Karim Wade, cette nouvelle force qui dérange

Que d’intentions et d’ambitions prêtées à ce jeune patriote sénégalais ! Que d’analyses portées sur ses actions ! Que de prologues, d’épilogues et de détails sur sa vie publique et privée ! Que d’yeux rivés sur un seul Sénégalais et de langues déliées sur lui ! Que de manigances pour contraindre son ascension. Karim, un mythe qui attire ? ou qui fait peur ? En tout cas, il n’est pas faux d’affirmer que nos compatriotes sont plus qu’attirés voire fascinés par ce jeune Sénégalais pleinement actif et concrètement réaliste, mais toujours dans l’ombre et tout en silence. En menant ses actions républicaines et citoyennes dans le silence, Karim rompt avec l’habitude ; les Sénégalais sont habitués à étaler sur la place publique toutes leurs belles actions, une sorte de tape à l’œil qui s’annonce par un tintamarre ou le vacarme. C’est d’ailleurs cette règle de vie qui s’imprime sur les manières politiciennes de nos politiques. Karim s’est totalement écarté de cette manière de servir et opte pour l’action concrète qui sous-tend tout développement d’une nation ; oui, moins de paroles et plus d’actions, voilà la devise qui devra guider le Sénégal de demain si l’on veut rattraper le retard économique qui le plombe depuis des décennies. Voilà également tout le sens du « action in silence » de Karim, une philosophie qui le rend moins lisible et moins compréhensible et qui justifie tous ces commentaires sur sa personne. Alors, il donne naissance à un nouvel esprit qui forgera un nouveau Sénégal, en somme, une nouvelle génération. Dans un monde soumis aux contingences de la vitesse, de la précision et de l’accumulation, il n’y a point de place pour les commérages, les tergiversations ou les redondances. N’est-ce pas logique, dans un pays presque dépendant de l’extérieur pour toute sa consommation (pétrole, denrées, technologies et sciences) et qui, pourtant, dispose de ressources inestimables jusqu’ici inexplorées ? Alors, après un demi-siècle de souveraineté, l’heure n’est-elle pas arrivée d’opérer une rupture dans les manières et les habitudes qui nous ont éloigné du développement ? L’esprit qu’incarne Monsieur Karim Wade est à la fois un appel pour le changement de mentalité et une mobilisation pour le réveil des consciences ; il s’adresse, certes, à tous les Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mais essentiellement aux jeunes qui ont l’avenir de cette nation, chacun, entre ses mains. Adepte de la théorie par l’exemple, Karim a prouvé, par la mise en œuvre des projets de l’Anoci, qu’il est possible à chaque citoyen d’apporter, depuis son petit coin, une pierre à l’édification du nouveau Sénégal, quel que soit le rang ou la place qu’il occupe. Conscient qu’il ne peut y avoir de développement sans infrastructure et qu’on ne peut créer d’infrastructures qu’avec de vrais moyens, Karim potentialise la voie de la coopération internationale, car aucun Etat ne s’est développé en se recroquevillant sur lui-même. Cet esprit d’ouverture sans complexe sur le monde, pour mobiliser les capitaux étrangers vers le Sénégal sans un soubassement de mendicité, dénote de la finesse et du patriotisme dans la démarche de Karim. Cette démarche est totalement contraire aux mœurs diplomatiques sénégalaises emprisonnées dans la mendicité et l’endettement qui sont à l’origine de la détérioration des termes de l’échange. Mais, pour attirer les investisseurs chez soi, il faut bien maîtriser les mécanismes de la finance mondiale pour éviter d’être roulé ; dans ce cadre, Karim s’en sort bien et les exemples des Ics, de Dakar Dubaï Port World, de Sudatel, parmi tant d’autres, suffisent pour prouver des excellentes capacités de négociation de Karim. Il faut savoir identifier les secteurs porteurs pour les investisseurs, mais aussi les secteurs capables d’impulser le développement à travers le pays. En clair, Karim a bien identifié les faiblesses du Sénégal, mais a aussi bien trouvé les voies de la solution. Par cette approche, Karim est en train de donner corps à la vision du président de la République dans la loyauté, la fidélité et le respect des lois. Un citoyen conscient de son rôle, un patriote engagé, un missionnaire en action : voilà Karim Wade ; pour ce faire, il se mobilise et mobilise toutes les forces vives du pays autour de cette nouvelle vision que des caciques mal intentionnés essaient de dévoyer. Cette volonté individuelle, mise au service de la cité, dérange les esprits égoïstes vivant seulement pour eux-mêmes par les moyens collectifs ou s’accrochant à des avantages personnels. Ce sont ceux-là d’ailleurs qui seraient à l’origine de toutes les calomnies sur sa personne, de tous les sabotages sur ses actions, des tentatives de diabolisation aux yeux des partenaires pour briser les élans de cette force montante. Mais, c’est peine perdue, car ce garçon est d’un mental robuste qui dérive de sa grande foi en l’avenir de cette nation et en ses nombreux atouts ; il est inébranlable par ces maîtres chanteurs en perte de vitesse et de moyens, ces nostalgiques des délices du pouvoir, ces leviers de lobbies sans nom qui enserrent les Etats en otages. Que de défis et d’embûches de toutes sortes à surmonter ! Pour dire que le processus d’érection du nouveau Sénégal ne se donnera jamais sur un plateau d’argent, puisque les barrières à briser sont multiples et multiformes. Il faudra donc à la nouvelle génération beaucoup de détermination et de courage, plus de dépassement et de désintérêt, mais surtout de la vitesse pour arriver au sommet de la montagne.

Le chemin est difficile, mais difficile est le chemin, comme disait l’autre ; que tous les Sénégalais animés de la même foi que Karim se tiennent prêts à contrer tous ces ennemis du nouveau Sénégal en axant le combat sur les mentalités et les habitudes. Mais, qu’ils se le prennent pour dit, cette génération nous convaincra que tant qu’elle n’agit pas de façon mieux organisée, plus disciplinée et plus collective. Ensemble, nous vaincrons.

Lamine NDIAYE

Cadre libéral,

Membre de la Génération du Concret à Fatick