À Mbacké, potaches et professeurs parlent, pour une fois, le même langage. Lors de leur marche avortée à cause du refus par le préfet de leur octroyer une autorisation, les lycéens et collégiens de la commune ont déploré le caractère provisoire des accords signés par les syndicats d'enseignants et le Gouvernement du Sénégal.
Déclarant avoir suffisamment été pénalisés par les grèves qui ont duré 4 mois , les potaches ont invité le ministre de l'éducation à aller dans le sens d'une nouvelle programmation des examens et concours. " Nous ne rattraperons jamais les heures perdues. Le quantum horaire ne sera jamais honoré. Nous ne pouvons pas aller aux examens puisque les programmes sont loin d'être achevés. Nous exigeons le report de ces évaluations car nous ne voulons pas payer pour des fautes que nous n'avons pas commises ".
Même son de cloche chez les professeurs du CUSEMS. En conférence de presse, mardi, ces enseignants du département ont avoué qu'il y a encore beaucoup de leçons à faire et que leurs élèves n'avaient pas encore le niveau requis pour se présenter à des examens. Ils ont ainsi sollicité de l'État, à la suite de ces derniers, de nouvelles échéances.
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