Abordant le sous-thème : "le rôle du parlementaire dans le processus d’émergence du Sénégal", le Pr Mounirou Sy a fait savoir pour le regretter que "le Sénégal a une Assemblée nationale de confrontation et non celle d’une représentation du peuple".
"Le député a une fonction de représentation, une fonction normative (vote des lois et du budget) et une fonction de contrôle de l’exécutif. Mais au Sénégal, nous avons une Assemblée nationale de confrontation et non une Assemblée de représentation", déplore-t-il.
"Une fois élu, le député doit se départir de ses couleurs politiques. Un député représente le peuple. Il ne doit pas être un élu d’une localité. Un député de Tambacounda doit pouvoir défendre les intérêts de la population de Casamance. Celui de la Casamance défendre les intérêts de la population de Saint-Louis…", soutient-il.
Selon le Pr Mounirou Sy, "la floraison de 47 listes est un signe de la vitalité démocratique". Par contre, il se hâte d’inviter à aller vers la règlementation des partis politiques.
Après s’être félicité de l’élargissement avec la création de départements à l’étranger (Ndlr 8 qui s’ajoutent aux 45 sur le territoire national), il suggère la capacitation des députés en allant vers l’assistanat parlementaire, le relèvement du niveau de la communication sociale et le raffermissement du lien entre la presse et le parlementaire.
A sa suite, les représentants du CNRA, de la CENA, du Ministère de l’Intérieur, des coalitions des partis politiques, de la société civile ont pris la parole pour expliquer, chacun, en ce qui concerne sa structure, ce qui a été fait et ce qui va se faire pour des élections législatives, claires, transparentes et bien organisées et par conséquent, apaisées.
3 Commentaires
Front National Sénégal Sunugal
En Juillet, 2017 (09:17 AM)OUI CONFRONTATION POUR CONFRONTATION
OUI AVEC DES IDÉES QUI BOXENT E? POINTS !
Kou Yewou Yewekou
En Juillet, 2017 (11:11 AM)Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu'il n'en résulte qu'un galimatias inexplicable; car, sitôt que c'est la force qui fait le droit, l'effet change avec la cause: toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu'on peut désobéir impunément, on le peut légitimement; et, puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort. Or, qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse? S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir; et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force; il ne signifie ici rien du tout.
Obéissez aux puissances. Si cela veut dire: Cédez à la force, le précepte est bon, mais superflu; je réponds qu'il ne sera jamais violé. Toute puissance vient de Dieu, je l'avoue; mais toute maladie en vient aussi: est-ce à dire qu'il soit défendu d'appeler le médecin? Qu'un brigand me surprenne au coin d'un bois, non seulement il faut par force donner sa bourse; mais, quand je pourrais la soustraire, suis-je en conscience obligé de la donner? Car, enfin, le pistolet qu'il tient est une puissance.
Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes. Ainsi ma question primitive revient toujours.
JJR le Grand Marabout.
ayons peur d'etre citoyens dans un Etat où certaines pratiques sont non seulement possibles mais restent impunis. le merite y est mort il y'a longtemps et l'on a plus le droit de se faire une vocation. c'est le branle-bas, chacun prend juste ce qui lui tombe en premier sous la main d'ou l'incompétence, le manque de sérieux et de professionnalisme.
PENSER AUTREMENT; PANSER AUTREMENT.
Anonyme
En Juillet, 2017 (11:12 AM)Participer à la Discussion