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Politique

Pr IBA DER THIAM, COORDONNATEUR DE LA CAP 21 : « En dix ans, l’Alternance a fondamentalement changé la physionomie du pays »

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Pr IBA DER THIAM, COORDONNATEUR DE LA CAP 21 : « En dix ans, l’Alternance a fondamentalement changé la physionomie du pays »

Dix ans, c’est aussi le temps d’un bilan. Pour le Professeur Iba Der Thiam, l’Alternance, survenue le 19 mars 2000 au Sénégal, a « fondamentalement changé la physionomie du pays ». Dans cet entretien avec « le Soleil », le Coordonnateur national de la Cap 21 analyse les changements intervenus dans divers domaines d’activités : questions sociales et économiques, éducation, santé, agriculture, etc. La place du Sénégal en Afrique et dans le monde est aussi passée en revue. Enfin, le Pr Thiam investit la question e la Bonne gouvernance, de la « succession » et du placement des cartes du Pdsl.

Dans quelques jours, l’Alternance aura 10 ans. Pouvez-vous nous dresser un bilan illustratif du chemin parcouru ?

En 10 ans, l’Alternance a, fondamentalement, changé la physionomie du pays dans le bon sens et cela, dans tous les domaines de l’activité politique, économique, sociale et culturelle. Elle compte, à son actif, des réalisations sociales, qu’il serait impossible de détailler, dans les limites d’une interview. Je pense qu’à l’occasion du 10ème anniversaire, un document de référence sera édité. Il permettra à chacun de comparer et de juger, en toute objectivité. Notez, simplement, que, là où le régime défunt n’avait doté la Gendarmerie nationale que de 60 véhicules, à la date de 2000, l’Alternance, en 10 ans, l’a équipée de 600 véhicules, soit 10 fois plus.

J’aurais pu en dire autant, des autres Corps de Défense et de Sécurité.

Pour ce qui concerne les lycées, le système colonial et tous les régimes qui l’ont suivi, ont, ensemble, construit 19 lycées, entre 1919 et 2000, soit, en 81 ans. L’Alternance en a bâti près de 80, de 2000 à nos jours, soit 4 fois plus. Le nombre de collèges construits, jusqu’en 2000, était de 35. Entre 2000 et 2010, plus de 300 collèges ont été construits, soit près de 10 fois plus. Le nombre des bacheliers a plus que doublé. Il en est de même du nombre d’étudiants. Certains personnels de l’Administration ont vu leur salaire doublé. D’autres personnels ont enregistré une augmentation de 300.000 frs, par mois.

Le monde paysan a connu la Goana, qui soustrait notre pays des affres de la famine.

Il dispose d’une Banque verte, d’une organisation syndicale prenant en charge ses intérêts et d’un régime foncier qui pourra, désormais, tenir lieu de garantie, pour obtenir des prêts et investir. Le budget de l’Education a été porté à 41%. Celui de la Santé est proche des 15%. Des centaines de milliers d’emplois ont été créés.

La condition des femmes a fait un saut qualitatif, que nul n’avait osé prévoir. Nous sommes, en Afrique et dans le monde, le leader, avec la Loi portant parité absolue dans toutes les structures électives qui arrive au Parlement.

Notre Diplomatie s’est rapprochée des besoins des Sénégalais de l’Extérieur. Le Sénégal est respecté, considéré, écouté, sollicité. Il est en paix avec ses voisins et avec les autres pays.

Dans le domaine des Infrastructures et des Equipements, c’est à une véritable révolution que nous avons assisté, avec des ouvrages de dernière génération, qui ont transformé le paysage urbain dakarois.

La Bonne gouvernance ne cesse de s’améliorer.

Le Sénégal est une référence connue et reconnue. La démocratie ne cesse de s’améliorer : 158 partis, 27 syndicats, rien que dans l’Enseignement, 19 journaux quotidiens, 15 hebdomadaires, 18 mensuels, 5 télévisions, qui pourraient augmenter prochainement et près de 200 radios nationales, régionales et communautaires.

Le Code de la Presse le plus avancé d’Afrique a été adopté ce dimanche à Saly. Je vais proposer en plus au gouvernement, que l’aide à la Presse soit portée très bientôt à un milliard ; que la Sonatel, la Sde et la Senelec accordent aux Groupes de Presse des tarifs préférentiels ; que les journalistes, comme les enseignants, obtiennent des quotas de logements dans tous les programmes de la Sn-Hlm, ainsi que de la Sicap et qu’ils soient éligibles aux parcelles, comme les enseignants.

