Et les « hypocrites » qui ignorent que les états d’âme appartiennent à la métaphysique de la politique. Le discours d’usage servi par le Premier des Sénégalais qui recevait, avant-hier, des combattants de la « Longue marche du Sopi », doit être intégré dans les programmes scolaires proposés par nos pédagogues. Un véritable cours d’instruction civique, qui vient à son heure, au moment où l’opposition renvoie aux signes cliniques d’un délire de persécution que manifeste une paranoïa à tout vent, et à tout va.
En effet, Me Wade a enfilé la toge de l’universitaire pour apprendre la politique aux politiciens engagés pour leurs propres intérêts et non pour ceux de la Nation. Le plus honnête des observateurs ne vous dira pas que les Sénégalais ont reçu une avance sur paradis avec l’Alternance, mais il reconnaîtra que ce pays est sauvé de l’enfer par l’accession au pouvoir d’un sage, dont le sens du dépassement en fait un homme d’Etat, sollicité dans le règlement des crises qui affectent le continent. « Cet homme qui nous dirige », pour paraphraser Mody Niang, a réussi à redonner à notre agriculture son lustre d’antan avec la Goana, qui est un moyen et non pas encore une fin. La faim, qui n’existe sur aucun cm2 du territoire national, c’est la mauvaise foi de ceux qui ont inventé la Nouvelle politique agricole, dans les années 80, pour tuer la filière par un désengagement irresponsable. Il est utile de souligner, sur ce registre, que de 1960 à 1968, le Sénégal jouissait de prix préférentiels sur l’arachide. Ce, à la faveur d’un accord passé avec la Métropole, soucieuse alors, de booster le secteur. Hélas, avec leur politique laxiste, les « méchants, les jaloux et les hypocrites », ont vidé le monde rural de sa substance.
Depuis le 19 mars 2 000, faire le tour des ambassades, des radios, des plateaux de télévision et des journaux à vouloir écorner l’image de marque du Sénégal est le sport favori de ces Tartuffe des temps nouveaux. Ils n’y réfléchissent même pas un seul instant. Si le Sénégal présente cette abondante offre médiatique qui leur sert de tribune pour dire ce qu’il est impensable de dire ailleurs en Afrique ou antérieurement au Sénégal, c’est grâce à la hauteur d’esprit du plus diplômé des chefs d’Etat, au monde, qui sait mieux que quiconque que la démocratie n’est pas l’apanage de l’Occident. « Nous n’avons pas peur du débat », a déclaré Me Wade, à la cérémonie de lancement du groupe Sopi (Gsm). Malheureusement pour ces produits du Parti-Etat monolithique, devenu opposition paléolithique, le débat est pour eux, se débattre en de vaines conjectures sur une conjoncture internationale aux contrecoups ravivés par la vacuité de l’ancien régime, au plan des réalisations. Le Ps a hérité des colons quelques bâtiments qu’il a laissés en l’état à son départ en 2000 : le Palais de Roume, le Building Administratif, l’Assemblée nationale, le Palais de Justice, le ministère des Affaires étrangères. En plus des différentes casernes.
En Cassandres, ils font feu de tout bois en croyant que les flammes vont les épargner. Leur méthode, sans méthodologie, est simple. Ils attendent que le président de la République annonce une mesure salutaire pour le Peuple, pour déjà, commencer à procéder par un prisme déformant qui déplace le débat sur le terrain de la subjectivité. Si le chef de l’Etat n’avait pas organisé le Fesman, ils diraient qu’il n’a rien fait pour la culture. S’il n’avait pas réalisé les grands chantiers de l’Anoci, ils diraient qu’il n’a rien fait en matière d’infrastructures. Puisqu’il leur faut parler, même si le bilan d’étape sur « cinquante ans » ne leur laisse plus de mots dans la gorge. Et ne sachant quoi dire, ils disent que ce qui a été bien fait aurait pu être mieux fait. Qui, en dehors du Bon Dieu, a le monopole de la perfection !
Aux « 4 I »de l’opposition : injures, insultes, invectives, incompétence, le pouvoir oppose « 5 C » créativité, chantiers, compétence, clairvoyance, courage. En plus d’être des « méchants, des jaloux et des hypocrites », ils sont des envieux, dont il faut se méfier à la lumière de Nietzsche qui disait : « à un envieux il ne faut point souhaiter d’enfants, sinon il leur enviera ce qu’il ne peut plus être lui-même : c'est-à-dire un enfant ».
7 Commentaires
Arissoi
En Janvier, 2011 (18:20 PM)Bicarbonate
En Janvier, 2011 (18:30 PM)Ndiaye001
En Janvier, 2011 (18:52 PM)Lebouc
En Janvier, 2011 (20:08 PM)Tamika
En Janvier, 2011 (00:44 AM)Zeuss
En Janvier, 2011 (12:01 PM)Warou
En Janvier, 2011 (13:33 PM)Participer à la Discussion