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Politique

« Nos leaders cherchent dans le religieux une légitimité qu’ils n’ont pas dans le politique »

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« Nos leaders cherchent dans le religieux une légitimité qu’ils n’ont pas dans le politique »

Pour Bakary Sambe, directeur du groupe de réflexion Timbuktu Institute, le risque d’une influence grandissante de l’islam politique venu du Golfe existe au Sénégal.

Au premier jour de campagne de l’élection présidentielle au Sénégal, dimanche 3 février, deux des cinq candidats se sont précipités dans les villes saintes des confréries islamiques, toutes-puissantes de ce pays d’Afrique de l’Ouest où 95 % de la population est musulmane. Les trois autres les rejoindront dans les premières semaines d’une campagne où chacun espère obtenir la bénédiction religieuse qui convertira les fidèles en électeurs. Considéré comme un modèle de démocratie et de laïcité républicaine dans la région, le Sénégal semble immobilisé par cette interdépendance des sphères politiques et religieuses.

Pour Bakary Sambe, directeur du groupe de réflexion Timbuktu Institute, enseignant-chercheur au centre d’études des religions de l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis et auteur de l’ouvrage Le Sénégal entre diplomatie d’influence et islam politique (éd. Afrikana, octobre 2018), ce risque se conjugue avec une influence grandissante de l’islam politique venu des pays du Golfe.

Dans votre livre, vous dites que les rapports entre chefs religieux et politiques n’ont jamais changé depuis l’arrivée de l’islam confrérique au Sénégal. Ce jeu d’intermanipulation teinté de réalisme politique semble encore bien présent…

Bakary Sambe Ce rapport existe depuis l’époque coloniale. Le général de Gaulle, en 1958, s’appuyait déjà sur les deux plus puissantes confréries soufies de l’époque, les tidjanes et les mourides, afin que le « oui » du référendum pour rester dans la communauté franco-africaine l’emporte. Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal, s’est inscrit dans cette continuité en donnant aux marabouts [chefs religieux] un statut d’intermédiaires entre la société politique et les citoyens. Abdou Diouf, en 1988, fut le premier président à avoir bénéficié d’une consigne de vote religieuse, un « ndigel ». Le khalife général des mourides, la plus haute autorité confrérique, avait dit que quiconque ne voterait pas pour Diouf trahirait l’enseignement de Cheikh Amadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Cette influence s’est-elle perpétuée par la suite ?

Oui, Abdoulaye Wade a été le président [2000-2012] à l’origine d’une « mouridisation » de la société, voire d’une « République couchée » pour certains. Car, au lendemain de son élection, il s’est prosterné devant son marabout. C’était un choc. Macky Sall, le président actuel, ancien maoïste déclarant que les marabouts seraient désormais des citoyens ordinaires, a intégré dans son budget un programme de modernisation des cités religieuses. En décembre 2018, à l’approche des élections, il a inauguré l’autoroute d’Illa Touba, la deuxième du pays, reliant la capitale à la ville sainte mouride et dont de nombreux économistes doutent de la rentabilité. Aujourd’hui, tous les entrepreneurs politiques s’inscrivent dans cette politique-là, pour chercher des voix, gagner en légitimité ou utiliser les confréries comme un levier d’influence sur le plan politique, économique et social.

Le Sénégal est un Etat laïque dans une société confessionnelle dirigée par quatre confréries soufies. Quelles sont les tensions entre ces deux mondes ?

Le Sénégal est dans une contradiction entre sa sphère religieuse, qui s’impose comme stabilisatrice, et sa sphère politique qui use du religieux à son bénéfice. Un projet de code de la famille est bloqué depuis 1972 à cause de la résistance des marabouts, car il donnerait plus de droits aux femmes mais est perçu comme étant une influence occidentale dans les mœurs et dans la loi. Aucun pouvoir n’a jamais osé y revenir. Ici, le leadership politique est en perpétuelle quête de légitimité et s’adonne à des formes de compromis voire de compromission avec la sphère religieuse qui, à terme, peut remettre en cause, selon de nombreux analystes, nos fondements républicains.

A l’approche des élections, dénote-t-on un recul de l’influence des confréries sur les candidats ou, au contraire, une emprise plus forte ?