Je vais soutenir aussi, activement les mesures visant à ce qu’il soit mis fin à la précarité dans l’emploi dont souffrent certains journalistes et qu’une Convention collective motivante, qui leur accorde un plan de carrière visible et respecté leur soit attribué.

Je vais, enfin, proposer, que l’activité de presse soit considérée d’utilité publique et traitée comme telle dans notre pays.

Voilà une petite partie de la vision de l’Alternance, pour le présent et pour le futur.

J’ouvre, ici, une parenthèse, pour dire que la marque distinctive de la mauvaise foi, c’est le catastrophisme impénitent, le nihilisme systématique et le négationnisme dogmatique, qui ignorent tout ce qui nous dérange et proclament, sans honte, que « l’Alternance n’a rien fait ». Dire ce qui est vrai et défendre ce qui est bon est une simple marque d’honnêteté et de bonne foi. Le catastrophisme, le nihilisme et le négationnisme sont, assurément, les vrais signes de déficience mentale. Le véritable « naax » c’est, aussi, cela. Ces précisions apportées, le jour que certains rendront hommage à ma bonne foi, il ne me restera plus qu’à m’interroger sur les gaffes que j’ai commises. Le véritable débat politique doit être un débat d’idées et non un débat de personnes, comme on en fait au président Wade.

Le Sénégal, aujourd’hui, a acquis un leadership, qui a conforté son image. Comment, l‘historien que vous êtes, explique-t-il cela ?

Grâce à Dieu, notre pays a, toujours, occupé, dans les Relations africaines et internationales, une position de leader. C’était le cas avec Blaise Diagne, avec Lamine Guèye, avec Senghor, avec Abdou Diouf. C’était le cas avec Lamine Senghor, Emile Faure, Louis Guillabert, Alioune Diop, Sembène Ousmane, Cheikh Anta Diop, Cheikh Hamidou Kane, Amadou Makhtar Mbow, Ibrahima Fall. C’est le cas avec Jacques Diouf, Ndioro Ndiaye, Assane Diop, Doudou Diène, Jean-Pierre Ndiaye, Pierre Sané, Mamoussé Diagne, Souleymane Bachir Diagne, Pathé Diagne, Amady Aly Dieng, Bouba Diop, Maguette Thiam, Sakhir Thiam, Ahmet Seydou, Professeur Souleymane Mboup, Rose Dieng, Amadou Lamine Diallo, Boubacar Boris Diop, Sidy Gaye, Ibrahima Thioub, Mamadou Diouf, Cheikh Anta Babou, Khadiyatoullah Fall, Djibril Diallo, etc. Cette liste est, simplement, illustrative.

Au plan politique, l’Alternance a conforté ce leadership et l’a élargi, depuis mars 2000, à travers la personne de Me Wade et son action au service de l’Afrique et de sa Diaspora.

Son rôle, dans l’avènement du Nepad, a été essentiel, à travers le Plan « Omega », qu’il avait élaboré. Sa position sur le rôle des infrastructures dans le développement a fini de convaincre les plus sceptiques. Sa critique de l’aide et de la dette, celle qu’il a articulée contre la notion de pauvreté, contre la vision qui prévalait sur la place de l’éducation et de la santé dans le développement ; sa vision sur la culture, moteur du développement, dont le Monument de la renaissance africaine, la convocation du 3ème Fesman, la création du Panthéon africain, celle du Musée des civilisations noires, l’édification d’un Parc culturel avant-gardiste portent témoignage, lui ont conféré un leadership, qui dépasse, largement, les frontières de l’Uemoa et de la Cedeao.

Son leadership n’est, ni sous-régional, ni régional. Il est un leadership mondial.

