
Aminata Touré, alors ministre de la Justice, avait dit que certaines pontes du régime libéral avaient commencé à rendre des deniers publics dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Arona Coumba Ndoffène Diouf, dans l'entretien qu'il a accordé à EnQuête, a confirmé cette révélation de l'ancien PM.
Nos confrères, évoquant la déclaration du chef de l'État, qui disait qu'il a mis sous le coude beaucoup de dossiers judiciaires, ont souligné le paradoxe né du fait que c'est lui-même, Macky Sall, qui avoue classer des dossiers, qui a initié la traque des biens mal acquis. Le Pr Diouf leur a fait remarquer : "Il (Ndlr : le Président) n'a pas violé notre Constitution. On n'a pas encore vu un magistrat qui a dit qu'il a reçu des instructions du Président sur son travail. Combien de dossiers Abdou Diouf a-t-il laissés à Abdoulaye Wade ? Combien de dossiers Abdoulaye Wade a-t-il laissés à Macky Sall ? Il y a des dossiers qui ne peuvent pas se traiter sur un ou deux mandats. Le dossier de la Casamance existe depuis Senghor et je suis sûr que le président de la République va le laisser à son successeur. Maintenant, de quel dossier par le Président ? C'est là la question".
Loin de se décourager nos confrères de repartir de plus belle en évoquant le dossier du Fesman, qui a été classé, et qui implique Sindiély Wade. Ce à quoi Arona Coumba Ndoffène Diouf rétorque : "qui vous a dit que Sindiély Wade n'a pas remboursé ce dont on l'accusait. Elle a remboursé totalement la somme". Le professeur avoue néanmoins ne pas connaitre la somme exacte qu'elle a remboursée, mais révèle encore : "Mme Wade aussi, quand on l'accusait d'avoir reçu de l'argent d'une ONG, elle a émis un chèque. Peut-être que c'est parce qu'il a refusé de rembourser que Karim Wade est aujourd'hui poursuivi. Ce sont des dossiers sur lesquels on doit faire attention. Le président de la République, c'est l'homme le plus informé. Tout ce qu'il dit l'est par rapports aux informations qu'il détient, sinon il est cuit".
28 Commentaires
Ndiaganiao
En Août, 2014 (13:22 PM)Attention à la traque ciblée de l'opposition
Ange
En Août, 2014 (13:23 PM)Mboure
En Août, 2014 (13:24 PM)Pensons à cela et liberez les otages politique
Nguélor
En Août, 2014 (13:26 PM)La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent
Nous sommes dans quel pays dommage
Jill
En Août, 2014 (13:42 PM)Jsenegal
En Août, 2014 (13:47 PM)Lesenegalien
En Août, 2014 (13:48 PM)Mauvaise Interprétation
En Août, 2014 (13:50 PM)Lesenegalien
En Août, 2014 (13:51 PM)Mbokk
En Août, 2014 (14:00 PM)@ Lesenegalien
En Août, 2014 (14:01 PM)Pik
En Août, 2014 (15:18 PM)Nd. Astou. Xxx
En Août, 2014 (15:28 PM)il ferme sa gueule
???
En Août, 2014 (15:30 PM)Mil
En Août, 2014 (15:41 PM)Vav
En Août, 2014 (15:47 PM)Macky Galgal
En Août, 2014 (15:51 PM)Diop
En Août, 2014 (16:00 PM)Diop
En Août, 2014 (16:09 PM)Etant donné l’heure tardive, l’interrogatoire au fond n’a pu être mené à terme pour des raisons sécuritaires et fut reporté au lendemain 29 novembre 2011. Mais avant que celui-ci ne débuta, le procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan informa les avocats de son intention d’enrôler séance tenante la demande de transfèrement du Président Laurent Gbagbo formulée par la Cour pénale internationale. Pris de court par cette nouvelle pour le moins inattendue, les Conseils n’ont pu bénéficier que d’une seule et unique heure pour se préparer et ce, contrairement à la Loi ivoirienne qui organise les droits de la défense et prévoit un délai suffisant de préparation des avocats avant leur comparution et plaidoirie devant la Chambre d’accusation, quel que soit le motif de la saisine.
