Après avoir déroulé une grande manifestation , dans la nuit du vendredi , les jeunes de Touba , qui avaient , pour se faire entendre , investi les artères de la commune de Mbacké , veulent , désormais , inviter le Président Wade à ranger dans les tiroirs son idée de se présenter en 2012 .
Ils l’ont fait au cours d’un point de presse tenu , ce samedi , à Mbacké . En à croire Serigne Souhaibou Kâne , le porte-parole du jour , les événements du 23 Juin ne sont que les prémices d’un soulèvement populaire, « si jamais , le Président Wade venait à confirmer ou faire confirmer , par le Conseil Constitutionnel , sa candidature pour la prochaine joute électorale ».
Selon ces jeunes , l’avenir du Sénégal est en train les mains du Chef de l’Etat qui devra choisir entre quitter le pouvoir à date échue ou installer une situation de chaos au Sénégal.
43 Commentaires
Represent Tah
En Juin, 2011 (05:00 AM)Babs
En Juin, 2011 (05:02 AM)Tilene
En Juin, 2011 (05:20 AM)Merci
[email protected]
En Juin, 2011 (05:27 AM)Proud to be Senegalese today!
Guingui Tchan
En Juin, 2011 (05:45 AM)Sagane
En Juin, 2011 (05:56 AM)M23/6/11
En Juin, 2011 (05:56 AM)COMMENT PEUT ON INSTALLER LA MAFIA COLOMBIENNE DANS CE PAYS,
PROTEGER LES SPECIALISTES DU BLANCHIMENT EN MODIFIANT LA LEGISLATION.QUE LES DEPUTES S'AVENTURENT ENCORE DANS CE GENRE DE DEBATS ILS VERRONT.WADE A UN LIEN DIABOLIQUE AVEC L'ARGENT.REGARDEZ LES HÔTELS INACHEVES DE L'OCI SANS QUE SON FILS NE DONNE D'EXPLICATIONS AUX SENEGALAIS.CE DERNIER /KARIM/S'IL NE DEGAGE PAS A TEMPS FINIRA PAR SE FAIRE LYNCHER DANS CE PAYS.IL FAUT BIEN QU'IL NOUS EXPLIQUE PAR QUEL ARTIFICE ON PEUT S'OFFRIR DES MILLIARDS EN DIX ANS POUR UN SIMPLE EMPLOYER DE BANQUE MÊME DE LONDRE .CET HOMME N'A AUCUN FEEDBACK DE PREMIER DE LA CLASSE.IL N'A FAIT NI PREPAS NI GRANDE ECOLE.CES PROMOS DE LYCEE SONT BIEN VIVANT ENCORE.CE MEDIOCRE DE LA CLASSE AUX MARISTES DOIT ARRETER DE NOUS PRENDRE POUR DES DEMEURES.NOUS AVONS INSTALLES SON PERE EN 2000 PAS POUR INTRODUIRE LA MAFIA DANS CE PAYS.ET NOUS LE FERONS PARTIR DE GRE OU DE FORCE S'IL TOUCHE A NOTRE CONSTITUTION ENCORE.LES DEPUTES N'OSERONT PLUS TOUCHER A NOTRE CONSTITUTION AVANT LES PROCHAINES ELECTIONS D'AILLEURS CAR NOUS LES TROUVERONS DANS L'HEMICYCLE POUR UNE BASTONNADE MERITEE.
Ibou
En Juin, 2011 (06:06 AM)Omar
En Juin, 2011 (06:23 AM)Degage
En Juin, 2011 (06:24 AM)Une gaffe encore de ta part on te retrouve dans ton terrier et bonjour les DEGATS.DEMANDE A BAGBO
Degage A Temps
En Juin, 2011 (06:35 AM)Sarko2
En Juin, 2011 (06:56 AM)Sarko est dans des difficultés car il n'a plus de fond pour sa campagne car Bongo père est décédé donc il lui faut trouver un autre tuyau pour alimenter sa cote pour les élections 2012 en France. Mais que ça soit wade ou sarko , ils vont tous partir du pouvoir.
Franchement si tous les traitres tombaient dans leurs propres pièges comme l'a été wade et sarko pour cette loi assassin , le monde serait tranquille. Je demande à tous les sénégalais de ne plus croire à idrissa seck et à karim car c'est des faux type et ces des gens gens qui ne pensent qu'à leur gueules .
Franchement wade a abusé du pays car il a trop d'affamé autour de lui , et ces derniers ne pensent qu'à leurs gueules car ils savent tous leur origine , et on sait qu'ils sont tous issus des familles difficiles et donc raison pour laquelle ils ont qu'une seule chose s'enrichir le plus vite possible. Sinon comment ça se fait que les ministres sénégalais soient les plus riches de tous les ministres du monde confondus ? Donc il faut que tout ça finisse et il est temps que cela cesse de profiter de l'argent contribuable.
Donc voilà je viens de vous apprendre des informations dont beaucoup d'entre nous ignoraient.