En lançant le débat sur la contribution de l’Afrique à la Science et à la Technologie ; en renouvelant la thématique de la Renaissance africaine et en prouvant que les termes de conquête et de pacification doivent être bannis, parce que l’Afrique n’a, jamais baissé pavillon ; en lançant le débat sur la Diaspora africaine et en proposant que celle-ci soit la sixième région du continent ; en créant, à la Fastef, une Chaire de la Diaspora africaine, qui sera un point de rencontre et de convergence des Noirs du monde entier ; en s’engageant, résolument, dans l’édification des Etats unis d’Afrique ; en osant ouvrir les yeux des Africains sur le rôle que leurs ancêtres ont joué dans l’avènement du Monde libre ; en attirant l’attention des Etats africains sur les dangers de l’émigration choisie, les pièges contenus dans la question des Ape, ceux, implicites, dans l’Union de la Méditerranée ; en défendant le droit qu’a l’Afrique, tout en consolidant ses relations traditionnelles avec l’Union européenne, de diversifier sa coopération avec les Etats-Unis, à travers l’Agoa, avec le Brésil, l’Inde, la Chine, le Japon, la Communauté des Etats indépendants (Cei) et les pays membres de l’Oci ; en revendiquant la place que notre continent doit occuper dans la Gouvernance mondiale ; en proposant l’institution de la parité au sein de l’Union africaine ; en se faisant l’apôtre de la paix, du dialogue, de la coopération gagnant-gagnant et en s’investissant en Côte-d’Ivoire, à Madagascar, au Tchad, au Darfour, en Mauritanie, en Guinée, au Zimbabwe, au Niger et dans le conflit israélo-arabe ; en participant aux réunions du G8, aux rencontres de Davos, au séminaire de l’Ifri sur la Gouvernance mondiale et en étrennant des dizaines de décorations à l’Unesco, en Europe, en Afrique, en Amérique et ailleurs, le président Wade a incontestablement acquis un leadership mondial, dont aucun autre chef d’Etat africain ne peut se prévaloir.

Notre pays devrait en être fier.

C’est pourquoi, lorsque certains individus osent parler de perte de leadership, je suis peiné.

Dans le monde où nous sommes, ceux qui donnent l’impression de ne pas aimer, assez, leur pays, ceux qui laissent penser qu’ils ne sont heureux que quand il connaît le malheur ou la contre-performance et ceux qui ont honte de se mobiliser pour une cause nationale, sous le prétexte mal compris d’un esprit critique non maîtrisé ou d’une volonté d’indépendance maladroitement intégrée, gagneraient à se libérer de leur complexe.

A force de ne voir, partout, que des foyers d’incendie, des échecs et des baisses de performance, on finit par lasser l’opinion nationale, comme internationale qui veille et surveille, car l’excès en tout, nuit durablement.

L’exemple des Etats-Unis est là, pour tenir lieu de référence, sur la manière, dont on peut être patriote, sans être godillot, exercer, pleinement, la liberté d’expression, dans une responsabilité impeccable.

Quelle est votre opinion sur l’appel que les deux Khalifes généraux de Tivaouane et Touba viennent de lancer pour que la majorité et la minorité s’assoient afin d’échanger ?

Tout le camp présidentiel est favorable à ces deux appels. Je saisis l’occasion, pour rendre un hommage vibrant au Khalife général des Mourides et à celui des Tidianes. Ils ont fait leur devoir. Le camp présidentiel a, déjà, adressé, à l’opposition, 19 appels.

En voici les dates : avril 2003, décembre 2003, février 2004, avril 2005, septembre 2005, janvier 2006, octobre 2006, mars 2007, mars 2008, mai 2008, décembre 2008, avril 2009, mai 2009, juin 2009, décembre 2009, janvier 2010, février 2010 (3 fois).

Aucun de ces appels n’a eu d’écho, chez certains opposants irréductibles. L’argument qu’ils avancent est que ces appels sont un piège.

Je voudrais dire que, lorsqu’on a l’ambition de diriger un pays, on doit avoir le courage de participer à toutes les rencontres, où se discutent les problèmes de la nation.

Un véritable homme d’Etat doit avoir les ressources nécessaires, pour transformer tous les pièges (à supposer qu’ils existent) en ressources. Ce n’est pas en ignorant les difficultés qu’on en triomphe, mais en y faisant face. Sous ce rapport, l’argument du « piège » ne tient pas la route. Il disqualifie même ses auteurs.

Les chefs religieux du Sénégal ont, également, lancé un appel pour la paix en Casamance. Quel est votre avis sur ce sujet ?

Nous devons, là aussi, féliciter, aussi bien leurs Eminences Serigne Mouhamadou Mansour Sy que Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, pour la belle initiative qu’ils ont prise.

Dans un pays, où plus de 95% des populations sont musulmanes, la voix des Khalifes généraux a un poids considérable sur les consciences et peut modifier, fondamentalement, les données préexistantes.