La classe politique ne mettra jamais en doute la capacité des chefs religieux à leur apporter des voix supplémentaires. Ousmane Sonko, qui est le seul des cinq candidats à n’appartenir à aucune confrérie, a quand même été l’invité d’honneur d’une conférence à Touba, ville sainte des mourides. Le président Macky Sall, comprenant l’influence de la confrérie, s’était aventuré à réciter des vers de Cheikh Amadou Bamba lors du dernier magal, célébration religieuse la plus importante de la communauté mouride. Idrissa Seck, en 2012, disait même fonder les piliers de son programme sur les enseignements de Bamba et vient de présenter sa nouvelle coalition auprès du khalife général afin de bénéficier de son onction religieuse. Madické Niang est aussi un produit de Touba et Issa Sall une émanation directe d’un mouvement de la confrérie des tidjanes. Au Sénégal, l’imaginaire nationaliste se confond à l’imaginaire religieux.

Aujourd’hui, quelle est la confrérie la plus influente ?

Selon les derniers recensements, les tidjanes étaient majoritaires, mais il est vrai que la confrérie mouride a pris une ampleur et une influence supplémentaire avec l’arrivée de Wade au pouvoir en 2000. C’était même une sorte de revanche pour cette confrérie d’origine rurale. Elle, qui avait rejeté l’école publique, s’est retrouvée marginalisée dans les sphères dirigeantes après l’indépendance parce que, n’ayant pas produit de cadres, voilà qu’elle devient le cœur du pouvoir avec Wade qui instaure la « mouridisation » des institutions et des personnalités politiques dans la distribution des prébendes et des postes gouvernementaux.

Est-ce que la puissance des confréries empêcherait aujourd’hui les candidats à aborder des thématiques jugées taboues, comme la mendicité des enfants « talibés » ou les droits des femmes ?

Il est clair que la pression religieuse pèse sur la pensée de notre classe politique qui n’aborde pas des questions sociétales. Les questions économiques sont débattues en premier lieu. La question des talibés et de la mendicité infantile est un problème qui traîne depuis l’indépendance. C’est une question sensible dont aucun régime n’a osé s’emparer.

A deux semaines de l’élection, une confrérie a-t-elle déjà donné son « ndigel », sa consigne de vote à ses fidèles ?

Depuis 1988, il n’y a pas eu de « ndigel » central et explicite d’un khalife. Aujourd’hui, il y a une parcellisation des consignes de vote qui ne sont plus un bloc à ramasser par un candidat, mais plusieurs pôles de légitimité secondaires à conquérir dans les confréries. Chaque candidat va essayer de montrer sa proximité. Dimanche 3 février, Macky Sall et Idrissa Seck ont commencé leur campagne électorale par des visites dans les villes saintes des tidjanes et des mourides. Récemment, l’annonce du porte-parole du khalife des tidjanes, « Je ne donne pas de consigne de vote, mais Macky est mon leader », peut être interprétée comme un « ndigel » implicite.

Dans votre livre, vous dénoncez un autre danger pour le pays, la montée du salafisme…

Le candidat Ousmane Sonko a eu un passé d’engagement dans un mouvement estudiantin proche de milieux salafistes. Il n’est pas le seul. Le président Macky Sall avait obtenu en 2012 le soutien du principal mouvement salafiste du Sénégal. Mais la question fondamentale est celle de l’unification de nos écoles. Le Sénégal est l’un des rares pays au monde à ne pas avoir une totale emprise sur son système éducatif. Les Sénégalais vont soit à l’école française soit à l’école arabe. L’école sénégalaise qui prendrait en compte nos héritages conjugués est encore à inventer. Aucun régime n’a eu le courage de créer cette synthèse, ce qui a permis de laisser notre école ouverte à toutes les influences, notamment saoudiennes, turques et iraniennes.

Dans la ville nouvelle de Diamniadio, vitrine du Plan Sénégal émergent de Macky Sall, il y a un projet d’université salafiste à vocation régionale. A Dakar, on trouve aussi une université chiite. Notre pays arrive à résister à l’islam radical et à la tentation terroriste, à être un îlot de stabilité dans l’océan d’instabilité de l’Afrique de l’Ouest. Mais notre système éducatif est une porte d’entrée aux extrémismes.