Wade Et Sa Famille Degager
En Juin, 2011 (07:00 AM)Ta famille e une maladie dans norte pays
Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (07:05 AM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens
- France2 - 24/4/2011
Dossier
Crise post-électorale 2011
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Moi
En Juin, 2011 (07:08 AM)Ami
En Avril, 2022 (15:52 PM)Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (07:20 AM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Undefined
En Juin, 2011 (08:17 AM)Elimane-usa
En Juin, 2011 (08:43 AM)Leduc
En Juin, 2011 (09:20 AM)Nulard
En Juin, 2011 (09:22 AM)Undefined
En Juin, 2011 (09:38 AM)Undefined
En Juin, 2011 (09:41 AM)Lyns
En Juin, 2011 (10:00 AM)Undefined
En Juin, 2011 (10:13 AM)Baol-baol
En Juin, 2011 (10:16 AM)Samory Aw
En Juin, 2011 (10:16 AM)Xeme
En Juin, 2011 (10:30 AM)Conseil Constitutionnel
En Juin, 2011 (11:14 AM)Depuismars
En Juin, 2011 (11:28 AM)Ces soient disant marabout s'en fout completement du Peuple et au lieu de defendre ce meme peuple ils l' accusent comme par exemple le porte parole du chef religieux de Touba .
Nous n'allons jamais plus laisser aux marabouts decider pour nous , ils doivent comprendre que tout ca est revolu !!!!
Ils doivent comprendre que si nous partons a Touba ou a Tivaone c'est pour le respect et l'amour que nous avons envers Cheikh Bamba ou Cheikh Elhadji Malick... VIVE LE SENEGAL!!
Undefined
En Juin, 2011 (11:39 AM)Dés lors il me plait de féliciter cette jeunesse parce que sa conduite est l’expression de ce que j’appelle en tout temps « la jeunesse digne de Serigne Touba. »
Les jeunes du Sénégal , laissés à eux-mêmes dans un système économique et social ou ils ne retrouvent plus ; déçus par une classe politique qui fait de la lutte pour le pouvoir ou son accommodation sa seule raison de vivre , par une classe maraboutique qui est souvent en déphasage d’avec les souffrances des populations , semblent dire « : Moi aussi J’existe ! »
Encore une fois leurs actions se jugent à l’aune de ce que doit être une jeunesse clairvoyante, patriotique et attachée aux valeurs intrinsèques de la Mouridiyya. Cette jeunesse-là, dans les rues de Thiès ou de Dakar pour dire « dou fi amm » moi je la félicite car elle s’est dressée de la même manière que Cheikhoul Khadim l’a faite devant le conseil privé pour se prévaloir de ses droits inaliénables.
Il va sans dire que tout doit se faire comme lui dans la non-violence et le respect de la loi .Au demeurant si la révolution en Tunisie ou en Egypte a réussi c’est parce que fondamentalement , elle fut de prime abord ; non-violente .Nonobstant , on ne saurait dénier qu’un combat pour le droit à l’autodétermination et l’équité sont bien garanties dans l’Islam comme je l’ai réaffirmé quelques mois auparavant dans un article " Pouvoir et Opposition : La perspective islamique à la lumière de la démarche de Cheikh Ahmadou Bamba "
Aussi , lors du dernier Gamou de Touba Bakhad, j’avais attiré l’attention de l’opinion sur les changements qui secouent la Oummah Islamique et corrélativement de la nécessité pour tout gouvernant de prendre en compte les aspirations intrinsèques de ces jeunes .Aspirations, du reste, qui ne sont que le reflet du « basic human rights . » C’est-à-dire, rien de plus que le droit à être dignement traité, le droit d’avoir sa volonté et sa voix respectées en tant que citoyen d’un pays.
Le Prophète Mohammad (psl) a défini le nécessaire minimum qu’un Etat qui collecte des impôts se doit de fournir à ses populations. en cela et au –delà du problème de l’électricité par exemple dont j’ai traité la semaine dernière ( l’électricité même pouvant être considéré comme du luxe ) , il s’agit de droits fondamentaux et aliénables en concordance avec la justice sociale et le fait qu’il ne faut heurter la conscience populaire par des decisions administratives impopulaires .
Encore une fois, comme dans mon analyse de la révolution arabe du facebook publié dans Khadimrassoul.net ( Le soulèvement démocratique dans le monde arabe et le cas particulier de la Libye ), tout tourne autour du même leitmotiv : La justice sociale . Quand elle défaut en ce que la politique du « ma teyy. » persiste, et que les remparts de la société à savoir les religieux, les leaders d’opinion se dérobent, la fracture sociale devient rentrante et source d’instabilités.
le guide politique se doit d’être proche des citoyens qui l’ont élu et ainsi respecter ses vœux .Et qu’on ne me dise pas que c’est ce que l’Islam recommande !. Oumar (Ra) lors de son Khalifat sur le naissant empire musulman errait toute la nuit dans les rues ; anonyme, pour rencontrer les citoyens et leur parler et ainsi définir si les besoins des populations ont été satisfaits .On est certes loin de cette manière de diriger et ce qui prévaut le plus aujourd’hui c’est ce que le grand penseur de l’Islam Ibn Khaldoun a défini depuis belle lurette en l’existence dans le monde musulman de khassah (privilégiés ) et les ammah (ordinaires citoyens ) .