Vous savez, certainement, que, déjà, les populations du Kassa, par la voix de leurs chefs locaux, viennent de ramer dans le même sens. L’espoir est, donc, permis. S’agissant des derniers affrontements intervenus, mon opinion est, qu’à la vérité, ce à quoi, nous assistons, est l’expression de soubresauts résiduels des éléments irréductibles. Les populations casamançaises sont lasses de la violence, lasses du marasme et du chômage générés par l’insécurité qui tue le tourisme et l’activité économique. La cause de l’indépendance de la Casamance n’a pas d’avenir.

L’avenir de cette belle et chère région n’existe que dans le Sénégal, jamais en dehors de lui.

Il faut comprendre cela pour déposer les armes, aller à la table de négociation, ouvrir le dialogue dans un esprit de pardon, de paix et de dépassement.

L’appel du Khalife général des Mourides, celui du Khalife général des Tidianes et celui des populations du Kassa méritent réflexion et doivent être commentés, encouragés, soutenus, expliqués, jusqu’au cœur du « bois sacré ».

J’ai, pour ma part, confiance en l’avenir, car j’aime cette région du même amour que je porte au Sénégal, mon beau pays et à l’Afrique, mon continent chéri.

J’aime l’homme casamançais et le système de valeurs qu’il charrie. Et, c’est pour cela que je lui souhaite la paix, la réconciliation et le pardon, l’unité et l’ancrage dans le Sénégal, sa seule et unique patrie.

La presse s’est fait l’écho, récemment, du contenu des vérifications auxquelles l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a procédé. Que pensez-vous de la démarche ?

Je ne rappellerai pas les propos, que j’ai, déjà, tenus, sur ce sujet, il y a quelques jours. J’ajouterai, simplement, que l’Inspection générale d’Etat assure, elle aussi, une mission de contrôle, de vérification et d’audit ; mais ses conclusions ne sont pas exposées sur la place publique. Elle élabore chaque fois un pré-rapport transmis à la structure vérifiée pour avis contradictoire avant de tirer des conclusions.

Tout désaccord exprimé par la personne contrôlée, par rapport à l’avis du vérificateur est obligatoirement annexé au document final.

Je pense que c’est cette méthode-là qui doit être appliquée par l’Armp si ce n’était pas encore le cas sauf lorsqu’il s’agit de marchés cassés pour lesquels il me parait important que le motif de la décision soit connu du public.

Pour tout le reste l’Armp doit déposer un rapport annuel permettant à l’autorité de tutelle d’en tirer toutes les conclusions, en s’appuyant sur les propositions qu’elle formule. Ce rapport devrait à mon avis être transmis à l’Assemblée nationale. Il devrait en être de même pour l’Inspection générale d’Etat qui devrait elle aussi élaborer chaque année un rapport dont copie serait soumis au Parlement.

Je pense que pareils rapports devraient être rendus publics, pour des raisons de transparence et de bonne gouvernance, sans dramatisation aucune.

A l’occasion du dernier remaniement, on a parlé de « Super ministère », pour insinuer une certaine volonté de préparer une succession dynastique au pouvoir. Qu’en pensez-vous ?

Vous avez raison. On a profité du dernier remaniement, pour parler de « Super ministère ». C’est, hélas, oublier que ce phénomène n’est pas nouveau. Il a eu des précédents.

Quant j’étais ministre de l’Education nationale, je dirigeais un « Super ministère », regroupant 6 ministères : le Préscolaire, l’Elémentaire, le Moyen, le Secondaire, le Supérieur et la Formation professionnelle.

A l’époque, d’ailleurs, le journal de Mame Less Dia m’avait dénommé « Super Der ».

Il y a quelques jours, un observateur averti de l’Administration de notre pays, comme le ministre Abdoulaye Makhtar Diop, me rappelait qu’Adrien Senghor avait, lui aussi, un « Super ministère » de l’Equipement, comprenant les Infrastructures, l’Equipement, les Transports et bien d’autres domaines, représentant, au moins 5 ministères.

Malheureusement, nous sommes dans un pays où la paresse intellectuelle alliée, quelquefois, à la mauvaise foi et au nihilisme, nous empêchent, souvent, de faire des recherches et de comparer, avant d’exprimer des opinions, hélas, presque toujours inexactes.

Karim est en train d’assumer ses responsabilités, avec politesse, courtoisie, sérieux, compétence, discrétion et loyauté. Il réussit bien. Puisse le Sénégal continuer à bénéficier de ses immenses talents.

