisi par le Président sur le fondement de l'article 51 de la Constitution. Même la France qui est notre référence en matière constitutionnelle, les Avis qui sont rendus sur la base de l'article 11 de la Const. française ne sont pas rendus publics. Les Avis devant être rendus publics sont ceux qui sont demandés au Conseil quand le Président de la République veut mettre en œuvre son pouvoir exceptionnel qu'il détient de l'article 52 de la Constitution.
La non publication de l'Avis qui vient d'être donné par le Conseil ne viole nullement les textes juridiques qui régissent l'institution encore moins la Constitution.
Mamadou Ndiaye
En Février, 2016 (13:37 PM)Monsieur le Président de la République fera une déclaration le mardi 16 février 2016 à 13H précises.
Le Ministre, Conseiller en Communication
www.macky2012.com
Non ce n'est pas une décision mais un AVIS Arrêtez de mentir waa Macky 2012
Anonyme
En Février, 2016 (14:39 PM)Vous voulez faire votre travail et celui des autres.
Dans quel pays sommes nous maintenant, pour que tout ce qui est fait par d'autres vous semble suspect et contraire à vos souhaits. Des gens ont construit ce pays pendant que certains qui parlent n'étaient pas encore.
Revenez à la raison, et dites vous que des millions de sénégalais aussi intelligents que vous écoutent et se désolent de certains de vos commentaires à moins, qu'ils soient programmés et téléguidés, dommage pour le Sénégal.
Salam sur vous.
Rip
En Février, 2016 (14:49 PM)Constitution
En Février, 2016 (14:53 PM)TED CRUZl est lagalement Candidat parceque la Constitution Americaine dit qu’il faut juste etre ne Americain ( American by birth qui veut dire etre ne sur le sol Americain ou que l’un des parents est Americain a ta naissance ). Le cas de Ted Cruz est tres similaire du cas de Karim Wade.
L’article 28 devrait juste demande a ce que le candidat a la Presidence soit ne Senegalais ( pas naturalise Senegalais ) meme sil il a d’autres Nationalites. Parcontre la constitution devrait introduire un critere de residence qui oblige le candidat a etre resident au Senegal pour au minimum 15 ans.
Au total il faut remplacer “ EXCLUSIVEMENT DE NATIONALITE SENEGALAISE “ par “ SENEGALAIS DE NAISSANCE “ et exiger que le candidat reside au Senegal au moins 10 ans ( Aux USA c’es 14 ans )
Anonyme
En Février, 2016 (15:09 PM)Ives
En Février, 2016 (16:15 PM)Anonyme
En Février, 2016 (16:25 PM)JAMAIS APPRECIATIONS JUSTES, CRITIQUES NEGATIVES REKKKK!!!!
Papa Samba Ndiaye
En Février, 2016 (16:32 PM)Finance : l’agence WARA dégrade la note du port de Dakar
15 février 2016 à 13h00 — Mis à jour le 15 février 2016 à 13h49
Par Joël Té-Léssia
@ralphlessia
inShare8
L'agence de notation ouest-africaine a abaissé d'un cran à "BBB" la note du Port autonome de Dakar, a appris "Jeune Afrique". En cause : la dégradation de sa situation financière et la qualité de sa gouvernance.
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Dans un rapport à paraître cette semaine et auquel a eu accès Jeune Afrique, l’agence de notation West Africa Rating Agency (WARA) a baissé de « BBB+ » à « BBB » la notation du Port autonome de Dakar (PAD).
Cette décision, explique l’agence dirigée par Seydina Tandian « reflète l’affaiblissement de la qualité de la gouvernance du Port, ainsi que la dégradation de sa situation financière structurelle ».
Parmi les difficultés constatées par l’agence de notation figurent : le faible taux de marge de l’entreprise publique (inférieur à 3 % en 2012-2013) dû à une mauvaise maîtrise de certains postes de charges, notamment celles de personnel ; les lacunes dans le recouvrement des créances, tout particulièrement, celles du secteur public (19 milliards de F CFA et en hausse de 1 milliard par an) ; mais aussi, et surtout, les incertitudes entourant la relation entre le gestionnaire des conteneurs Dubai Port World, le Port autonome de Dakar et l’État.
Le PAD, détenu à 100 % par l’État sénégalais, a accordé des concessions : à Dubai Port World, en 2007, pour la gestion du terminal à conteneurs, aux français Necotrans et Bolloré (en 2013-2014) pour la gestion des terminaux vraquier et roulier respectivement.
Risque
Dans son étude, WARA note « un risque contractuel non négligeable » lié à la convention d’exploitation avec Dubai Port World. En effet, une enquête a été ouverte en 2013 par l’Inspection générale de l’État sur les conditions d’attribution de cette concession et sur le ticket d’entrée payé. Suite à quoi une demande d’arbitrage a été déposée par DPW auprès de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce de Paris en octobre 2013. Cette tension et les retards enregistrés dans le chantier du projet du « Port du futur », destiné à moderniser les infrastructures du terminal à conteneurs du PAD, sont autant d’incertitudes qui pèsent sur les perspectives de la société publique.
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Autre écueil, si l’agence juge l’équipe dirigeante du PAD « solide, compétente et expérimentée », elle s’étonne du contrat « ambigu » signé avec le groupe G3S, chargé de la sûreté des installations portuaires et de la certification ISO 28000. Et auquel de nombreuses facilités assez surprenantes ont été accordées : dans le cadre de ce contrat (d’une durée indéterminée et avec un coût annuel en millions d’euros), le port de Dakar s’engage à se substituer pour les emprunts souscrits par G3S et à assurer seul le remboursement sans aucune responsabilité de G3S…
Position stratégique
Malgré ces réserves, le diagnostic de WARA demeure toutefois optimiste : la note du port de Dakar reste dans la catégorie de celle dites d’investissement et sa perspective est stable. L’agence rappelle en outre la position stratégique du port de Dakar en Afrique de l’Ouest et son rôle indispensable pour le pays : 30 % du budget de l’État et près de 90 % de ses recettes douanières, selon les estimations de WARA.
Son trafic de marchandises a atteint 13,4 millions de tonnes en 2014 au PAD, pour un chiffre d’affaires de 34,7 milliards de F CFA (+11,2%) et un résultat net de 5,79 milliards de F CFA (une hausse de +529,5 % biaisée due notamment à la comptabilisation du complément du ticket d’entrée de DPW pour une somme de 24,6 milliards de F CFA).
Joël Té-Léssia
Anonyme
En Février, 2016 (16:46 PM)ARRETEZ D'INJURIER LES GENS !!!!
Anonyme
En Février, 2016 (17:49 PM)Anonyme Zeus
En Février, 2016 (18:04 PM)Titen
En Février, 2016 (23:40 PM)Participer à la Discussion