Le Président iranien vient mettre du sable dans le couscous sénégalais. Dans l’affaire de la libération de Clotilde Reiss, le président iranien Mahmoud Ahmedinejad a donné une version dans ce qui aurait condu it à la libération de l’otage française. Interrogé par nos confrères de Tf1 (chaîne de télévision française) lors de leur journal de 20 heures d’hier lundi, il s’est voulu catégorique pour démentir les rumeurs faisant état de marchandage dans la libération simultanée et en série de détenus iraniens en France, après celle de la française Clotilde Reiss, par l’Iran.
Selon le président iranien, «Lula (le président brésilien Lula da Silva) et d'autres personnes nous ont demandé d'accomplir un geste humanitaire, ce que nous avons fait». Pour lui, cette libération est « un signe de bonne volonté et d’amitié » à l’endroit de la France. Le Président iranien n’a pas cité, dans cette interview diffusée également sur Internet, le Président Wade. Son rôle allégué dans cette affaire n’a pas été relevé. Par contre le rôle de Lula a été relevé.
La présidence sénégalaise avait pourtant publié, dès les premiers instants ayant suivi la libération de l’otage française, les minutes des audiences entre les autorités sénégalaises et iraniennes. Des transactions qui auraient abouti au dénouement de cette affaire, très suivie par l’opinion publique française.
Nos confrères de l’Afp avaient publié un communiqué signé Michel Destot, député du Parti socialiste français qui s’interrogeait sur les déclarations du Président sénégalais. Qui estimait que l'action de l'Elysée dans ce dossier -et notamment celle d'André Parant, conseiller du chef de l'Etat pour les affaires africaines- aurait retardé de six mois la libération de Clotilde Reiss, alors même que le Sénégal dit avoir eu dès octobre 2009 un accord de principe du président iranien sur ce dossier. Les médias français avaient aussi fait cas d’un marchandage qui aurait pour axe Dakar. Des soupçons de payement de rançon avaient même été relevés. Ce qu’a démenti donc le président iranien, Mahmoud Ahmedinajad, lors de son entretien d’hier, avec Tf1
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