Comment ces influences de l’islam politique, notamment wahhabite et salafiste, sont-elles arrivées au Sénégal ?

Depuis les années 1950, avec la naissance du réformisme et son aile salafiste politisée. Cela a été possible à cette époque où les pays occidentaux ne pouvaient pas aider les pays du Sahel car frappés par la crise financière et pétrolière. Ceux qui avaient de l’argent étaient les pays du Golfe. La communauté internationale n’avait pas compris l’enjeu et a imposé à nos pays les politiques d’ajustements structurels à la fin des années 1980-1990, nous disant de moins investir dans l’éducation et la santé au profit de l’économie.

Ces mouvements salafistes sont venus avec des ONG et une bourgeoisie arabe émergente qui a beaucoup investi dans la construction d’écoles et de centres de santé. Aujourd’hui, ces organisations sont une réalité admise par la population. Il y a une résistance des confréries soufies au salafisme, mais ces mouvements se retrouvent sur des sujets communs comme les dangers de la débauche occidentale. Cette classe moyenne s’est tournée vers la seule offre disponible, un salafisme qui a la capacité d’utiliser la modernité technologique pour mieux combattre la modernité sociale.

Avez-vous des exemples ?

La chaîne Iqraa, qui représente l’influence médiatique saoudienne par excellence, est aujourd’hui distribuée par Canal+. Elle a fait une étude de marché montrant une classe moyenne sensible à ce discours porté par l’islam politique, perçu comme une alternative face à l’hégémonie de l’Occident et la mort des partis de gauche. L’islam est devenu le syndicat des nouveaux damnés de la terre, captant le nationalisme pour mieux créer une jonction avec l’islamisme mondial.

Au Sénégal, les Saoudiens sont arrivés avec leur idéologie, mais surtout avec beaucoup de moyens financiers, collaborant à la construction du nouvel aéroport de Dakar et à la cité administrative de Diamniadio. Est-ce un risque ?

Il faut voir l’influence du Qatar en France. Si les pays plus nantis n’arrivent pas à résister à la force de ce capital, comment pourrait-on espérer que des pays moins nantis y arrivent ? Comment voudrait-on, qu’en vendant des armes à ces pays-là, on puisse demander ensuite aux pays africains de ne pas répondre aux sirènes du wahhabisme et des pétrodollars ? C’est la grande contradiction qui nous concerne tous, de l’Afrique à l’Occident.

L’Arabie saoudite est un partenaire très important du Sénégal. Notre président a même voulu envoyer nos soldats au Yémen. Je me rappelle alors de la réaction du ministre des affaires étrangères face au tollé, disant qu’il ne faut pas toucher aux quatre fondamentaux de notre diplomatie : l’Arabie saoudite, la France, les Etats-Unis et le Maroc. La diplomatie du chéquier a donc dû fonctionner aussi bien en Occident que sous nos tropiques.

Avec l’influence islamique des pays arabes, on voit que les pays occidentaux essaient aussi de s’adapter à la particularité religieuse du Sénégal. De quelle façon ?

En se convertissant à la diplomatie religieuse. Le cas de la France est assez vieux. Voilà un pays qui a la laïcité en bandoulière, mais organise des séances de rupture du jeûne dans ses ambassades. L’Allemagne organise depuis des années des visites de chefs confrériques au Bundestag. Il y a aussi les Etats-Unis, dont l’ambassadeur au Sénégal s’affiche avec un mouton de l’Aïd pour souhaiter bonne fête aux musulmans. Même Israël qui, dans sa stratégie de dé-islamisation du conflit israélo-palestinien, distribue des moutons aux associations musulmanes. Pareil pour la Turquie, l’Algérie et le Maroc qui financent des mosquées.

Le Sénégal est devenu le point de convergence de plusieurs influences avec des agendas parfois contradictoires. Ce qui m’étonne, ce n’est pas leur afflux mais l’absence d’agenda prospectif du pouvoir sénégalais. Le prochain président élu sera celui qui va exploiter le pétrole et le gaz récemment découverts dans nos eaux. Ce pays va attirer en plus des convoitises de la Russie et de la Chine. Dans ce climat, ce que je reproche à nos gouvernants, c’est leur manque de courage, leur quête éternelle d’une légitimité qu’ils n’ont pas dans le politique et qu’ils cherchent dans le religieux. Sans changement, nous ne pourrons pas répondre aux véritables défis politiques auxquels le pays fait face.