On le jugera à son bilan et non au procès d’intention qu’on lui fait, par anticipation. Abdoulaye Wade n’a pas créé l’Association des étudiants nationalistes, milité dans la Feanf, créé le Pds, conquis le pouvoir et doté notre pays de la Constitution la plus avancée en Afrique au sud du Sahara, pour clôturer son parcours exemplaire par une dévolution dynastique du pouvoir.

Il n’est pas un monarque dans son royaume. Il est un président dans une République démocratique et admirée dans le monde.

Karim, comme tout Sénégalais, a le droit d’avoir des ambitions. Mais, l’héritage que son père lui a inculqué, lui a donné la conscience claire et nette que le pouvoir se conquiert par le mérite et non par le sang.

Son engagement a eu des retombées positives pour la majorité. La Gc se bat sur le terrain, pour élargir le camp présidentiel et remporte des succès indéniables.

Qui peut interdite à un fils, de participer au combat que mène son père ? Si l’on y prend garde, l’intolérance et l’exclusion pourraient tuer notre démocratie.

 Le placement des cartes se poursuit au sein du Pdsl. Peut-on faire un bilan d’étape ?

Nous avons, déjà, placé plus de deux millions de cartes. Nous venons d’en commander trois autres millions, dans un enthousiasme délirant, même si quelques difficultés ont été enregistrées, ici et là. Un grand parti n’est jamais facile à gérer.

Une fois les cartes placées, je pense que nous allons évaluer le chemin parcouru, pour passer à l’installation des secteurs, avant celle des sous-sections et des sections.

Nous devons, en effet, veiller à ce que l’unité du Pdsl reste intacte, à ce que les conflits d’intérêts ne créent pas des déchirures, des tensions et des crises, pouvant se traduire par des divisions et des séparations. Encore, une fois, c’est l’union qui fait la force.

Je pense que le Pdsl, sous ce rapport, va ouvrir une ère nouvelle, pour la majorité et que nous aurons, tous, l’occasion de donner à ce parti, les moyens de tirer, utilement, profit de la totalité des ambitions, qui animent toutes ses composantes. Sous cet éclairage, l’élection de Me Wade, en 2012, sera, avec l’aide de Dieu, triomphale et historique.

Depuis les élections du 22 mars, nous enregistrons une véritable saignée dans les rangs de l’opposition, au profit du Pdsl.

En voici quelques preuves sur une séquence temporelle d’environ deux mois :

-  Dans son n° 1014, du 21 janvier 2010, le journal « THIEY » parle de « L’opposition dans la tourmente à Nioro, une saignée des militants de l’Afp vers le Pds ».

-  Dans le « Messager » n°1839, du 25 janvier 2010, on titre « Retombées de la visite de Wade à Touba, l’Apr vidée de ses militants ».

-  Dans « le Soleil » n°11903, du samedi 30-dimanche 31 janvier 2010, on lit : « La responsable progressiste de Yeumbeul-Nord rallie le Pdsl ».

-  Le « Populaire » n°3056, du lundi 1er février signale : « 30 responsables décrochés, lors d’une tournée, à Tamba, en faveur du Pdsl ».

-  Dans « l’Office » n°1413, du lundi 08 février, on parle : « de Bilal Dièye, à Saint-Louis, dans le quartier de Goxu Mbacc, ainsi que d’autres militants, dans le camp du Pdsl ».

-  Dans le « Messager » du 12 février on annonce que : « Mouhamed Taha de Bargny quitte le Parti socialiste, avec ses militants, pour rejoindre le camp de Me Wade ». Il y a quelques jours, 600 militants de l’Afp de Koungueul et de Nioro ont rejoint le président Wade, avec à leur tête Mame Samba Seck ancien député et maire progressiste.

Hier, c’étaient les représentants de 15.000 transporteurs, chauffeurs de taxi et de car, qui sont venus lui manifester leur soutien au Palais.

Dans le « Messager » d’aujourd’hui, Djibo Kâ annonce la démission de militants de Bennoo, pour sa formation. Tout cela, n’est-il pas réconfortant pour le peuple du Sopi ?

On comprend pourquoi, dans les rangs de certains opposants, on fait tout pour qu’il n’y ait pas d’élections en 2012. Mais, Dieu veille sur le Sénégal. Puisse-t-Il continuer à le bénir !



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