Le mandat d’arrêt fut alors notifié sur le champ par le Procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan, Monsieur Koffi Kouadio Simplice, lequel procéda immédiatement à la vérification d’identité et à «l’arrestation» du Président. Ce dernier fut informé des incriminations qui lui sont imputées ainsi que de ses droits prévus par l’article 55 du statut de Rome.
Il convient de souligner que l’arrestation d’un Président de la République ou d’un ancien président de la République, lequel est membre de droit du Conseil constitutionnel, ne peut se faire que sur autorisation de la Commission d’instruction près la Haute Cour de Justice, le Procureur de la République n’étant nullement habilité à opérer une telle démarche, aux termes de la Constitution ivoirienne du 23 août 2000 et de la Loi n° 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, d’ancien Chef ou Président d’institution nationale et d’anciens membres du gouvernement.
Naturellement, les cinq (05) avocats présents et confirmés par le Président Laurent Gbagbo n’eurent d’autre choix que de plaider, la Chambre d’accusation ayant catégoriquement refusé tout renvoi, n’accordant à la défense que quinze (15) minutes pour consulter le dossier avant les plaidoiries.
A l’examen, il est apparu que l’Accord de coopération entre la Cour pénale internationale et l’Etat de Côte d’Ivoire ne figurait pas dans le dossier. Les avocats n’avaient donc pas pu prendre connaissance dudit Accord, ce qui constitue une violation inadmissible des droits de la défense. La Chambre d’Accusation donnera finalement un avis favorable au transfèrement du Président à la Cour pénale internationale, rejetant à l’occasion et toujours sur le siège la demande de liberté provisoire présentée par les conseils du Président.
Toutes les recommandations prévues par le Statut de Rome et qui garantissent les droits de la défense étaient royalement ignorées. Après le retrait de la Chambre, le Procureur Général près la Cour d’Appel d’Abidjan, Monsieur Ibrahima Fofana, demanda au Président de décharger la notification de l’Avis qui venait d’être rendu sur le transfèrement. Les Avocats s’y opposèrent, exigeant de voir la décision, laquelle n’était naturellement pas disponible. C’est ainsi que le Président Laurent Gbagbo, dépité par cette mascarade judiciaire, trancha en ces termes : «Maîtres, laissez-moi signer…Tout cela est politique».
L’Homme était visiblement exténué, déçu et dégoûté de tout cela. La maxime selon laquelle «la plus éloquente des plaidoiries se brise immanquablement sur le récif d’un dossier partisan» venait d’être encore confirmée. Les Avocats n’auront finalement que quelques petites minutes pour parler au Président, les conditions sécuritaires donnant tous les prétextes pour arracher la proie à ses défenseurs impuissants et sans arme. Ils ne furent même pas informés de l’immédiateté du transfèrement, et c’est ainsi que celui qui présidait aux destinées d’une grande nation, la Côte d’Ivoire, avait été embarqué sans même avoir eu la possibilité de s’armer de sa paire de lunettes.
L’Homme était emporté dans le noir, le droit élémentaire d’écarquiller les yeux pour essayer de percer l’obscurité lui étant refusé. Nous sommes incontestablement à la croisée du droit national et du droit international, à l’intersection des illégalités et de l’Arbitraire."
Par Maître Ciré Clédor Ly, Avocat au barreau de Dakar, membre du collectif des avocats du président Gbagbo
Diop
En Août, 2014 (16:20 PM)Le ressortissant guinéen accusé d’avoir tenté de soutirer la mallette, le téléphone portable et d’autres objets de valeur et causé des blessures à l’ancien ministre Me Madické Niang et à son épouse a été condamné, lundi par la Cour d’assises de Kaolack (centre), aux travaux forcés à perpétuité.
Vvelo2repi
En Août, 2014 (16:20 PM)NOUS SOMMES AVEC VOUS PROF.. LES SENEGALAIS VOUS AIMENT ET VOUS SUIVENT.
