Réalisations d’infrastructures à l’Ucad: Mary Teuw Niane subjugué

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche va sillonner le Sénégal (du 8 au 13 octobre) pour évaluer les grands chantiers de son département
et aussi la réforme de l’enseignement supérieur. A l’Ucad, Mary Teuw Niane salue le renouveau de ce temple du savoir dont la réputation est sapée
par des problèmes structurels et conjoncturels.

Mary Teuw Niane n’étouffe pas sa joie. Il a visité hier les infrastructures pédagogiques et sociales comme la Cité des enseignants, l’Ucad 3, la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp), la Faculté des sciences techniques (Fst), la Faculté des lettres et sciences humaines (Fslh) et le Cesti.
Elles accompagnent la réforme universitaire qui a provoqué pourtant des résistances dans l’espace universitaire.
Conquis par les réalisations, les étudiants et les travailleurs se préoccupent des dates de livraison des infrastructures.
En écho, les opérateurs annoncent qu’elles seront livrées à la mi-novembre. Mais le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a invité les étudiants et le corps professoral à
s’armer de patience afin de permettre aux opérateurs de bien mener leur travail. «Puisque nous sommes en train de moderniser, il faudra de la patience», a exhorté Mary Teuw Niane. Il a informé que le rectorat a déjà commandé des tentes modernes pour servir de salles de cours avant la fin des travaux
de réhabilitation.
« Il en est de même des équipements. C’est la première fois que des efforts aussi importants en équipements scientifiques
et techniques sont mis en place», savoure le ministre, qui a rappelé la construction de 100 salles de travaux pratiques, l’équipement des laboratoires et des centres de recherche. « Un certain nombre d’équipements est déjà livré, un autre appel d’offres est en cours et en 2016, un autre appel d’offres va être lancé afin que nos universités aient un plateau technique qui soit à la hauteur de ses ambitions et que l’Ucad soit une université de classe mondiale»,
insiste Mary Teuw Niane.
Il ne cache pas sa joie : « A la Faculté des lettres, des perspectives de formation professionnelle s’offrent. Je pense qu’on peut être optimiste.
Au Cesti, c’est un studio quasiment complet et modèle qui a été acheté et livré à cette école. Ce qui va lui permettre de former les journalistes
dans les conditions de travail de leur futur métier.» Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur a longuement disserté sur la livraison de la deuxième tranche de la deuxième Cité des enseignants du supérieur composé de 140 appartements, et les questions relatives à son occupation, l’accès à l’eau et
l’électricité, ainsi que l’environnement.
Mary Teuw Niane rassure : «Il y a le lancement de l’appel d’offres pour la case des tout-petits de cette deuxième Cité des enseignants.
Tout est en train d’être mis en oeuvre pour que celle-ci soit une cité à la hauteur des préoccupations de ses pensionnaires. Par exemple, contrairement à la première tranche, la seconde comprend des bureaux pour les enseignants. » Il n’a pas oublié le campus social dont la capacité d’accueil connaîtra une hausse de 4 mille lits.
«Bientôt, nous allons démarrer sur instruction ferme du président de la République la construction 4 mille lits qui vont être rajoutés aux 1 044 lits … Cela, pour renforcer les conditions de travail des étudiants», explique le ministre.
Malgré les résistances et l’adversité, Mary Teuw Niane n’a jamais vacillé dans sa volonté de réformer les universités sénégalaises. Souvent chahuté à l’Ucad, il tient à saluer les efforts accomplis : «Les universités avaient besoin d’être réformées pour que l’image de l’université soit l’image réelle de l’université
et pas celle des faits anecdotiques de violence qui a baissé ces dernières années à l’Ucad.
Il faut que les expériences réussies soient mises en exergue
pour que les populations disent : nous avons une bonne université, nous avons raison d’accepter que les acteurs politiques mettent des ressources dans cette université et qu’elle va rapporter pour la société.
Il faut communiquer et promouvoir le label étudier au Sénégal, il faut que le jeune bachelier, quand il a son bac se dise : moi j’ai envie de rester au Sénégal, je n’ai pas envie d’aller à l’étranger. Et on peut y arriver.»

 Ucad 3 sort de terre : Paradis pour les chercheurs

Nichée entre l’espace universitaire, le domaine militaire français et l’Ensup, l’Ucad 3 est un coin paradisiaque pour les chercheurs. Elle est balayée par la brise, calme et regroupe les conditions requises pour permettre aux chercheurs de mener triomphalement leurs études. Ce «merveilleux» endroit est en phase de construction très avancée.
«Il va être accompagné d’écoles doctorales et les structures qui y sont seront des incubateurs modernes pour que ces structures puissent jouer leur rôle. Ce qui participera à ce que l’Ucad ait plus d’impact au niveau de la société», annonce le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
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