APA-Dakar (Sénégal) Né en 1948 à Nguéniène, dans la région de Thiès, Ousmane Tanor Dieng brigue pour la première fois les suffrages des Sénégalais sous la bannière du Parti Socialiste dont il est le Premier Secrétaire depuis mars 1996.
Parallèlement à ses fonctions au Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est, depuis septembre 1996, vice-président de l’Internationale socialiste.
C’est en 1976, après son diplôme à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) qu’il commence sa carrière au sein de l’administration sénégalaise où il occupe successivement les fonctions de conseiller chargé des Affaires internationales au ministère des Affaires étrangères (1976-78), conseiller diplomatique auprès du président Léopold Sédar Senghor (1978-81), puis auprès du président Abdou Diouf (1981-88).
En 1988, le président Diouf le nomme directeur de cabinet, puis ministre-directeur de cabinet, poste qu’il occupera jusqu’en 1993, année où il est nommé ministre d’Etat, ministre des Services et des Affaires présidentiels.
Membre du bureau politique du Parti Socialiste dès 1988, c’est en 1995 qu’il est élu secrétaire général de la coordination départementale de Mbour et de l’Union régionale de Thiès.
Pour lui « trois mots clés caractérisent les quatre ans du régime libéral de l’Alternance : absence de vision, imprévoyance, intolérance ».
« Ce gouvernement, dont le libéralisme n’entre dans aucune nomenclature idéologique connue, est en train de mettre en péril l’essentiel des acquis qu’il a hérités du régime socialiste tant au plan des libertés démocratiques que dans la mise en œuvre des importants projets de développement économique conçus, finalisés par le régime socialiste et dont tous les financements étaient bouclés.
J’ai le sentiment d’un énorme gâchis qui s’accomplit sous nos yeux », déclare le patron des socialistes sénégalais dans un sévère diagnostic du régime de Me Abdoulaye Wade.
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