Zeus
En Août, 2014 (16:32 PM)Repondre
Yemain
En Août, 2014 (17:15 PM)En Fait Comment
En Août, 2014 (20:37 PM)ON LUI PARLE D'ITALIE, IL REPOND SUR NIARY TALLY.
IL EST ALLE PLUS LOIN QU'UN HORS SUJET, HORS JEU. IL EST SORTI DU STADE, CARREMENT!!!
C'EST A CE RYTHME QUE LA CONFIANCE DES POPULATIONS S'EFFRITE.
A ENTENDRE CES MESSIEURS, LES DOULEURS DES POPULATIONS SE FONT PLUS AIGUES. ILS ETALENT DES SIGNES MANIFESTES D'INCOMPETENCE POUR NE PAS DIRE DE SOTISE.
PRESIDENT MACKY, DE GRACE, DEMANDE A TES GENS DE SE TAIRE. IL EST PARADOXALE QUE CE SOIT EUX QUI ALIMENTE LES COMMERAGES.
UN GOUVERNEMENT RESPONSABLE ET CAPABLE DOIT LAISSER SES ACTIONS PARLER.
DANS CETTE GUERRE DES RADIOS, JOURNAUX....LA RUE ET L'OPPOSITION TRIOMPHENT A TOUS LES COUPS.
C'EST PAS UN BATAILLON DE CONSEILLERS EN COMMUNICATION QU'IL FAUT.
IL FAUT DIMINUER LE VOLUME DE LA RADIO APR ET ALLIES.
C'EST CETTE FORME DE SATURATION QUI NOUS ENERVE, NOUS AUTRES QUI N'AVONS AUCUNE AFFILIATION POLITIQUE.
CHAQUE MINUTE CONSACREE DANS LA PRESSE EST UNE MINUTE PERDUE.
C'EST UNE MINUTE POUR PARLER A LA MAMAN DE LA BANLIEUE POUR COMPRENDRE CE DONT ELLE SOUFFRE.
C'EST UNE MINUTE POUR PARLER AUX ELEVEURS ET MESURER LES EFFETS DE LA SECHERESSE.
C'EST UNE MINUTE POUR PARLER AUX PAYSANS.
C'EST UNE MINUTE QUI SERVIRAIT A ECHANGER AVEC LES MECANICIENS QUI NE SONT PAS CONTENTS.
C'EST UNE MINUTE QUI SERVIRAIT A PARLER AUX MAITRES CORANIQUES SUR LE SUJET DES TALIBES DE LA RUE.
C'EST UNE MINUTE QUI SERVIRAIT A RENDRE VISITE AUX ANCIENS MILITAIRES BLESSES DE GUERRE.
C'EST UNE MINUTE QUI SERVIRAIT A PARLER AUX TRAVAILLEURS RECLAMANT DES DROITS DEPUIS DES ANNEES.
C'EST UNE MINUTE QUI SERVIRAIT A ALLER A LA RENCONTRE DIRECTE DE TOUS CEUX QUI PERDENT ESPOIR.
C'EST UNE MINUTE POUR NOUS LAISSER RESPIRER, FINALEMENT.
NOUS EN AVONS PLUS QU'ASSEZ DES COMMERAGES ENTRETENUS DEPUIS LES SOMMETS DE L'ETAT.
QUE LES QUESTIONS DE JUSTIVE SOIENT EXCLUSIVEMENT LAISSEES A LA JUSTICE.
MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. PEUT ON ENVISAGER UNE JOURNEE NATIONALE DU SILENCE?
PARCE QUE TOUTES CES INTERVENTIONS FONT FINALEMENT LE LIT DU MAL QUI NOUS TIENT.
ON A APPRIS AUX SENEGALAIS A ENTRETENIR LA HAINE L'UN ENVERS L'AUTRE, AVEC L'USAGE DE LA PAROLE.
Fall
En Août, 2014 (20:46 PM)News
En Août, 2014 (20:47 PM)Pepes
En Août, 2014 (02:19 AM)Okelly
En Août, 2014 (13:34 PM)Participer à la Discussion