D’emblée, Idrissa Seck a déclaré être convaincu que ceux qui se sont attaqués à son cortège voulaient attenter à sa vie. D’ailleurs, le président du parti Rewmi dit ne pas du tout être surpris par ces violences. Pour la bonne et simple raison, soutient-il, que le candidat Abdoulaye Wade et ses souteneurs n’ont qu’un seul objectif. "Ils veulent faire peur aux électeurs, susciter la terreur dans la population pour amener les gens à ne pas aller voter dimanche", souligne Idrissa Seck selon qui, les tenants actuels du pouvoir savent qu’ils ont déjà perdu les élections.
Mais, rassure l’ancien Premier ministre, "nous n’allons pas répondre à la violence". "Nous voulons la paix et la stabilité", a-t-il tenu à précisé à la presse.
Idrissa Seck a, en outre, démenti les informations selon lesquelles, il aurait renforcé sa sécurité depuis les évènements d’hier. "Les éléments de ma sécurité n’ont pas changé", a insisté le candidat de la coalition And liggey Senegal. Tout juste a-t-il précisé qu’il va saisir la justice pour que le droit soit dit.
Par ailleurs, Idrissa Seck a encore démenti tout deal entre lui et le président Abdoulaye Wade. Mieux, il a exclu tout retour dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (Pds), contrairement à ce qu’avait soutenu le président de la République. L’ancien Premier ministre rappelle que c’est le chef de l’Etat qui l’avait accusé le 13 juillet 2005 au Cices et c’est le même Wade qui l’a blanchi le 22 janvier 2007. Et d’insister : "Il n’y a pas de deal".
Sur sa campagne électorale, le candidat Idrissa Seck dit avoir rencontré partout où il est passé des "raisons valables de mettre un terme au règne des tenants actuels du pouvoir". Parmi ces raisons, il cite l’absence totale d’infrastructures de base, de routes pratiquables...
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