 



13 Commentaires

  1. Auteur

    Foulbés!

    En Février, 2019 (08:27 AM)
    C'est dommage qu'à chaque fois que des étrangers cherchent à savoir encore plus sur le cruel phénomène que représente l'Islam de Dieu dans le funeste axe de tous les maux-affluents,

    les Sénégalais consultés à ce sujet ne se donnent jamais la volonté volontaire de remonter aux sources vraies des questions pour être à même d'exposer les réalités réellement réelles.

    On ne peut pas également affronter sérieusement la vie de ces religieux qui s'exhibent comme "murid" (touba-mi toubi) ou tidiane (tivaone - souwa-wone), sans quand même mettre en exergue le rôle de ses religieux dans la chute de Maodo Mamadou Dia, évidemment avec la complicité complice de la France coloniale.

    Il est manifestement manifeste, qu'à Touba (surtout Touba) et Tivaone (un peu moins), l'Islam n'est qu'une masque pour tromper les naïfs, incultes, bornés ou les je-m'en-foutistes qui s'en tampent des biens-beaux-vrais-justes du Senegal et de tous ses peuples divers-différents.

    Ce qui se passe à Touba - Mi Toubi, n'est rien d'autre qu'une sordide manière qui mène à l'enrichissement illicite, illégale, immorale, des privilèges indus, des libertés qui égratignent la Constitution de la République, ses Institutions, ses lois-règlements-règles,

    au détriment du pays et de ses peuples.

    Le Prof. Bakary Samb a certe donné des indications indicatives, mais il s'est abstenu d'aller au fond des cruelles questions qui menancent le Senegal depuis le 01.01.1963.



    Il faudrait aussi mettre en exergue, que l'Islam de Dieu est présent partout dans le pays, avec RELIGIEUX HORS NORMES, QUI RESPECTENT ET APPLIQUENT CONCRETEMENT L'ISLAME DE DIEU, MAIS EN TENANT DES TEXTES ET DES CONTEXTES, pour s'occuper, par la suite, à leurs oeuvres légales-licites pour nourrir leurs familles.

    Il fallait aussi dire que l'Islam de Dieu est entré au Senegal via le Fouta Toro, Royaume du Tekhrour, et que le fondateur du hameau Touiba-Mi-Toubi, s'appelle Thierno Amadou Bâ, falsifié ba-m-ba, qui est un Peul pure Souche du Fouta - Royaume du Tekhrour.

    Egalement que Thierno Malick Sy de Tivaone-Souwa-Wone, est un Peul pure Souche du Fouta Toro,

    ainsi de suite!

    L'islam à Touba ou à Tivaone (partiellement) n'est qu'un alibis permettant aux "êtres" qui s'exhibent comme religieux d'endormir leurs hordes d'ignorants-incultes-bornés, afin de s'adonner à leurs oeuvres menant à des enrichissements de toute nature interdits formellement par l'Islam de Dieu, conformément au sain-saint Coran.



    SAUVONS LE SENEGAL!

    SALUS POPULI SUPREMA LEX ESTO, EN D'AUTRES TERMES, QUE LE SALUT DU PEUPLE SOIT LA SUPRÊME LOI!



    FOULBES!!!
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (08:34 AM)
    Excellente réflexion ! On dirige un pays en s'inspirant du passé, avec un réalisme froid, mais aussi et surtout en ayant une vision prospective rigoureuse, avec toujours un réalisme froid.
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:12 AM)
    Macky Sall a toujours pense a servir le pays avant de servir son parti ! C est la grande difference avec l opposition

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:12 AM)
    Macky Sall est un homme qui a du cœur, il pense au bien etre de sa population et a tous les senegalais qui sont dans le besoin, comme notamment les personnes vivant avec un handicap. Il a cette volonte de donner a toutes et a tous les memes chances de reussite

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:13 AM)
    Depuis 2014, Macky Sall a partager une belle vision pour le Senegal et son emergence qui a donne naissance au Plan Senegal Emergent, un plan sur le long terme qui permettra d integrer le cercle restreint des pays emergent d ici 2035. Macky Sall voit loin, c est pour ca que je vote pour lui en fevrier 2019