Si les arabes ont eu leur printemps et que la place Tahrir est devenue le symbole de tout un peuple en marche pour le respect de sa dignité, les abords de l’assemblée nationale sont devenus un symbole depuis hier.
Faisant partie de cette jeunesse, ayant 80% de mes talibés comme jeunes, je réitère mon constant message :
Soyez une jeunesse digne et consciente !
Ne soyez l’otage d’aucune personne politique ou religieuse !
Au contraire Soyez seulement l’otage de Chekhoul Khadim et de ses enseignements et quel beau état ! car lui ne nous trahira jamais.
Fait a Touba Bakhdad LE 24 Juin 2011
Serigne Khadim lo Gaydel
Undefined
En Juin, 2011 (12:24 PM)Les chrétiens dont nous connaissons la réactivité des autorités, n'ont pas eu besoin de verser dans la récuparation. Pourquoi les manifestants seraient-ils la "jeunesse de Serigne Touba (PSL)" et non la "jeunesse du christ (PSL)"?
Nous sommes en République! Nous aimons et respectons Serigne Touba, cependant même un homme de sa dimension ne peut incarner l'unité nationale. Les croyances sénégalaises sont plurielles. Les rapports de majorité et de minorité n'y changeront rien. Le raccourci républicain et démocratique pour magnifier l'action des jeunes manifestants consiste à dire: "la jeunesse du Sénégal", "les jeunes de la Nation sénégalaise". Tout le reste n'est que propagande de mauvais goût.
Issking
En Juin, 2011 (12:56 PM)Conseil Constitutionnel
En Juin, 2011 (13:03 PM)Vous êtes avertis. Ce ne sont pas des menaces mais de simples conseils pour éviter le pire à vous et à vos familles. Le peuple ne l'acceptera plus. Faites votre boulot consciencieusement et ne vous mêlez pas des combines qui peuvent vous coûter très cher. Certainement, certainement!!!! Y'en a marre, vraiment marre. Ce n'est plus Barcà ou barsakh mais CC ou barsakh. Nous ne laisserons plus personne nous voler notre droit et notre liberté. J'espère que vous avez compris.
Dorénavant commencez à regarder plus fréquemment votre rétroviseur car le danger est partout. Que vos familles aussi fassent pareil car des Clédors séne y'en a à la pelle maintenant et ils n'attendent que le moment opportun pour agir.
Nous voulons la lecture du droit et rien d'autre que le droit. Si vous êtes pas capables de faire votre job correctement, la meilleure solution est de démissionner si vous tenez à vos vies et à celles de vos familles. Ils vous ont à l'oeil.
Undefined
En Juin, 2011 (13:14 PM)Bobo
En Juin, 2011 (13:15 PM)Ama
En Juin, 2011 (13:38 PM)Laisses la place au jeunes..................../
Laisses la place au jeunes, mais ton fils./////////////////////////////////////////
Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (15:40 PM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Gacca
En Juin, 2011 (20:47 PM)Cheikhouna Ka
En Juin, 2011 (00:45 AM)Waye
En Juin, 2011 (00:54 AM)Zeuthi
En Juin, 2011 (11:59 AM)Ceux qui parlent des marabouts comme de vulgaires humains qui n'ont rien a voir avec la religion, doivent savoir que le développement de celle ci dans notre société c'est grâce à leurs efforts. Ce que vous faîtes aujourdhui avec Wade, c'est eux qui l'ont fait avec les blancs mais dans la lutte pour l'expansion de l'Islam dans ce pays et ils continuent de veiller à cette expansion. Ils en font leur sacerdoce ! Ils n'ont jamais chercher à diriger ce pays. Ils n'ont jamais combattu les blancs avec comme idéologie de prendre le pouvoir temporel ! Ils l'ont fait pour uniquement se battre pour l'expansion de l'Islam. Si ce n'est l'Islam, ils n'ont besoin de rien d'autres ! Vouloir les confondre dans vos querelles de positionnement politiques, c'est ne pas le connaître. Ils ont des disciples partout autant dans le camp du pouvoir que dans l'opposition. Ils ne divulgueront jamais les tractations qu'ils ménent avec des autorités comme eux. Seuls les ignorants pensent qu'ils doivent crier fort comme nous autres. Tout ce qu'ils font ils le font dans l'intimité et la discrétion pour ne pas offenser ouvertement l'un ou l'autre de leurs familles. Ils veilleront à les conscillier et non à sanctionner directement l'un ou l'autre sans savoir lestenants et les aboutissants .Vous êtes tous des égarrés qui méritent de bien savoir !
Nafi
En Juin, 2011 (16:13 PM)Idy
En Juin, 2011 (18:40 PM)Participer à la Discussion