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:13 AM)
    Macky Sall fait du Senegal non seulement une super puissance mais un pays ou il fait bon vivre… Desenclavement et modernisation des grandes cites religieuses, amelioration de la mobilite a Dakar, mise en place du pole urbain de Diamniadio avec la construction de la sphere ministerielle, de la cite des affaires.. Sans parler de tous les programmes qu il met en place pour ameliorer le bien etre des senegalais : PUDC, PUMA, bourse de securite familiale et couverture maladie universelle pour soulager les malades par une reelle prise en charge !

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:13 AM)
    Macky Sall a amene une nouvelle vision de la gestion du pouvoir à travers l'assainissement de la scene politique et la reddition des comptes et la traque des biens mal acquis

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:14 AM)
    Si chaque president laisse une marque dans son pays, celle de Macky Sall est indelebile ! Depuis son accession au pouvoir, Macky Sall a su inssufler une dynamique nouvelle a la marche du Senegal

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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (09:18 AM)
    Comme Idrissa Seck qui subitement à l'approche des élections est devenu un talibé mouride....g bcp rit car c'est un grand franc maçon...... :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan:  :contaan: 
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    Auteur

    Fakir

    En Février, 2019 (09:34 AM)
    La religion l'opium du peuple !!!!!!!!!
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    Auteur

    Foulbés!

    En Février, 2019 (09:43 AM)
    Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence, Dr. Macky Sall,

    Peul de Souche purement pure, donc éternellement digne-noble-courageux atavique,

    a tout fait, en sa saine-sainte qualité qualificative de

    CHEF SUPRÊME DE TOUTES-TOUS-PARTOUT-DANS LE PAYS-FACE-À-N'IMPORTE-QUI,

    pour ré-unir-consolider-pacifier le pays, réinstaurer la Justice juste, les valeurs d'éthique, équité, bonne moralité, civisme, dignité, bon sens, sens de l'honneur, humilité,

    attachement viscéral au travail bien fait partout dans le pays, en faveur de tous les peuples sénégalais.

    Macky Sall a tout fait

    pour que la Constitution soit reconnue-admise par toutes-tous-partout comme fondement fondemental de la République,

    pour que les Institutions de la République, ses régles, ses réglements, ses lois soient strictement respectés et aplliqués à la LETTRE partout-face-à-n'importe-qui,

    pour que les corrompus-prédateurs-trafiquants-magouilleurs-mafieux-comploteurs-traitres-criminels-assassins,

    qui souillent-déchirent-humilient-abîment le pays soient CAPTURES

    et mis dans les conditions de savoir raison bien garder, conformément aux lois-règlements-règles en vigueur.

    Sont les conditions conditionnelles qui permettent à un pays de se développer économiquement-socialement-spirituellement,

    aux peuples d'un pays donné de revendiquer publiquement, preuves irréfutables à l'appui, d'être civilisés.

    S'OPPOSER À UN CONGRES DES FRANCS-MACONS AFRICAINS DE SE TENIR À DAKAR,

    mais on accepte volontiers que les corrompus-prédateurs-trafiquants-mafieux-assassins-criminels-fascistes-racistes déguisés

    souillent-déchirent-humilient-abîment le pays.........

    VOILÀ LE DRAME DU SENEGAL PROVOQUE PAR UNE MINORITE MINORITAIRE QUI MENACE DANGEREUSEMENT LA PAIX VRAIE DANS LE PAYS!



    AGISSONS, ICI ET MAINTENANT!



    FOULBES!!!



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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (11:18 AM)
    Tu devais nous parler de la toucouleurisation depuis que maky est au pouvoir.le boum du mouridisme ce n'est pas Abdoulaye Wade mais Dieu.jamais on aura un président qui tourne le dos à touba.vous aviez souhaité avec maky mais au final chose impossible.yala leu
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2019 (13:28 PM)
    monsieur sambe arrete de faire le MALIN tu cherches des financement pour ton soi-disant Institiut tu cours dans les ambassades a mentir pour des miettes tu es fait Honte a ce pays. faut renoncer a ta Nationalite francaise dabord avant de donne des leçons de morale
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